Lancia : qu’y aurait-il de neuf sous le soleil Stellantis ?

Après l’arrivée de Luca Napolitano en tant que nouveau PDG, la nomination de Jean-Pierre Ploué, patron du design chez Stellantis, à la tête du design de Lancia et des premières déclarations publiques pleines d’enthousiasme sur la « renaissance » de la marque, à quoi peut-on s’attendre du côté des produits ?

L’ombre d’elle-même

Evidemment, à chaque annonce de « relance », de « renaissance » ou de « plan produit » ambitieux, toutes les rumeurs sont de sortie et les projets, parfois les plus fous, volent en escadrille. Pour ainsi dire condamnée sous le règne de Marchionne qui ne lui accordait « plus d’avenir », Lancia, la « belle endormie », vivote depuis de nombreuses années sur le seul marché italien et avec comme seul modèle la citadine Ypsilon, une mamie de 10 ans qui réussit, malgré le poids des ans, à occuper encore le top 3 du marché transalpin. Néanmoins, nous sommes loin, très loin, à des années lumière même des années 70/80 où Lancia signifiait Stratos, Beta Monte-Carlo, Delta HF Intégrale et autre Thema 8.2. épatante dans les années 80, Lancia a ensuite périclité, dénaturée successivement par l’intégration avec Alfa Romeo dictée par Fiat, l’enchaînement de modèles fades ou baroques (Thesis, Lybra, etc) puis par d’opportunistes et cyniques modèles Chrysler rebadgés sous l’ère Marchionne.

Sauver le soldat Lancia

Stellantis est désormais au chevet de la marque créée en 1906. Dans les colonnes de la Stampa, le grand quotidien turinois, Napolitano a confirmé le positionnement de Lancia dans la « classe premium » du groupe aux côtés de DS mais aussi d’Alfa Romeo, cette dernière avec une orientation plus sportive. L’ambition est de construire des « machines belles, innovantes et électrifiées », dont le design expirmera avant tout la modernité et l’élégance mais sans l’extravagance, qui serait plutôt l’apanage de DS. On est donc dans un positionnement similaire à l’orientation donnée à la fin des années 90, mais avec un design bien plus inspiré. Si l’on se soucie aussi de l’ADN de la marque, la sportivité ne peut pas passer à la trappe, mais, encore une fois, la cannibalisation avec Alfa Romeo doit être évitée.

Trois projets probables dans les cartons

Comme pour sa cousine milanaise, Lancia a 10 ans pour convaincre et se relancer. Trois modèles semblent tenir la corde : un B-SUV, une nouvelle génération d’Ypsilon et une berline du segment C.

La nouvelle Lancia Ypsilon serait le premier modèle à arriver, en 2024, profitant de l’existant déjà très développé au sein du groupe. Elle pourrait être jumelée avec une Alfa du même segment qui remplacerait ainsi la Mito. électrification oblige, l’Ypsilon bénéficierait de la plate-forme eCMP dérivée de PSA, également utilisée par les DS 3 Crossback, Opel Corsa, Opel Mokka, Peugeot 208 et 2008.

Le petit SUV du segment C, que la rumeur baptise déjà Musa du nom du petit monospace compact chic commercialisé entre 2004 et 2012, pourrait partager la plate-forme et les moteurs avec l’Alfa Romeo Tonale qui doit arriver en 2022. Le lieu de production pourrait également être la même usine de Pomigliano. Ce petit SUV serait une première pour Lancia qui s’est arrêtée à l’époque des monospaces compacts, une espèce désormais révolue.

Enfin, la berline se segment C pourrait également être associée à la nouvelle Alfa Romeo Giulietta que concocte Stellantis, dans l’usine de Cassino. D’aucuns rêvent déjà du retour de la mythique Delta, en oubliant poliment la Nuova Delta de 2008. La synergie est là aussi évidente avec la récente DS4 et ses blocs hybrides rechargeables de 180 et 225 chevaux, voire même d’autres variantes plus méchantes. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas avant 2025/2026 que nous pourrions décourir ces nouveaux modèles de diversification.

Notre avis, par leblogauto.com

Comme toujours, soyons prudents sur ces informations où le conditionnel est prédominant. Il faut dire que les tifosis ont été douchés plus d’une fois par les « plans de relance » précédents, mais la donne a changé. Pari audacieux, difficile, mais terriblement tentant ! Lancia a un patrimoine fort et une place importante dans l’histoire de l’automobile, mais le temps fait son oeuvre et le long effacement de la marque oblige presque à repartir de zéro pour reconstruire une image solide.

sources : stampa, automotive news europe, clubalfa.it

(31 commentaires)

  1. Toujours une bonne nouvelle quand on n’abandonne pas un tel patrimoine. En espérant que cette fois sera la bonne…

  2. On en saura peut-être un peu plus le 8 juillet, « journée électrification » de Stellantis, jour où le groupe va communiquer sur son électrification(et devrait parler plan produit pour ses marques) ??? 😮

  3. Il y a une erreur sur le commentaire , si il est prévue un B Suv c’est une base CMP prévue aussi pour le futur Alfa et Fiat et un C suv sur base de la Stla médium

  4.  » Il faut dire que les tifosis ont été douchés plus d’une fois par les « plans de relance » précédents » : Sergio et ses plans fumeux ne sont plus la, ce qui sera annoncé sera concret et reel.
    Après quelle sera l’ampleur du plan, c ‘est une autre question 🙂

  5. « Néanmoins, nous sommes loin, très loin, à des années lumière même des années 70/80 où Lancia signifiait Stratos, Beta Monte-Carlo, Delta HF Intégrale et autre Thema 8.2 »
    Et ne parlons pas de la periode pre-Fiat ou Lancia flirtait avec le luxe et avait une reconnaissance internationale. Hemingway, Gary Cooper ou Greta Garbo ont tous possede une Lancia alors qu’ ils etaient en pleine gloire.
    L’ erreur aura ete de re-positionner la marque en sportive un peu HDG faute de moyens, puis d’ absorber Alfa Romeo qui avait un positionnement un peu similairem quoi que un peu plus HDG malgre quelques errements.
    Je note que les premieres Lancia vont probablement debarquer quand Carlos prendra sa retraite, je ne crois pas a une coincidence…Il va laisser toutes les patates chaudes a son successeur.

  6. On aime Lancia pour ses voitures de Rallye. Mais qui a roulé avec Gamma, Trevi, Prisma, Dedra?

    1. exact, et dans la série delta, la version 1.3 bas de gamme 78 cv avec une finition de FIAT des années 70…? la beta berline?
      bien sur que Lancia en a fait des belles, mais ce n’étaient pas celles qui faisaient du volume

      1. surtout il faut faire la différence entre qui a roulé et qui a acheté! pour ma part, j’ai pas mal roulé avec une Musa et une lybra 5cylindres, mais jamais je n’aurais acheté ca 🙂

        1. c’est aussi la différence entre « je connais Lancia avec son passé glorieux » et « je compte acheter une Lancia prochainement »

          (un petit coucou à scudri.c)

        2. j’ai failli dans les années 90 acheter une Dedra break turboD. luxe à l’italienne à l’intérieur, tracteur à l’extérieur.
          j’ai préféré une ZX 1.8i berline, je n’en garde que des bons souvenirs

    2. Une Delta et une Beta HPE… Je ne les ai pas conservées et je le regrette encore aujourd’hui… Trente cinq ans plus tard !

    3. Moi ! Enfin mes parents qui ont possédé une Trevi 2.0 (championne du monde de vitesse entre deux pompes à essence), une Prima 1.9 Diesel et une Prisma 1.9 Turbo Diesel. J’ai souvenir de routières de bonne facture, mon père ne s »est jamais plaint de la qualité générale de ces voitures.
      L’histoire s’est poursuivie avec une Thema 2.5 TDs et une Kappa 2.4 TD.

    4. Qui a roulé en Lancia ? Ben… moi 🙂
      Je triche un peu, mais d’abord en Autobianchi A112 Abarth (l’ancêtre de l’Ypsilon, les Autobianchi ayant été rebadgées Lancia au cours de la carrière de l’Y10 pour des raisons qui m’échappent). L’arme absolue dans Paris – OK, la Mini Cooper faisait le job aussi, mais l’A112 était plus pratique avec son hayon et surtout n’impliquait pas une visite hebdomadaire chez le kiné 😉
      En Beta HPE Volumex ensuite (et je me flanque des baffes pour l’avoir vendue, un vrai bonheur à conduire tout en étant extraordinairement polyvalente. La seule bagnole que j’ai eue avec laquelle j’ai pu aussi bien m’amuser à limer le bitume de petites routes de campagne qu’aider des potes à déménager ou tout simplement filer sereinement sur l’autoroute)
      Puis en Delta. Une GTie d’abord, puis une HF 4WD, puis une Integrale 16v. (et paradoxalement peut-être, c’est la HF 4WD que j’ai eu le plus de plaisir à conduire. Mais toutes les trois donnaient la banane, avec un chassis au top et surtout des moteurs enthousiasmants)
      En Thema ensuite, l’arrivée de marmots impliquant plus de place. Mais le 2.0 turbo 16v était toujours aussi plaisant, meme dans une voiture plus grande et lourde. Et l’intérieur de la version LX était juste fabuleux (le même que celui de la 8:32, pour la moitié du prix. Et même si un 4 cylindres turbo est loin d’avoir la noblesse d’un V8 Ferrari, les performances n’étaient pas très différentes. Et de toutes façons je n’avais pas les moyens de m’offrir une 8:32, donc autant post-rationaliser 😀 )
      Une Kappa SW (ben oui, SW, les marmots grandissent…) a suivi, avec le « meilleur des deux mondes », puisqu’elle était motorisée par le somptueux V6 Alfa conçu par Guiseppe Busso. Et autant j’appréciais le 2.0 turbo 16v de Fiat-Lancia, autant ce V6 là… tout simplement magique ! Mais la pente commençait à descendre, avec un « bois écologique » qui était du pur plastique moche.
      Changement de paradigme ensuite, puisqu’il ne s’agissait plus d’un achat personnel mais d’une voiture de fonction. Le choix était limité aux constructeurs clients de mon employeur, et je n’avais vraiment aucune envie de rouler en Audi ni en Mercedes, mais alors que je m’apprêtais à opter pour une Peugeot 607 (Excellente voiture d’ailleurs, mais sans le « plus-je-ne-sais-quoi » que j’aimais chez Lancia), j’ai repéré la Lancia Thesis dans la liste des possibles. Esthétique absurdement baroque et positionnement marketing incompréhensible, mais… le confort, le plaisir de conduite, le moteur (le V6 Busso à nouveau, en version 3.2 24v, quasiment le Graal), la finition intérieure… en ont fait mon choix.
      Je soupçonne toutefois le directeur financier de ma boite de m’avoir signalé comme potentiellement fou à lier aux hôpitaux psychiatriques parisiens. Choisir une Lancia plutôt qu’une VW prétentieuse (aka une Audi) heurtait tellement ses convictions qu’il a fallu que j’argumente alors même que la marque était référencée…

      Et ayant quitté cette entreprise pour créer la mienne, et surtout vivant à Paris, ville dans laquelle la voiture est loin d’être le mode de transport le plus rationnel, je circule principalement en transports en commun, en vélo, ou en scooter électrique partagé.
      Les voitures que je conduis pour le boulot sont celles que me procurent les loueurs que je sollicite lorsque j’ai besoin d’une bagnole. (ce qui est d’ailleurs une source éternelle d’émerveillement agacé, en raison du grand écart permanent entre ce qu’on réserve et ce qui nous est fourni)

      Mais… pour les week-ends hors de Paris et les vacances en France, J’ai une Lancia Gamma coupé 2.5 i.e.
      Parce que la ligne est juste magnifique. Un pur chef-d’oeuvre d’élégance classique (surtout en version facelift, avec la calandre Giugiaro)
      Parce que s’il a pu être reproché – à juste titre en termes d’image, et l’image est importante en haut de gamme – à Lancia d’avoir motorisé son haut de gamme avec un « gros moteur d’Alfasud », puisqu’il s’agit d’un 4 cylindres à plat, ce qui était effectivement décalé de la part de la marque qui a inventé le V6, ce « quatraplat » n’en reste pas moins brillant : agréable et facile en conduite coulée, rageur et performant si on « attaque ». Un pur moteur Lancia, en fait, quel que soit le nombre de cylindres.

      Pas vraiment fiable, certes, à l’époque. Mais on sait aujourd’hui corriger les erreurs de conception, et mon coupé Gamma est un vrai plaisir à conduire…

      Est-ce que la nouvelle gamme sera à la hauteur de l’histoire de la marque est un tout autre débat.
      Mais au moins il semble que Lancia n’est plus vouée aux oubliettes.
      Et que ceux et celles d’entre nous qui n’ont pas seulement aimé de loin l’image de Lancia, mais ont eu le privilère de les conduire auront peut-être cette chance et ce plaisir à nouveau !

  7. En gros c’est le positionnement de DS. Et exactement le même marché.
    Du point de vue strictement financier c’est une aberration qui coûterait bien trop cher.

    1. C’est juste des intentions pour éviter de froisser les susceptibilités de part et d’autres des Alpes. A 63 ans Tavares n’a plus que 3 ou 4 ans à tirer avant de prendre une retraite dorée. Après lui le déluge…

    2. C’est quoi la différence, dans 3/4 des cas, entre Audi , VW , Cupra, Skoda ?
      …et est-ce qu’une de ces marques est en difficulté malgré leur consanguinité ?

      1. SGL
        Quand tu as des marques en forme, faisant des gros volumes, alors avec des gros moyens financiers, tu peux te permettre de conserver ces différentes marques.

        Mais chez Stellantis, c’est différent. Alfa, DS et Lancia font du vol rase motte, tant en nombre de modèles que du nombre des ventes. Les moyens financiers sont limités (par rapport à l’ampleur des taches à faire). Relancer, maintenir les 3 marques, c’est disperser ses moyens financiers, c’est de prendre le risque de ne pas donner à chacune assez de moyens pour réussir

        Par exemple, doter Alfa de 5 modèles, et Lancia de 3 modèles, c’est bien. Mais pour le même cout, on peut certainement doter Alfa de 10 modèles, qui pourra alors ratisser large, avoir assez de clientèles pour subvenir à son réseau, indépendant de FCA (ps: on ne vend pas Renault et Dacia côte à côte. Idem pour du premium et généraliste chez Stellantis)

        Je sais, 5+3 ne font pas 10. Mais avoir 2 marques, c’est doubler le budget publicité, le budget compétition. A l’échelle européenne, c’est facilement plusieurs centaines de millions d’euros pour une marque, de quoi concevoir 2 véhicules pour mieux garnir l’offre du constructeur restant, Alfa

        1. Stellantis existe seulement depuis le 16 janvier 2021.
          Pour un début de synergie, il faut attendre un peu plus… 7 ans pour faire le tour des marques
          « Malgré le coronavirus, PSA réalise des bénéfices en 2020 »
          https://www.lopinion.fr/edition/economie/malgre-coronavirus-psa-realise-benefices-en-2020-221270
          extrait : « PSA est le plus rentable des deux constructeurs automobiles français. Il a dégagé sur les six premiers mois de l’année un bénéfice net de 595 millions d’euros, loin malgré tout du 1,83 milliard de l’an dernier à la même époque »

          1. 1.2 milliard de bénéfice par an, pour un groupe « 4eme mondial », c’est très peu

            Supposons qu’il y a déjà une plateforme modulaire, des moteurs, des boites, des trains roulants, etc…. Il suffit juste de jouer au lego pour concevoir une nouvelle voiture. Même pour ça, juste ça, seulement ça, c’est déjà autour de 400 millions d’euros. Si on doit compter l’homologation, le marketing…. alors prévoir plutôt 500 à 600 millions

            Bref, pour nous des simples particuliers, avec nos salaires comme repère, 1.2 milliard €, c’est énoooooorme
            Mais pour un industriel, une multinationale, c’est peanut (et ce, en espérant que les actionnaires veuillent bien renoncer à leur dividende)

    3. Déjà que DS a bien du mal à vivre seul, alors si les responsables de Stellantis veulent lui mettre une concurrence en interne qui va cannibaliser encore plus les ventes de DS !?!

      1. @Frédéric
        C’est peut-être juste un re badgeage sommaire façon lancia-chrysler pour le seul marché transalpin qui est prévu.
        Et dans ce cas ce ne serait pas si déconnant : ds vend péniblement une poignée de voitures exclusivement sur le marché français tandis que Lancia reste une marque assez appréciée en italie pour qu’une antédiluvienne ypsilon arrive à faire un peu de figuration là bas. Mais uniquement là bas puisque la marque a été retirée partout ailleurs.
        Des ds avec un badge Lancia ça fera peut être quelques exemplaires de mieux en plus vendus en Italie que s’ils avaient porté la « marque » ds.
        A mon avis ils n’auront pas trop de deux marques pour écouler la production de ds9 qui sera exportée de chine vers l’europe. Enfin si la production débute un jour bien sûr !

        1. @sweeck
          Je crois plutôt que les ventes de Lancia s’effectueront hors d’Italie et selon l’équipe dirigeante, ce ne sera pas du rebadgeage.

        2. si l’Ypsilon se vend relativement bien en Italie, c’est aussi parce que c’est qu’il est l’unique véhicule de ce gabarit de FCA, prenant place des défuntes Punto et Mito.

          aujourd’hui, il y a les Panda et 500, plus petites (et plus chère avec la 500). Et au-dessus, c’est la Tipo et 500L. Autour de 4m, il n’y a que l’Ypsilon chez FCA

          1. Tout à fait Wizz je te rejoins. Le consommateur local s’en fiche un peu d’avoir Lancia ou Fiat sur le badge

    4. DS est en trop, il va falloir l’accepter. la DS 9 badgé Lancia aurait de la gueule, elle a déjà le style baroque d’une Thesis
      Lancia peut avoir un marché solide en Italie et en Europe car la marque est encore connue contrairement a DS qui n’a aucune légitimité. Mais avec les spécificité Lancia, du luxe à l’intérieur, une pointe de dynamisme = DS
      Alfa doit se mettre sur le marché BMW et surtout ne pas aller sur les plates bandes de Peugeot qui lui doit etre en frontal avec VW
      Fiat doit faire du Dacia, intelligent et pas cher et Citroen du décalé en style ou, pour l’originalité technologique c’est fini.

      si Carlos T a besoin de conseil, qu’il me contacte en message privé

    1. Remarque ça va bien avec l’âge de la clientèle potentielle Lancia qui a survécu au COVID. #okboomer. Aucun avenir comme DS. Mais ça permet de maintenir l’illusion sur les ambitions du groupe et de soutenir le cours de bourse.

      1. Manifestement vous ne comprenez rien à la façon dont les investisseurs réagissent en bourse… si Tavares voulais pousser son cours de bourse, il n’aurait jamais annoncé d’investissement dans Lancia et aurait arrêté DS. Il a sûrement des défauts mais on ne peut pas lui reprocher de gérer à court terme…

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