C’est également lors de cet événement que le dernier né de la gamme Lamborghini a fait son apparition en France. La première française de L’Urus justifiait donc la présence de Stefano Domenicali (Directeur Général de Lamborghini).
Il évoque ainsi la configuration idéale dans laquelle se trouve Lamborghini pour se tourner vers le futur, avec le doublement de la taille de l’usine à Santa-Agata et l’ouverture du nouveau showroom « parisien ».
Pour Edouard Schumacher (PDG du groupe éponyme dont dépend cette concession), l’ouverture d’un tel endroit représente « une fierté et un rêve d’enfance ». « De passer des petites Lamborghini dans la cour de récréation à « être » Lamborghini 30 ans plus tard à travers son groupe ».
Selon ses mots le marché Français sera de plus en plus important pour Lamborghini. L’Urus quand à lui, sera un véhicule différent des Lamborghini connues jusqu’alors pour des clients différents de ceux qui possèdent déjà une Lamborghini mais qui souhaitent absolument adopter l’ADN Lamborghini.
Toujours selon les mots du président, il s’agit avant tout d’une Lamborghini avec laquelle on peut tout faire. Dans les faits l’Urus est avant tout un SUV, dans l’air du temps, aux proportions que l’on mesure mieux en réalité qu’en photo.
Le design exterieur peut être discuté.
Impressionnant ? Oui, l’Urus l’est indéniablement. Joli et élégant? chacun se fera son idée. Très subjectivement, l’Urus est mieux en vrai qu’en photo sans pour autant être à mon goût. Sa couleur de lancement, le jaune « giallo auge » ne va pas forcément dans son sens non plus.
Pour le point positif, le design et l’intégration des poignées des portes arrières, que certains trouvait disgracieux, ne choquent pas lorsque qu’on a le « Ssuv » en face de nous. Il était assez difficile d’observer longuement l’engin, il a rapidement été entouré de journalistes et d’acheteurs potentiels.
L’intérieur quand à lui est exemplaire dans le dessin, dans le choix des couleurs et des matières (ici de l’alcantara noir accompagnés d’insert en fibre de carbone et de surpiqûres jaunes). Toujours dans l’air du temps, le combiné porte-instruments est bien entendu 100% digital, les sièges semblent bien maintenir (à voir une fois en mouvement) et l’espace arrière est plus que correct (je suis un essayeur taille S).
Au delà de l’Urus, le showroom propose un salon « ad personnam » semblable au Tailor-Made que l’on trouve chez Ferrari. Un service qui permet de rendre « sa » Lamborghini plus exclusive qu’elle n’aurait pu l’être à l’origine.
La concession exposait également un exemplaire de la Centenario. La supercar toute de carbone vêtue en hommage aux cents ans de la naissance du fondateur de la marque: Ferruccio Lamborghini. Un sacré chemin parcouru depuis l’époque ou Lamborghini ne produisait que des tracteurs.
Face à elle une Aventador S verde mentis (verte) puis une Huracan bianco icarus (blanche), puis une Huracan Spyder rosso bia (rouge satiné)…qui forment à elles trois un drapeau italien, joli clin d’œil.
La Huracan performante était aussi de la partie.
Puis tout au fond, loin de l’agitation mais tout aussi accessible, la Miura, la mère de toute les supercars à moteur central arrière. Même en 1966, le temps des tracteurs paraissait déjà loin.
La dernière surprise de la soirée et non la moindre était la plus belle voiture de l’année, une A110 garée habilement par Alpine devant la concession.