Cette révélation fait grand bruit en Allemagne. Elle signifierait que General Motors cherche autant à fermer plusieurs usines que de réduire la taille de sa structure de recherche et de développement.
Opel a donc rapidement démenti l’information pour rassurer ses salariés : «General Motors et Opel et PSA Peugeot Citroën ont été clairs: ils veulent travailler ensemble dans des domaines variés, y compris le développement de produits. Aucun emploi ne sera perdu dans le centre de développement technique d’Opel », a déclaré le président du directoire d’Opel, Karl-Friedrich Stracke, dans un communiqué repris par Reuters. « L’alliance est explicitement formée pour être équilibrée. »
Côté Français, on verrait plutôt d’un bon œil l’arrivée de ce programme : « A ma connaissance aucune décision n’est prise, mais si General Motors récupère le haut de gamme, il pourrait être logique que des modèles plus compacts aillent préférentiellement aux sites de PSA », a souligné Xavier Lellasseux, représentant CFDT du groupe français. « Cela permettrait d’optimiser le volume des usines. »
Dès Genève, Philippe Varin avait déjà laissé entendre que les modèles les plus compacts seraient basés sur des plateformes PSA Peugeot Citroën alors que les voitures plus imposantes reposeraient sur le savoir-faire américain.
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Sources : Der Spiegel, Le Figaro, Reuters