Le constructeur d’Ingolstadt ne veut pas laisser BMW s’approprier seul, par l’intermédiaire de Mini, le marché de la petite citadine chic. Afin de contrer la dynamique du constructeur anglais, qui multiplie les variantes (Clubman, Coupé, Roaster, Cabriolet, etc.), Audi semble s’inscrire dans la même démarche.
Pourtant, si la marque aux anneaux utilise cette stratégie pour soutenir les ventes de l’A1, le constructeur garde une approche relativement timide en limitant ses investissements (version Sportback). Audi réussit tout de même un tour de force en commercialisant bientôt l’A1 quattro, équipée d’un 2.0l TSI de 256ch dont la puissance est répartie au 4 roues via un différentiel Haldex.
En proposant une version en 5 portes, le constructeur présente une offre relativement unique sur le marché des citadines premiums: la Mini (même en version Clubman), la DS3 ou la Mito ne peuvent prétendre à cette polyvalence. Audi ne peut toutefois pas nier que le côté fun, qu’on associe aisément à Mini ou à la DS3, est absent ou presque du côté d’Ingolstadt.
Pour combler ce manque, Audi envisage de proposer assez rapidement une version décapotée de l’A1. Il ne faudra toutefois pas s’attendre à un vrai cabriolet. L’A1 pourrait en fait proposer un toit coulissant en toile, dans la veine du toit proposé sur les Twingo de 1ère génération. A l’inverse de la Fiat 500C, la lunette arrière restera fixe.
Le toit en toile a pour avantage de permettre une ouverture plus grande que l’actuel toit ouvrant panoramique en verre Opensky: les passagers à l’arrière pourront aussi en profiter. D’autre part, en gardant ses arches et la lunette arrière, Audi limite les coûts de développement et l’embonpoint caractéristique des cabriolets: la mise au point de ce type de modèle nécessite de nombreuses études et de nombreux renforts pour garantir au véhicule une bonne rigidité et préserver un bon comportement dynamique.
Source: The German Car Blog
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