Le Brexit empêche le PDG de JLR de dormir la nuit

Avec 120 000 véhicules vendus sur le continent, l’Europe est le premier marché du groupe britannique et l’imposition de droits de douane de 10 %, comme c’est le cas pour les véhicules importés hors de ses frontières représenterait un vrai casse-tête. JLR serait doublement pénalisé par une taxe équivalente sur l’importation de pièces détachées. Dans le cas du Velar, 45 % des composants sont importés du continent. Et c’est sans compter les tracasseries administratives. Autrement dit, le PDG s’attend à un beau bazar qui lui « cause de nombreuses nuits sans sommeil ».

Si le PDG ne prévoit pas dans l’immédiat de changements majeurs, il a néanmoins rejoint Colin Lawther, premier vice-président de Nissan en Europe sur la question des composants. Ce dernier a déclaré devant une commission parlementaire qu’au vu des derniers déroulements, Nissan devra produire plus de composants au Royaume-Uni. Ralph Steph demande donc au gouvernement de soutenir filière automobile britannique à l’aide d’investissements.

Ralph Steph est néanmoins conscient que même une relocalisation de la production de pièces détachées au Royaume-Uni n’est que partiellement possible. Les faibles volumes de JLR ne pousseront jamais les géants de l’électronique et des boîtes de vitesses à ouvrir des usines sur le sol britannique.

Source : Bloomberg

Source photo : JLR

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