On retrouve naturellement dans cette Veneno Roadster tous les ingrédients de la Veneno : fibre de carbone, performance, style exubérant, prix hors du commun et quantité très limitée… Comme le coupé, le découvrable fait appel à la fibre de carbone pour sa structure, sa carrosserie et l’habillage de l’essentiel de l’habitacle. Résultat, un poids de 1490 kg seulement. 40 kg de plus que le coupé, mais surtout 135 de moins qu’une Aventador Roadster. C’est plus qu’une P1 ou une LaFerrari, mais moins qu’une 918.
Dans cette peau en carbone bat un moteur bien italien, et Lamborghini n’a pas, au contraire de ses rivaux, fait le choix d’une hybridation, synonyme de poids supplémentaire. Le V12 6,5l développe 552 kW / 750 ch, ce qui est suffisant pour accomplir le 0 à 100 km/h en 2″9 et afficher une vitesse maximale de 355 km/h, identique à celle du coupé, pour un petit dixième de plus pour la mesure d’accélération. La boîte reste naturellement la boîte ISR à 7 rapports, une boîte robotisée fournie par Oerlikon Graziano et qui permet un changement de rapport en 50 millisecondes. La transmission intégrale fait désormais partie de l’ADN de la marque depuis les premières Diablo VT en 1995; elle est donc bien présente (Borg Warner).
Le style a été l’une des principales surprises de la Veneno, poussant à ses limites l’identité de la marque Lamborghini habituée aux design extrêmes depuis la Countach. C’est une marque de fabrique, que le Roadster ne renie bien entendu pas. L’ablation du toit s’accompagne d’un nouveau dessin de la partie arrière, tout en préservant l’arête centrale et son entrée d’air, ainsi que l’aileron réglable.
Le plaisir de conduire à ciel ouvert sera sans concession, comme le design. Vitres échancrées, et aucun système de protection, pas le moindre toit amovible, rétractable, ni même la moindre bâche en vue…
Le coupé a vu sa production limitée à 3 exemplaires, il y en aura 9 pour le roadster. Qui ne sera pas pour autant plus accessible : 10% plus cher à 3,3 millions d’euros hors-taxes. A ce niveau, Lamborghini a le bon goût de ne pas parler de consommation ou d’émissions de CO2, pourtant au cœur de la communication des autres supercars dévoilées cette année chez Porsche, Ferrari ou McLaren… Une façon supplémentaire de se singulariser.
Source : Lamborghini