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Depuis 70 ans, le salon de Francfort rythme l’actualité automobile à un rythme bisannuel. Mais le grandiose salon a perdu de son prestige. L’édition 2019 a ainsi vu les constructeurs comme les visiteurs le déserter. Les organisateurs ont donc choisi de prendre des mesures radicales pour relancer l’IAA (International Automobile Austellung). Y compris celui difficile de quitter Francfort.
Après un processus de sélection d’autres villes candidates, c’est finalement Münich qui a été sélectionné. Rappelons que le dernier trio de finalistes comportait également Hambourg et Berlin. Münich, berceau de BMW bien sûr, et à deux pas de celui d’Audi… Mais ce n’est pas cela qui a emporté la décision. La capital de la Bavière semble avoir profité d’un soutien plus marqué des autorités locales, et de la situation économique florissante de la région.
Plus qu’un changement de lieu, le VDA cherche une véritable renaissance de son salon. L’automobile restera au cœur des préoccupations, mais les mobilités et services verront leur présence confortée. En particulier avec la mise en place de divers centres d’essais dans la ville.
Notre avis, par leblogauto.com
Après 70 ans de salon de Francfort, il faudra donc s’habituer à parler du salon de Münich, ou de l’IAA. Espérons pour les organisateurs que les constructeurs ne craindront pas de venir faire leur show en territoire « ennemi » chez BMW et Audi…
« Et l’édition 2021 s’installera à Francfort. Avec un fort accent mis sur les mobilités au delà de la seule automobile. »
Ah bon?Francfort? :p
Blague a part, le choix est etrange, car le salon est excentre, et l’ acces de l’ aeroport au moins aussi malaise, si ce n’ est plus que Paris.
Apres, je pense que la circulation catastrophique a Hambourg, et les problemes d’ insecurite a Berlin ont du jouer aussi (la police munichoise est rodee our les evenements d’ importance).
Et Stuttgart même pas Shortlisté!!!!
C’est quand même là où est née l’industrie automobile…
Hm oui et non…
Le premier véhicule automobile est le fardier de Joseph Cugnot dont le prototype a été mis au point à Vanves (de loin on va dire Paris). On est en 1771.
La première « voiture » automobile (le fardier étant plutôt considéré comme un outil militaire pour déplacer lentement des charges lourdes) c’est encore un véhicule à vapeur.
Amédée Bollée a mis au point une voiture dans la Sarthe. L’Obéissante a même rallié la capitale par la route avec du monde à bord (cela ressemblait à une voiture de train. On est en 1875 et on a déjà les premières publication à son propos.
Benz et son tricycle, c’est 1879 ? Et bien Bollée avait déjà construit sa deuxième voiture, la Mancelle, qui est plus petite, avec une boîte à vitesses, etc.
Plusieurs dizaines d’exemplaires ont été vendus et assemblés 😉
Donc là où est née l’industrie automobile, à mon sens, c’est plutôt Le Mans 😀
Et Peugeot ? Fondateur de l’automobile française en 1889 !
Avec la technique de chez Daimler pour les moteurs…et le premier engin motorisé Daimler à 4 roues date de 1888.
Oui, donc ultérieur à Bollée et L’Obéissante…merci de confirmer 🙂
C’est Bollée le fondateur de l’automobile française et mondiale. Même si Mercedes ne l’entend pas ainsi (quitte à nier les faits haha encore tout récemment 🙂 ).
Quand on leur parle du fardier de Cugnot, ils répondent :
– « ouais mais c pas une voiture de passager ».
– Ok et l’Obéissante ?
– Ouais mais Bollée ne l’a pas faite en série…
– Ok et La Mancelle à près de 50 exemplaires, avant le premier tricycle de Benz ?
– Ouais mais……heu….ouais mais non.
Bref, premier véhicule routier auto-mobile, fardier de Cugnot (suivi par plein d’Anglais d’ailleurs qui faisaient des chariots routiers vapeur).
Première voiture automobile de passagers, Amédée Bollée avec même le premier permis de rouler pour l’Obéissante et son trajet Le Mans – Paris. Avant le tricycle Benz.
Bon d’accord pour l’obeissante…. mais relocaliser le salon Allemand en France… ca va etre dur! Alors que Stuttgart est autant en Allemagne que Munich ou Francfort.
Cela dit, du point de vue industriel et commercial, Benz fabrique toujours des voitures, Bollée moins…
Ben quand même. Niveau accueil du touriste. Il me semble que Munich est la mieux placée!?! Qu’elle soit la capitale de BMW et de loin celle d’Audi ben c’est encore mieux! Il y a tout intérêt pour les autres constructeurs à dévoiler leurs modèles ici. BMW et Audi sont quand même ravi d’accueillir chez eux cette messe automobile! Le salon allemand devra composé avec la composante environnement et les manifestations qu’il drainera… et c’est tant mieux finalement.
Audi, c’est Ingolstadt à 70 km au nord de Munich en Bavière aussi.
Et si jamais Amédée Bollée ne suffit, pas, une autre marque française est antérieure à Daimler : De Dion Bouton avec leur tricycle en 1883…
@Thibaut Emme et Gauthier Bottet
Merci de rappeler que la France est la mère patrie de l’automobile, n’en déplaise à certains.
D’ailleurs, le mot automobile ne veut-il pas dire « qui se meut seul »? Ce qui est le cas du fardier de Cugnot.
Ce que Daimler dit, c’ est que l’ automobile en tant que telle (vehicule motorise a combustion) est bel et bien nee en Allemagne. Des experimentations utilisant la vapeur ne repondent pas trop a ces criteres.
Selon cette définition, l’automobile se doit d’avoir un moteur à combustion ? Dommage pour l’électrique donc…
Daimler vante sa propre vision / interprétation de l’histoire qui est à son avantage. Une automobile est auto-mobile…
Le fait est que par la suite le moteur à explosion l’a emporté sur les autres technologies. Sinon, on peut aussi argumenter qu’une automobile en tant que telle doit avoir un vrai volant, des phares, etc
Et si l’on s’en tient à un moteur à explosion, citons la première voiture de Delamare-Deboutteville, en 1884…
C’est facile de trouver la bonne catégorie pour être le premier 🙂
Pourquoi limiter l’automobile à la combustion interne ?
Le terme même de voiture automobile implique :
– une voiture, c’est à dire un véhicule qui transporte des personnes (sinon on parle de wagon ou autre)
– qui se bouge toute seule, sans forme humaine ou animale
En l’occurence, vapeur, électrique, explosion…peut importe.
D’ailleurs, si on sait (enfin beaucoup) que le premier véhicule routier à dépasser les 100 km/h était électrique (la Jamais Contente du Belge Jenatzy), savez-vous que le premier véhicule automobile routier à dépasser les 60 km/h était…à vapeur 🙂
Et c’était La Rapide, encore par Bollée, mais le père cette fois, en 1881…
Maintenant, si Benz veut parler de la première voiture mue par un moteur à explosion…pas de chance, il y en a au moins 2 avant…
Jean-Joseph Etienne Lenoir (un Belge installé sur Paris inventeur d’un moteur 2 temps plus de 20 ans avant), dérive le cycle thermodynamique Beau de Rochas pour en faire un moteur à gaz et parcourt 18 km avec sa voiture. On est en 1883.
Juste après, les moins connus Delamare-Deboutteville et Malandin mettent un moteur 4 temps sur une voiture…et on est au moins 2 ans avant Carl Benz et la Benz Patented Motorwagen 😉