Le PDG de VW, Matthias Müller quitterait son poste

Matthias Müller a pris la tête de Volkswagen et remplacé Martin Winterkorn en plein scandale du Diesel et il semblerait qu’il ne finira pas son mandat.

Le groupe Volkswagen a annoncé qu’il envisageait une nouvelle organisation du management de l’entreprise et a laissé entendre que cela inclurait des changements à son conseil de surveillance. La déclaration a ensuite mentionné un éventuel changement à la tête du groupe, poste actuellement détenu par Müller.

Volkswagen a ajouté que le président du conseil de surveillance, Hans Dieter Poetsch, avait des discussions avec certains membres du conseil de surveillance et du directoire. La société a refusé de mentionner les détails de ces discussions, mais a noté que M. Müller a montré une « volonté générale de contribuer aux changements ».

Herbert Diess remplacerait Matthias Müller

Alors que la déclaration de Volkswagen est plutôt avare de détails, le quotidien économique allemand Handelsblatt a annoncé que Matthias Müller serait remplacé par Herbert Diess, actuellement PDG de la marque Volkswagen et membre du conseil de surveillance du groupe Volkswagen. Le conseil de surveillance se réunira vendredi pour discuter de la question ainsi que d’une éventuelle introduction en bourse de sa division camions et bus.

Le remplacement de Matthias Müller est une surprise. Les rumeurs annonçaient un remplacement du PDG d » Audi, Rupert Stadler. Cependant, Müller aurait signalé plusieurs fois sa frustration de ne pas voir ses efforts de réformes soutenus et de ne pas voir le groupe allemand sortir du scandale du Dieselgate. Cela dit, en tant qu’ancien PDG de Porsche, des soupçons ont toujours pesé sur son implication ou pas sur celui qui avait découvert le scandale dans la presse.

Le remplacement de Matthias Müller par Herbert Diess, un des principaux artisans de la stratégie de Volkswagen en matière de véhicules électriques, et également hors de soupçons dans le scandale du Dieselgate puisqu’il est arrivé chez Volkswagen à l’été 2015, permettrait au groupe Volkswagen d’accélérer les réformes.

(7 commentaires)

  1. Tout ceci ne changera pas la culture de l’entreprise, et on peut donc s’attendre à d’autres scandales.

      1. Bien sûr oui, y a d´autres conneries du genre? Pense à balayer devant ta porte, dans la Culture française de la Grande Nation qui adore donner des leçons aux autres, il n´y a pas beaucoup d´étrangers à la tête d´entreprises locales (Tavares est le premier dirigeant automobile d´une marque française qui n´ait pas la nationalité par exemple)…
        Et de l´autre côté du Rhin on ne hurle pas quand un groupe français fait main basse sur une entreprise allemande. Par contre ici les réactions quand Siemens a pris une participation majoritaire chez Alstom donnaient le sentiment que Hitler allait repasser la frontière.

        1. Même si tu n’as pas tout à fait tort dans l’ensemble greg, il y a quand même un petit détail que tu oublies : le gouvernement allemand à quand même eu son mot à dire quand PSA à racheté Opel (comme il l’a eu quand Fiat y était aussi intéressé à l’époque).
          De plus, si demain un français tente de racheter Daimler ou Volkswagen, tu verras si les allemands ne feront pas un « caca nerveux ».

  2. pour sur ! et « ski » compte, car l’info glisse toujours, c’est d’être le PREMIER dans la « Kultur »du genre.

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