L’Inster (à l’anglaise ?) est un véhicule 100% électrique du segment A, comme le Dacia Spring. Ce nouveau Hyundai sera dévoilé courant juin lors du salon de Busan en Chine. On connaît quelques détails globaux, mais aussi des premières vues qui montre un véhicule aux signatures lumineuses caractéristiques.
A l’arrière, on retrouve les pixels carrés comme sur les iOniq. A l’avant, les feux diurnes forment un cercle, mais les clignotants reprennent les pixels. Même s’il joue encore à cache-cache, le Hyundai Inster devrait avoir tous les atours du SUV, à savoir des ailes marquées et des arches de roues noires, une face avant verticale avec capot très horizontal, ainsi qu’un arrière très vertical pour maximiser l’espace intérieur malgré un « petit » gabarit.
Techniquement, on n’en sait pas plus, mais Hyundai évoque jusqu’à 355 km WLTP. Il y aura sans doute deux capacités de batteries : une petite pour afficher un prix d’appel sous les 20 000 €, et une « autonomie confort » pour rassurer les acheteurs.
Place à la mercatique. Inster vient de « intime » et « innovant ». Hyundai veut aussi évoquer l’évolution entre son ancien nom, alias le CASPER qui était 100% thermique, et cette version électrique. Car oui, Hyundai n’a pas voulu entretenir la confusion (hors Corée du Sud) et nomme séparément la version thermique et la version à électrons. En Corée, il s’appellera CASPER Electric…
« Inster établira de nouveaux standards en matière d’autonomie, de technologie et de sécurité, redéfinissant ce que les acheteurs peuvent attendre d’un véhicule de ce segment ». S’ils le disent.
Notre avis, par leblogauto.com
L’industrie automobile s’attaque enfin aux petits VE. Il y a eu des tentatives avec la Twingo, la famille e-Up! et ses soeurs Mii/Citigo ou le Dacia Spring. Mais, il semble enfin que l’offre va s’élargir. Ici c’est le Hyundai Inster dont il faut encore découvrir la vraie fiche technique et le prix en Europe. On a aussi la Leapmotor T03 mise en avant par Stellantis, et bientôt la nouvelle Twingo, puis la version VW de ce segment A.
Reste que 20 000 € est une somme importante pour un petit véhicule. Seules les contraintes normatives et des bonus étatiques permettront à ces véhicules de faire florès.
Ca sert à quoi d’avoir 350 km d’autonomie pour une voiture destinée à des petits trajets en ville ou à la campagne ? Une autonomie de 200 km réelle pour quelqu’un qui fait 20 km quotidien pour aller bosser, ça fait une recharge tous les 8-10 jours suivant l’utilisation le w-e.
oui mais une Panda permet de faire le commuting et aussi de s’échapper le weekend à 500 km de la maison sans stress.
il faut comprendre aussi qu’il y a toute une partie des ménages qui n’a pas les moyens de mettre 20000 € dans un VE avec 200 km d’autonomie, quand la petite familiale qui coute 5000€ d’occasion peut traverser la France sur 1 plein.
je pense que le parc va vieillir gentiment dans les années qui viennent, les thermiques vont être conservées par ceux qui n’ont pas les moyens/l’envie de passer au VE.
Les prix en Europe sont très élevés, en Chine les petits VEs sont vendus moins cher que les petits thermiques ici!
La Chine est déjà au niveau de la réglementation Européenne de 2035 pour les zones urbaines: si on veut circuler en ville, c’est VE ou Vélo.
@Axhilles : l’autonomie réelle de 350km qui reste nécessaire… l’est surtout pour ceux qui n’ont pas accès à la prise en ville.
Car parquée sur la route, il n’y a pas de borne pour tous et il paraît compliqué qu’il y en ai un jour 1 par voiture parquée
Il faut arrêter de penser que ceux qui ont une petite voiture ne font que de courts trajets et peuvent avoir deux voitures.
Dans le premier §, Busan n’est pas en chine 🙂
Là… C’est certain quand 2025 – 27, le marché de la VE va exploser, grâce à cette catégorie très attendue !
Quand dans les rues !?
On en revient toujours à cette comparaison rugby/foot, « sport de voyou pratiqué par des gentlemen » et… l’exact inverse!
Pour ce qui se passe sur nos routes, je dirais qu’on n’y échappe pas: Je préfère pour ma part largement quelqu’un qui fait n’importe quoi en s’interdisant de le faire n’importe comment, que l’inverse.
Et pourtant l’inverse domine de plus en plus, avec une répression basée à 99% sur le contrat de moyen au lieu du contrat de résultat.