Le conducteur du jour: Korobeiniki

Quand j’ai vu « circuler est… un droit! » sur ce Niva rouillé, je n’ai pas pu résister. C’est comique et en plus, je voulais parler de ce 4×4 Russe autrement que pour une énième Lada à toutes les sauces. « Une Niva avec un autocollant? C’est ça le conducteur du jour? » J’en entends déjà ricaner certains: « Eh, j’ai une Clio avec un sapin magique devant chez moi! Tu veux la prendre en photo? » Tant pis, ils ricaneront.

Le plus bel hommage au Niva, je l’ai trouvé dans le numéro de juillet 2004 de 4×4 Magazine: « Un mythe! Moins huppé que le Range certes, la Niva aura aussi façonné le paysage du 4×4 depuis 1976. Et comme le gentleman farmer anglais, le moujik a déboulé avec un réducteur bien sûr, mais surtout une authentique transmission intégrale permanente. Ainsi que de grandes roues de 16 pouces de diamètre et un poids raisonnable. On comprends son efficacité redoutable. »

Quoi dire de plus? Il a les qualités (prix, robustesse, prix, budget d’entretien… Je vous ai parlé de son prix?) et les défauts (design de parpaing, confort inexistant, équipement spartiate…) d’une Lada.

J’étais parti en Islande avec mon père et ma soeur en 1989. On avait un Lada de location. Un jour, le vent (vu qu’il n’y aucune végétation pour le ralentir, le mistral, à côté, c’est un souffle de grand-mère asthmatique) nous a surpris. Vent + voiture haute sur patte et légère = 1 tonneau 1/4. Plus de peur que de mal, mais à part un pare-brise cassé et un train avant tordu, le Niva était pret pour de nouvelles aventures!

Par contre, je ne comprends pas l’intéret du Niva au Perreux (94.) Pour le franchissement, c’est moyen ici et il n’a pas vraiment le côté frime d’un essuvé…

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