Lamborghini, par l’intermédiaire de son président, Stephan Winkelmann, se dit prêt à faire des efforts sur les émissions de CO2. Une vraie prise en compte de la pollution de l’environnement, mais qui ne devra pas compromettre la marque de fabrique… le bruit !
Une image de supercars !
Les mots de Stephan Winkelmann sont à contre-courant des discours formatés et bien pensants sur l’environnement, mais il va ravir les amoureux de Supercars. « Après le design de nos auto, il y a le son du moteur, la vitesse de pointe et l’accélération de 0 à 100 km/h. Tout cela, c’est l’image de Lamborghini« .
Un changement de mentalités ?
Les directives de l’union Européenne pour faire diminuer les émissions s’adressent à tout le monde. 130g de CO2 / km en 2012, l’objectif est fixé. Ces chiffres s’appliquent au niveau global, c’est à dire pour la gamme de véhicules complets, pas pour un modèle. Concrètement, un constructeur peut proposer un véhicule avoisinant les 200g/km, voire plus, si celui ci est contrebalancé par un modèle propre…
Pour des constructeurs « classique », l’écologie est devenue un axe de communication. C’est une attente des consommateurs d’avoir des véhicules plus écologiques, l’offre va de pair. Mais pour des constructeurs comme Lamborghini (Ferrari, Porsche…), le virage vert va être plus difficile. Avec une histoire basée sur la performance, dur d’intégrer les directives…
Chauffeurs du dimanche !
Stephan Winkelmann dit « réfléchir aux possibilité d’améliorer le ratio poids/puissance, et développe des matériaux plus légers« . Mais le bruit des Lamborghini, il y tient fermement. A la question d’un journaliste, lui demandant si il ne trouve pas dérangeant le bruit de ses voitures dans les rues des villes, il rétorque : « Nos clients roulent majoritairement le week-end. Si on y réfléchit, l’impact sonore est proche de 0″.
Gallardo Superleggera :
Murciélago LP640 Hamann :
Source : Reuters