Qui na pas dans un coin de la mémoire le cri du flat six le soir au fond des pif-pafs alors que le soleil se couche sur la tribune n’a pas encore commencé à goûter l’existence. Grâce soit rendue au constructeur de Stuttgart pour ce quasi-service public, incarnation indéfectible de lesprit du sport auto loin des opérations marketing et des catégories éphémères.
Mais il fut un temps où, en plus de tout cela, le cheval de bataille de Porsche inspirait le respect, pour ne pas dire la terreur, par son aspect de monstre mécanique. C’était la grande période des 934 et 935, des autos solides comme les Tiger conçus par le Dr. Ferdinand quelques décennies auparavant et bâties pour rouler, rouler et rouler encore sans fléchir pendant les courses dont la durée se compte en tours dhorloge, et dont les appendices de carrosserie poussaient quasiment à vue doeil de course en course comme ceux dune starlette sur la plage du Majestic au mois de mai. Nombre de jeunes esprits impressionnables, dont celui de votre serviteur, ne sen sont vraiment jamais remis et trouveront toujours les 911 modernes de compétition un peu fluettes.
Tous les nostalgiques de lartillerie lourde apprécieront par conséquent à sa juste valeur la voiture que voici, réalisée sur la base dune 930 turbo par le préparateur japonais Rauh-WELT pour la série amateur Idlers dont le blog auto vous présentait un autre acteur plus modeste il y a deux jours.
Réinterprétation allégorique de cette époque où les alchimistes de Zuffenhausen transmutaient ce qui nétait au fond jusque-là quune Coccinelle avec une jolie carrosserie en dieu du tonnerre grâce au turbo expérimenté quelques années auparavant sur les infernales 917, la Porsche que voilà glace le sang en même temps qu’elle fait tomber le quidam qui passe à sa portée sous son charme maléfique, absorbant par sa robe crépusculaire la lumière environnante tel un trou noir doù ne séchapperaient que des mystérieux slogans gothiques et le nom dun brasseur dOutre-Quiévrain qui se voit ainsi promu nectar officiel des Walkyries.
Curieusement la même voiture déclinée en mauve pâle ou en vert d’aquarelle inspire une similaire terreur primale et délicieuse, comme on peut le constater sur les images prises par Mike Garrett à Tsukuba. C’est vous dire si c’est bon.
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connerie par dessus conneries,Chrysler Cybarus les rois des cons.j ai rencontré les dirigeants il ya 2 mois environ avec des gens les reins solides.le but était de sauver la viper en rachetant l usine et surtout le nom Viper.apres 2 rencontres on a constatés que Cyberus ne connaissent rien de l automobile.on a aussi offert un patenariat pour mettre la Viper 100% électrique avec le moteur roue que Hydro Quebec essaie de tuer dans l oeuf.ils nous on dit que ils ont un programme en route.donc ils ne veulent pas vendre ,pas s associer ils veulent rien.ils ne savent pas ou ils vont c est clair.ils perdent un client de plus de 40 ans,qu ils aillent ce casser la gueule on ramassera les miettes.Dommage
je voudrais féliciter la compagnie Mercedes Benz,qui font un coup d éclat en mettant ce centre sous leur tutel.ils vont en retirer des dividendes.
@marcel : j’ai rien compris à ce que tu as dis
Dim, retient seulement que ca va mal chez Chrysler.
ok merci
La Plymouth Prowler en tout cas est magnifique!
@AUTOACBC
« La Plymouth Prowler en tout cas est magnifique! »
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J’en ai croisé une a Paris devant l’Opéra Garnier vendredi dernier en pleins après midi. Noir et immatriculé 75. Encore plus rare dans nos contrées qu’une Viper ou une Corvette.
Faut arrêter les conneries chez Cerberus. Je digère toujours pas l’arrêt de la viper.
Connard de financiers.
+1, financiers qui n’ont pas compris qu’un modèle comme la Viper constitue à elle toute seule l’image de marque de Chrysler, et fait donc vendre indirectement des milliers d’autres modèles…
Qu’ils aillent demander à VW pourquoi ils ont développé la Phaeton! Et non, c’est n’était pour en faire des bénéfices directs…