Le CNRS et PSA travaillent ensemble sur la voiture de demain

« Nous effectuons des recherches avec une dizaine de laboratoires associés au CNRS pour diminuer les émissions polluantes, réduire la consommation de carburant et améliorer la sécurité de nos véhicules », explique Marc Duval-Destin. « Concernant la préservation de l’environnement, cela se traduit par des travaux sur des techniques complexes de dépollution telle la catalyse par systèmes de NOx1, sur les piles à combustible, l’adaptation des moteurs aux biocarburants… Plusieurs équipes conduisent également des projets pour améliorer l’efficacité de la combustion et la tenue mécanique des matériaux utilisés, pour réduire les pertes d’énergie par frottement, sur l’aérodynamique… Enfin, dans l’optique de rendre nos véhicules toujours plus sûrs, certains laboratoires développent des outils de réalité virtuelle afin d’analyser les comportements du conducteur, des systèmes permettant de corriger la trajectoire du véhicule type ESP2, l’aide à la conduite par traitement d’images extraites de caméras embarquées, des logiciels de simulation de chocs… »

PSA investit ainsi 500 à 700 000 euros chaque année dans le cadre de financements de thèses. Les relations entre le CNRS et PSA sont régies par un accord-cadre de collaboration qui vient d’être renouvelé pour une période de cinq ans qui encadre notamment les questions de propriété intellectuelle : « Certains travaux issus de ce partenariat ont abouti au développement d’applications très concrètes qui équipent aujourd’hui nos voitures. Je pense notamment à des innovations nous ayant permis de satisfaire à la norme Euro 5, entrée en vigueur en septembre 2009, qui fixe de nouvelles limites maximales de rejets polluants pour les véhicules roulants. Notre collaboration avec le CNRS a, par exemple, contribué à la mise au point de moteurs Diesel adaptés à cette norme, à faire évoluer nos système de dépollution des gaz d’échappement et à rendre nos moteurs compatibles avec les biocarburants de première génération. Et parmi nos recherches communes menées sur les trois dernières années, certaines nous permettront très probablement de développer des solutions pour être en règle avec la norme Euro 6 prévue pour 2014. »

Source : CNRS

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