Hyundai, le constructeur très généraliste Sud-Coréen a choisi la Chine pour présenter la nouvelle mouture de son « Coupé », appelé aussi Tiburon sous les latitudes Nord-Américaines. Ce coupé aux allures latines se renouvelle tous les trois à quatre ans depuis 1996 qu’il est déjà à sa quatrième version. Il arrive, une fois de plus, avec une nouvelle face avant et un nouvel arrière et garde sa ligne générale, héritée du modèle de 1996. Dans un segment sensible à la nouveauté et où généralement les formes ont tendance à se démoder très vite, Hyundai a vraisemblablement trouvé la formule magique qui permettra à son coupé de garder la forme : changer cette dernière (la forme, au sens géométrique du terme) et garder tout le reste, à savoir moteurs et châssis. De cette formule, il en résulte à chaque fois un véhicule nouveau, sans exploser les budgets de développement.
« Coupé pour tous » Plutôt Coupé de luxe, Hyundai Coupé n’a pas pour
mission de faire de l’ombre aux coupés de prestige mais plutôt de
séduire une clientèle nouvelle recherchant une « exclusivité » à bon
prix. Et pour ce prix (la version 2 litres à partir de 22.490 en
France), le coréen offre à ces nouveaux clients un ticket d’entrée au
monde du coupé, assez bien équipé et avec des performances qu’on pourrait qualifier
d’acceptables. Des bienheureux sous d’autres latitudes ont pu
bénéficier de versions moins chères, grâce aux moteurs 1.6 et 1.8 qui
rendaient les Coupé de première et de deuxième génération très
accessibles ; en Algérie, les dernières pièces ont été vendues à
10.000 l’unité (prix initial 13.000), avec un équipement plus que
décent. Les américains pour qui le quatre cylindres en ligne
conviendrait mieux aux Majorettes et Bburago ont droit à un V6 2.7
litres de 170ch, celui-là même qui est servi à la sauce Santa Fe depuis
2001 (et à la sauce Tucson depuis peu).
On prend les mêmes et on recommence, le nouveau Coupé de Hyundai
reprend les blocs 2.0 et 2.7 sous son capot ; le premier bénéficie, au
choix, d’une boîte manuelle à 5 rapports ou d’une automatique à 4
rapports, pendant qu’on retrouve une boîte manuelle à 6 rapports sur le
second, dommage que le bloc maison 3.3 Cvvt manque à l’appel et que le Mazout ne soit pas au menu.
D’un point de vue design L’avant à la Viper refait surface, à l’image du modèle 1996 et l’arrière se pare d’optiques redessinées, le design du modèle 1999 aux allures de batracien n’est qu’un souvenir lointain.