Les roues de 16 pouces sont en carbone et les pneus « taille basse » ont un coefficient de frottement inférieur de 30% à un pneu normal. Les renforts sur le chassis et les fixations sont en magnésium, encore plus léger que l’aluminium des freins à disques. La boîte 6 vitesses éléctro hydraulique ne pése que 23 kg et est composée de pièces en magnésium et titane.
La L1 est un véhicule 2 places, le passager s’assoit derrière le chauffeur, comme le Carver. Le projet était connu mais les rumeurs pleuvaient de tous les côtés quant à la motorisation de la 1L. Certains parlaient d’un petit moteur mais au moins 2 ou 3 cylindres avec un turbo compresseur mais Volkswagen n’arrivait pas à obtenir moins d’un litre aux 100 km avec de tels moteurs. Les ingénieurs ont trouvé la solution en utilisant du diesel et en créant un moteur inédit de 300 cm3 à aspiration normale, mono cylindre avec 2 valves d’admission et une d’échappement. Le moteur s’inpire de la nouvelle technologie DSI BlueMotion et développe un peu moins de 10 cv, 8,5 précisement malgré un échappement en titane. Avec un réservoir de seulement 6,5 litres l’autonomie est de 650 km pour une vitesse myenne de 80 km/h. La vitesse est maxi est d’environ 100 km/h.
Pas de rétroviseurs pour des raisons aérodynamiques mais des caméras et des écrans de contrôle autour du compteur sur le tableau de bord.
Le moteur s’arrête non seulement à l’arrêt de la machine (stop, feux rouges, bouchons…)mais aussi en descente ou tout simplement en ligne droite quand une levée du pied brusque est remarqué par le calculateur. Le coffre fait 80 litres, la L1 est équipée de 2 airbags, du freinage ABS et de l’ ESP de série. La peinture ne sera même pas disponible en option. Trop lourde…
Aucune date de commercialisation ni tarif. Le jour de sa ballade à Hamburg, Ferdinand Peich n’a consommé que 0,89 l aux 100 km.
L’édition 2007 du Shell Eco Marathon