Le Groupe Renault signe un partenariat avec Neoline

Le Groupe Renault vient d’annoncer la signature d’un partenariat avec la start-up nantaise Neoline.

Les assises de la mer se tiennent ces 27 et 28 novembre 2018 à Brest avec cette année pour thème l’innovation maritime. C’est dans ce cadre que le partenariat d’une durée de 3 ans entre Renault et Neoline a été annoncé.

La société Neoline a été fondée en 2015. Constituée sous la forme d’une SAS, elle est présidée par Michel Pery alors que sa direction générale est assurée par Jean Zanuttini. Elle développe des services à dimension industrielle de fret à la voile. Elle a conçu un démonstrateur navire-roulier commercial de 136 mètres de long et de 4 200 mètres carrés de voilure capable de réduire jusqu’à 90% des émissions de CO2 (comparé à un cargo traditionnel sur un trajet équivalent). Celui-ci recourt principalement à la propulsion éolienne. Ce navire, dont deux exemplaires doivent être construits, devrait être opérationnel d’ici à 2021 sur une ligne-pilote reliant St-Nazaire, la côte est des Etats-Unis et Saint-Pierre & Miquelon.

Une ligne opérationnelle en 2020 ou 2021

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie environnementale de Renault visant à réduire son empreinte carbone de 25 % entre 2010 et 2022, avec un objectif cible de 6% pour sa supply chain par rapport à 2016. A l’heure actuelle, près de 60 % du transport de pièces et de véhicules du groupe sont effectués par voie maritime.

Illustration : Renault

(20 commentaires)

  1. Ils vont mettre un autocollant « eco 2 » comme sur une clio dci et hop le tour est joué.
    Le bateau ne pollue plus.
    ?

  2. « capable de réduire jusqu’à 90% des émissions »

    Curieux d’avoir plus d’informations sur les conditions réelles sur un trajet en mer… Parce que le « jusqu’à », si c’est comme les soldes…

    1. Ça dépend des vents et des trajets, ça doit osciller de 0 à 90 %.
      Remonter le vent, c’est souvent 100 % de thermique, mais dès que l’angle des alizés est favorable, on gagne vite des % « gratuit »

          1. Petit exercice : qu’est-il préférable :
            – utiliser du PQ recyclé,
            – utiliser ses doigts avec nécessité de bien les nettoyer ensuite et donc d’utiliser un max. d’eau ?

  3. Ben ils viennent d’inventer le fret maritime à voile… 100 ans après l’avoir stoppée.
    Sans rigoler, les voiles rigides sont sans doute une bonne solution mais gaffe à la fragilité. Et les 90% de gains d’émission, sans doute avec une orientation optimale par rapport au vent: faut pas rêver c’est du marketing.

    1. Le pouvoir de remonter le vent plus le prix quasi-nul du fuel lourd des navires de commerce dans les années 1910-20, on finit par tuer les dernières lignes des clippers. (qui pouvaient atteindre 20 nœuds en vitesse de croisière comme les containers actuels les plus modernes, mais uniquement avec le vent)

  4. Malheureusement, ce n’est pas rentable certainement, le fuel lourd est considéré comme un quai-déchets par les raffineurs, c’est donc vendu pour un bouché de pain aux armateurs.
    Vendre du « déchets » même à très bas prix est pour eux une aubaine, un conteneur EVP fait le tour de la terre pour le prix d’un ticket de métro.

  5. Comment peut-on prendre cette annonce au sérieux : une vue numérique d’un beau bateau de croisière (ou sont les conteneurs, les voitures ?), 2 ans pour le mettre à l’eau. Qui financera un tel projet ?
    Quand à la ligne « Saint Nazaire, Cote Est des US, Saint Pierre et Miquelon », elle va bien aider la Supply Chain Renault à réduire ses émissions de CO2 !
    Non mais sans dec’ !!!

  6. D’ici quelques années il va avoir de nouvelles normes pour les carburants avec un accroissement du cout.
    Il parle au départ du moins, de produits acheminés à haute valeurs et surtout d’une capacité de chargement de gabarit hors norme.
    Tout est stocké en cales.

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