ça y est, elle est officiellement présentée. Après des mois de teasing et un avant-goût hier, le dernier monstre de Santa Agata Bolognese est lâché dans l’arène. Accrochez vos ceintures, le prendre par les cornes ne sera pas donné à tous.
L’essence de la course
Vous en savez déjà pas mal sur les caractéristiques de cette bête animée par un V12 atmosphérique de 830 chevaux et une aérodynamique plus élevée qu’une GT3, se rapprochant de celle des prototypes, Lamborghini annonçant 1200 kilos de charge à 250 Km/h.
Son nom « essenza » (attention au faux ami, le carburant essence se disant « benzina » en Italien) renvoie au principe cardinal qui a présidé à la conception de cette hypercar de piste : concentrer la quintessence de l’ADN de Lamborghini et de la course, avec un V12 dans la plus pure tradition de la maison, sans le recours au turbo ni à l’hybridation. Aucune concession aux impératifs commerciaux et règlementaires actuels, tout est pensé ici pour restituer une expérience de course pure et dure.
Maurizio Reggiani, directeur technique d’Automobili Lamborghini, a déclaré: «Essenza SCV12 est l’expression ultime du moteur à aspiration naturelle V12, symbole de notre marque depuis 1963. Il s’agit d’un projet dans lequel nous avons combiné la recherche de la perfection technique avec une aérodynamique raffinée, un design futuriste et des solutions innovantes telles que la monocoque en carbone sans arceau interne. Le résultat est une voiture engageante et sans compromis, née pour la course et pour présenter sur la piste les caractéristiques qui ont fait la renommée de Lamborghini dans le monde entier, garantissant des émotions uniques et spéciales pour le conducteur et les spectateurs.
Design efficace et spectaculaire
Le design reprend les canons stylistiques des Lamborghini modernes, avec une voiture trapue, ramassée, tout en lignes anguleuses et tendues. S’y ajoute la géométrie hexagonale des phares avant placés aux extrémités du bouclier, en clin d’œil aux optiques de la Lamborghini Jota des années 70, ainsi que le design en «Y», très présent dans le cockpit : le tableau de bord est enchâssé par une structure «Y» asymétrique en carbone qui encadre le cockpit. L’ambiance course est complétée par des sièges baquet carbone OMP et un volant multifonctions de type F1. A l’arrière, l’aileron réglable et l’énorme diffuseur (qui rappelle celui de la Centenario) affichent clairement les prétentions de ma bête.
L’échappement a été conçu par le spécialiste hautes performances Capristo, tandis que la SCV12 adopte des solutions techniques issues de la course, avec une boîte de vitesses séquentielle à six rapports X-trac porteuse, des suspensions arrière à tige de poussée installées directement sur la boîte de vitesses, des pneus Pirelli slicks spécifiques montés sur des jantes en magnésium (19 ”à l’avant, 20” à l’arrière), et bien sûr un système de freinage Brembo.
Comme nous l’avions récemment indiqué, la commercialisation de cette SCV12, limitée à 40 exemplaires, s’accompagne d’un programme exclusif clé en mains pour les clients, qui comprend notamment un programme de roulage dédié, un service de stockage à Sant’Agata Bolognese pour le club Essenza SCV12 avec garage personnalisé et surveillance H24, ainsi que des programmes d’entraînement athlétique similaires à ceux suivis par les pilotes de course officiels Lamborghini. Le calendrier de la piste débutera en 2021 avec des événements organisés sur de nombreux circuits homologués FIA Grade 1, en présence du staff technique Squadra Corse et avec les conseils avisés d’Emanuele Pirro et Marco Mapelli, pilote d’usine Lamborghini Squadra Corse.
Notre avis, par leblogauto.com
En attendant de connaître le prix qui devrait décorner un bœuf, on ne peut que s’enthousiasmer pour un tel bolide, qui propose un cockpit très futuriste et surtout une mécanique noble qui semble désormais hors du temps ! Comme l’évoquait notre confrère Thibaut hier, on espère aussi que cette hypercar de piste pour clients fortunés n’est qu’un avant-goût d’un prototype de compétition. Sachant que la mécanique ne sera pas la même…
Depuis hier je ne peux m’empêcher de voir une Ferrari BB 512 LM moderne…sans doute le capot qui plonge jusqu’au sol, les « feux » à ras du sol, et l’arrière qui remonte pour laisser la place au diffuseur… Raaaaah !
Hm c’est vrai y a un petit quelques chose
Ou la Porsche 935 Moby Dick.
Bref Raaaah lovely 🙂
SCV sur les plaques d’immatriculation, c’est le code pays du Vatican. Santa Città del Vaticano. Impossible de ne pas voir la main de Dieu sur ce probablement dernier V12 atmosphérique!
Il y a encore des gens qui croient en un dieu en 2020 ?
Ton dieu est dans les priorités que tu donnes à ta vie.
In Money we trust…….
Je vois plutôt une version moderne de la Bertone Carabo (en fait Gandini).
Surement à cause de ce vert venu d’ailleurs et la ligne en coin malheureusement plus tourmentée selon les impératifs aero d’aujourd’hui
Y a de cela oui. https://www.leblogauto.com/2014/06/les-concepts-bertone-alfa-romeo-carabo-1968.html
Mais le nez était haut sur la Carabo.
C’est homologué sur route ?
Ah la la ces Lambos elles me déchirent le cœur. Tout est sublime sur cette auto. La peinture sur l’aile arrière qui simule un décroché est une oeuvre d’art à elle toute seule.
Non. Pure pistarde.
Mais….certains réussissent toujours à faire homologuer leur exemplaire…
Putain quelle caisse ça fait plaisir, je vais aller pleurer en lisant l’article sur la twingo ZE
Mais non mais non….on prend la Twingo Z.E. pour aller au circuit s’éclater avec la Lambo Essenza SCV12, puis revenir comme si de rien n’était. 🙂
Improbable!
Superbe !!!
?
Et si on ne s’appelle pas Roger Dubuis ?
Par contre ce qui me fait vraiment plaisir c’est que vu le programme associée elle ne devrait pas être achetée pour rester dans un coffre le temps de prendre assez de valeur.
la montre est peut-être livrée avec?
Ou alors si on enlève les stickers des sponsors on paient le prix double.
C’est du Lamborghini ! elle me fait penser à une aventador sans phares.
La question qui tue : elle pèse combien ?
La claaasse !!! Groupe VW oblige !