Le conducteur du jour: après Chicago, Détroit

La Dodge Challenger n’est pas officiellement importée en France. Si vous en voulez une, vous devez faire appel à un indépendant, voir vous rendre aux Etats-Unis et vous débrouiller pour l’homologuer. Autant dire que l’on n’en croise pas à tous les coins de rues… Et l’on ne s’attend surement pas à en voir une (mal) garée dans une zone industrielle de la Seine et Marne! Une zone industrielle dont l’unique fait de gloire (à ce jour) était l’hébergement du Q.G. d’un « parrain » Asiatique (dixit Le droit de savoir.) C’est donc Détroit à Chicago!

Personnellement, je suis partagé sur la Dodge Challenger.

D’un côté, c’est une superbe voiture Américaine. Même à l’arrêt, elle est impressionnante et elle déborde de testostérone. Le logo « 6.1 Hemi » est comme un drapeau noir. Tout est disproportionné: les pneus, les freins, les échappements et la carrosserie elle-même! Sans oublier la couleur orange bien flashy… Quant au « fuel », en évidence sur la trappe à essence, il sonne comme un « J’ai faim! »

On a envie de monter à bord et de jouer à Vanishing point

Néanmoins, Mustang, Challenger, Camaro… Un muscle-car au look « revival », ça va. Mais trois… Les « trois grands » ont un manque criant d’idées neuves. Dés que l’un sort un concept nouveau, les deux autres le copient, jusqu’à ce que le filon soit épuisé. Et c’est comme cela depuis 20 ans, ce qui explique sans doute leur naufrage actuel.

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