Le Shuanghuan CEO à l’assaut de l’Europe (rires)

Sous le capot, un diesel 2,4l d’origine Mitsubishi de 125ch. Le prix de vente serait d’un peu moins de 30 000 (ce qui n’est pas un prix d’ami.)

Excusez-moi, j’ai du mal à garder mon sérieux.

Tout d’abord, il y a le look du véhicule. Caradisiac s’est livré à un curieux inventaire de ses emprunts: calandre et bouclier de Honda CR-V, phares de Land Cruiser, profil et feux arrières de BMW X5 (auquel il copie même l’ouverture du hayon!), tableau de bord de Lexus GX470… Même le logo ressemble à celui de Ssangyong! Le tout, avec une qualité de fabrication « made in China », digne des anglaises et des italiennes de la grande époque…

Pour le nom, après tout, il y a déjà eu la Ssangyong Chairman et la R21 Manager.

Ensuite, c’est le énième constructeur Chinois qui prétend qu’il va s’attaquer au marché Européen. Justement, où en est la déferlante annoncée?

Depuis le 1er janvier 2006, une directive impose aux constructeurs extra-européens d’homologuer leurs véhicules dans tous les états-membres (27 pays au 1er janvier 2007) avant de les commercialiser. Cela ne pose aucun problème aux constructeurs Américains, Britanniques, Coréens ou Japonais. En revanche, les constructeurs Chinois comptaient débarquer pays par pays en Europe, voir ne cibler que certains marchés comme l’Europe du Sud. Pour l’instant, seul le Landwind est homologué et encore, uniquement en Hollande et en Allemagne (!).

De là à imaginer que la CE aurait créé un dispositif pour handicaper uniquement les constructeurs Chinois…

En tout cas, pour le crash-test, Shuanghuan est pret, comme nous le prouvent ces deux policiers Chinois!

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