Le principe est de proposer quatre Renault Zoe 100% électriques et autonomes ainsi qu’une navette autonome de Transdev et Lohr, la i-Cristal. Ces véhicules pourront être empruntés pour faire des trajets au sein du quartier « Technopôle du Madrillet ». Ce sera donc « le premier service de mobilité partagée et autonome à la demande sur routes ouvertes en Europe ».
Concrètement, les véhicules seront « commandables » en temps réel sur une application mobile. Ici, le but n’est pas de pouvoir aller partout mais de relier des points des transports en commun (TC) qui ne le sont pas en temps normal. 3 lignes, 10 km, 17 points d’arrêt. Ainsi, on rend plus efficace la couverture des TC sans investir lourdement dans de nouvelles infrastructures.
Les Renault Zoe sont équipées de la technologie autonome de Transdev et Renault. L’offre comportera également l’i-Cristal, présentée au Smart City Expo World Congress de Barcelone en novembre 2017. Ouverture prévue en septembre 2018 et tests durant plus d’une année, jusqu’en décembre 2019.
La société est-elle prête ?
Cette expérimentation va permettre d’avoir un retour d’expérience important pour Renault ou Transdev sur leurs technologies autonomes. Mais, cela va également permettre d’avancer sur les questions d’assurance (Matmut est partenaire), d’infrastructure pour « inventer » la ville de demain. Egalement, de voir comment les populations acceptent ce genre de service.
Les voitures ne seront pas « lâchées » dans la nature comme cela. Elles seront en permanence reliées via un réseau sécurisé à un opérateur situé dans le poste de contrôle. A tout moment ce dernier peut intervenir pour brider la vitesse ou carrément arrêter les voitures. Evidemment, il est également là en cas de souci avec le service, via audio et/ou vidéo.
Reste un point déterminant pour le projet : avoir les autorisations officielles. Cela ne devrait être qu’une formalité puisque le gouvernement s’est engagé pour la voiture autonome.
Illustration : Renault
En plein fiasco d’Autolib à Paris, ça fait réfléchir!
c’est assez différent : l’idée c’est d’augmenter le service rendu par les transports en commun.
Les points faibles des transports en commun : la fréquence, le nombre de lignes, et la difficulté de s’adapter à la fréquentation .
Un des freins à l’augmentation des fréquences, c’est le coût salarial (il faut multiplier les chauffeurs), et le coût en matériel (bus moins remplis, zone de parking des bus, ..)
Des petits bus autonomes, ou des voitures autonomes, peuvent être une bonne réponse à ces problématiques (même si cela en créera d’autre), en complément des grands bus (avec ou sans chauffeur) .
Un autre point faible est le prix.
Un bon TC c’est partout, tout le temps, vite … et pas cher.
c’est vrai, mais si c’est partout, tout le temps et vite, et que je n’ai plus besoin que d’une voire zéro voiture, le prix est à relativiser par rapport au coût de possession d’une voiture..
En revanche, si les TC ne sont pas assez performants, et que j’a quand même besoin d’une voiture, alors le prix des TC devient un vrai sujet .
Remarque : le prix est un peu lié aux coûts des chauffeurs et du matériel..
On peut toujours ergoter que c’est différent pour se rassurer, ça reste la même approche métrique pour faire de la comm à deux balles !!!
« approche métrique » ? de quoi s’agit-il ?
Je ne comprends pas bien où vous voulez en venir, ART.