169.453 véhicules ont ainsi été immatriculés en France au mois d’avril 2011 qui, il faut le souligner, ne comptait que 20 jours ouvrables contre 21 l’année précédente.
Les constructeurs qui s’en sortent le mieux sont japonais puisque les immatriculations du groupe Toyota sont en hausse de 27,4 % et celles de Nissan de 25,6 %. Les Coréens ne sont pas en reste avec +23 % pour Hyundai et + 4,2 % pour Kia.
Pour ce qui est des groupes européens, BMW arrive en tête des hausses avec +9,5 % essentiellement grâce au bond enregistré par Mini (+47,7%) devant Volkswagen à +5,1 %.
Du côté des baisses on retiendra les -4 % du groupe GM, les -8,2 % de Ford et les -17,1% du groupe Fiat malgré une forte hausse de 72,2% des immatriculations pour Alfa Romeo.
Bien qu’elles représentent toujours plus de 50 % des immatriculations dans l’Hexagone, les marques françaises qui avaient le plus bénéficié de la prime à la casse arrivent en queue de peloton avec -23,5 % pour Renault qui s’en sort globalement mieux grâce aux + 6,6 % de Dacia, -21,6 % pour Peugeot et -20,4 % pour Citroën.
Selon François Roudier, directeur de la communication du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), la fin de la prime à la casse n’explique pas totalement cette baisse globale puisqu’il faut y ajouter les difficultés d’approvisionnement en certains composants venus du Japon qui ont retardé de nombreuses livraisons de véhicules. Une baisse durable du marché automobile français est toutefois à prévoir dans les mois à venir, a-t-il ajouté.
Source: CCFA