Pour couper court aux rumeurs de séparation, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi publie un premier plan de relance où chacun aura son rôle bien défini.
Selon le communiqué, « Renault-Nissan-Mitsubishi a défini aujourd’hui un nouveau cadre pour renforcer davantage son modèle économique et consolider sa structure de gouvernance ».
Le but est de redire, si besoin était, qu’en dehors de l’Alliance, point de salut pour aucun des groupes qui la compose. Elle est stratégique et surtout économique.
Ce nouveau cadre doit redistribuer de manière claire les rôles de chacun au sein de l’Alliance. Premier point, Renault, Nissan et Mitsubishi seront chacun référents pour une région précise. A Renault l’Europe, à Nissan la Chine et à Mitsubishi l’Asie du Sud-Est. Cela ne signifie pas que les groupes ne pourront pas vendre dans la région d’un autre, mais que le groupe référent sera leader dans les décisions.
En effet, l’Alliance veut (enfin ?) passer à un modèle décideur/suiveur (ou leader/follower). Dans ce modèle, une et une seule des entreprises de l’Alliance prendra la direction sur une technologie donnée, une région, etc. et imposera ses choix et décisions aux autres.
Cela devrait éviter les aberrations technologiques que l’on a dans l’électrique (la Nissan Leaf et la Renault Zoe n’ont rien en commun et n’existent pas dans la marque soeur par exemple) ou dans l’hybride (Nissan e-Power contre Renault E-Tech). Cela devrait également permettre plus de synergies au sein de l’Alliance et donc générer plus de marge financière.
En Europe, Renault aura la charge des véhicules utilitaires via son usine de Sandouville (bonne nouvelle pour les salariés). Même le futur véhicule Mitsubishi sur base de Renault Trafic à destination de l’Océanie sera développé et fabriqué par l’usine de Seine-Maritime. Enfin, les crédits CAFE (Corportate Average Fuel Economy) des trois entreprises seront mis en commun en Europe dès cette année.
Numéro trois mondial en 2019
Ce nouveau cadre de l’Alliance a été ratifié lors d’une réunion du conseil opérationnel de l’Alliance (Alliance Operating Board – AOB) à Yokohama, au Japon. L’AOB se compose d’un Président, ainsi que de chaque Président ou Directeur Général de chaque entreprise. Les plans de chacun des membres de l’Alliance seront détaillés plus tard, vers mai.
Par ailleurs, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a annoncé en marge de cette réunion de l’AOB que ses ventes ont reculé dans le monde de 5,6% en 2019. Cela représente tout de même 10,16 millions de véhicules vendus mais cela met l’Alliance en 3e position.
Volkswagen retrouve la place de numéro 1 avec 10,97 millions de véhicules vendus en 2019. Toyota se place second avec 10,74 millions d’unités. Tous les deux progressent d’un peu plus de 1,3%.
Notre avis, par leblogauto.com
Difficile de savoir si cette annonce est l’expression du consensus voulu par Jean-Dominique Senard ou si c’est l’expression d’un groupe Renault qui perd la main sur Nissan (ce que lui donne théoriquement sa position capitalistique). Reste à savoir si cette nouvelle organisation se traduira par un rééquilibrage des participations croisées entre Renault et Nissan ou si rien ne changera de ce côté-ci.
Certains évoquent la possibilité pour Renault de vendre une partie de ses actions Nissan pour à la fois réaliser ce rééquilibrage, mais aussi dégager de la trésorerie pour financer la relance. Vu le cours – bas – de l’action Nissan, la vente ne semble pas la meilleure idée en ce moment.
En tout cas, tout cela fleure bon la bonne volonté et le « yaka fokon ». Il n’y a qu’à espérer pour l’Alliance que les volontés se transforment en réalité et que les bureaux d’ingénierie respectent le principe de leader/follower. J-D Senard l’a indiqué, il y a urgence et chaque membre de l’Alliance en est conscient. C’est déjà pas mal.
Volkswagen retrouve la place de numéro 1 avec 10,97 millions de véhicules vendus en 2019….. avec les camions ?
VW à toujours comptabilisé sa division poids-lourds dans sa production. D’où les bisbilles avec Renault pour la place de n°1 mondial (enfin jusqu’à 2019).
Même si on enlève MAN pour VW et Hino pour Toyota, l’ordre est le même 😉 (et après tout Renault n’avait qu’à conserver les bus et les camions hein).
@Thibaut Emme.
Je parlais de l’époque où Renault Nissan était considéré comme n°1 mondial.
« et après tout Renault n’avait qu’à conserver les bus et les camions hein »
Je ne dirais pas le contraire. ?
« et après tout Renault n’avait qu’à conserver les bus et les camions hein »
Oui enfin, sauf qu’on parle quand même des ventes mondiales de VOITURES ! Sinon, dans ce cas-là VW n’a qu’à inclure ses ventes de saucisses, comme ça ils seront sûr d’être premier ptdr
Sauf qu’ils sont quand même devant en enlevant Man (et Hino pour Toyota)….. »ptdr ».
On parle de production de véhicules hein 😉
C’est plutôt une bonne nouvelle, et ça semble tellement logique comme fonctionnement.
Par contre ça va se passer comment sur les autres marché? Ils arrêtent de vendre en Russie, en Inde et sur les continents africain et américain?
On’peut supposer Russie et Afrique=Renault et Amérique=nissan. Comme ça nissan à les deux plus gros marchés du monde cool
Et Ducati …. en page 3 !!! ……. pour faire 12 marques et 10,8.
https://www.volkswagenag.com/presence/investorrelation/publications/presentations/2020/01-januar/January_2020_VWAG_Investor_Roadshow.pdf
Votre avis est toujours négatif sur l’alliance.
Là on a une nouvelle plutôt positive et rassurante pour son avenir et vous trouvez le moyen de venir dire que Renault va perdre la main sur Nissan et de revente d’actions… Qui sont ces « certains » qui disent çà ? Quelles sources ? Parce-que si c’est juste pour propager des rumeurs, à quoi bon ?
Malgré tout l’alliance reste dans le trio de tête des ventes mondiales, les japonais ont l’air de se calmer et Senard fait le job, discrètement ( ce dont ils ont justement besoin maintenant ) et efficacement dirait-on. Bien-sûr les choses ne s’arrangeront pas en un claquement de doigts, mais cela prend une bonne direction, non ?
Alors pourquoi toujours ce pessimisme ?
Heu…c’est une interrogation….pas une affirmation vous aurez remarqué 😉
On a un Renault qui théoriquement avait la main, capitalistiquement sur Nissan.
En théorie, la maison mère impose à la filiale. Quitte à ce que ce soit la filiale qui définit une techno, la développe, etc.
Ici, on nous indique qu’il y a 3 leaders…
Donc légitimement on appelle cela un rééquilibrage des forces. Est-ce qu’il est juste de façade pour brosser les Japonais dans le sens du poil, ou bien est-ce un vrai rééquilibrage et donc Renault (maison mère…) qui perd sa main mise. C’est un avis……vous n’avez pas le même ? OK.
Des technologies différentes avec manque de synergies c’est sur c’est pas très malin. Alors pourquoi pas un leader par marché.
Mais je me demande aussi pourquoi tant de concessions de Renault ? Il y a peut être des accords non portés à notre connaissance
Ou avez-vous vu que Renault perd la main sur sa filiale dans cette information ?
Vous extrapolez sur des rumeurs dont vous ne donnez pas la ou les sources.
C’est limite de la désinformation.
Non, c’est un avis…une interrogation…
Comme d’habitude vous ne lisez pas les réponses et continuer à interpréter comme cela vous arrange.
Donc je répète…Renault a racheté Nissan (43%) et a donc théoriquement le lead. Or que lit-on ici dans le communiqué OFFICIEL (merde comme source on fait mieux ?) ?
Que Renault gardera le lead en Europe, mais que Nissan aura le lead en Chine, et Mitsubishi en Asie du Sud Est…
Vous ne voyez pas la différence entre avoir un leader et avoir 3 leaders ? Si cela ne vous fait pas vous demander si on n’est pas en train de voir ici le début d’une transformation de l’Alliance en direction d’un triumvirat à égalité et bien…..dommage.
Est-ce que nous affirmons ? Non. Nous nous interrogeons. Pas le droit ? Bigre.
« Révolution au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi ? »
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/lalliance-renault-nissan-annonce-une-reforme-de-son-organisation-1167781 Ah merde dites donc, les Echos commence par plus ou moins la même interrogation…
Je viens de lire tout l’article de votre lien dont voici la copie :
« …Les trois constructeurs vont se répartir les développements technologiques et les régions, afin d’éviter les doublons et de réduire les investissements. Des décisions concrètes sont attendues d’ici à mai prochain, afin que chacun puisse annoncer un nouveau plan stratégique à moyen terme.
Révolution au sein de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi ? Réuni ce jeudi au siège de Nissan, à Yokohama, le conseil opérationnel de l’Alliance , qui réunit les dirigeants des trois sociétés, a en tout cas annoncé un nouveau mode de fonctionnement pour le partenariat original qui les unit. « Nous avons défini de nouvelles règles, qui s’appliqueront désormais systématiquement », explique le président de Renault et de l’Alliance, Jean Dominique Senard, aux « Echos ». « Il s’agit d’aller plus vite, d’être plus efficace dans la prise de décision ».
Plus intégrés, Renault et Nissan revoient leurs synergies à la hausse
Concrètement, les trois groupes, seulement liés par des participations croisées, vont se répartir les responsabilités. D’abord, sur le plan technologique. « Il n’est plus question de doublonner les investissements dans ce domaine », explique Jean-Dominique Senard. « Par exemple, la plateforme actuellement développée par Nissan pour la prochaine génération de voitures électriques sera utilisée par les trois constructeurs ».
Ce principe sera généralisé pour toutes les plateformes, les motorisations, et les technologies d’avenir. Chaque ingénierie devra vraiment se spécialiser – quitte à transférer les experts d’un constructeur à l’autre. Ce qui n’était pas vraiment le cas dans le passé : Renault et Nissan ont développé des technologies différentes pour les générations actuelles de voitures électriques ou pour les motorisations hybrides.
De la même façon, chacune des trois entreprises deviendra la « référente » officielle de l’Alliance pour une région : Nissan pour la Chine, Renault pour l’Europe et Mitsubishi pour l’Asie du Sud-Est. « Là aussi, il s’agit d’éviter les doublons. Les constructeurs devront s’appuyer sur l’expertise du référent dans la région. Celui-ci proposera ses choix, et les décisions seront arbitrées au conseil de l’Alliance », poursuit Jean-Dominique Senard.
Le concept est assez clair concernant la Chine : à la peine dans le pays pour le véhicule particulier , Renault s’appuiera désormais sur les équipes de Nissan s’il décide de s’y relancer. Il l’est moins concernant Nissan en Europe, où le constructeur nippon détient une usine géante, à Sunderland (Royaume-Uni). « Il faudra attendre le plan stratégique de Nissan pour que ce soit explicité concrètement », avance une source bien informée.
Plans à moyen terme
Un certain nombre de grands choix devraient être effectués dans les mois à venir, de sorte à permettre aux trois constructeurs de présenter de nouveaux plans à moyen terme « simultanément vers mai 2020 ». « Ces plans seront cohérents entre eux, ils s’appuieront sur des décisions prises au sein des conseils de l’Alliance », dit Jean-Dominique Senard. Pour renforcer la gouvernance, des administrateurs indépendants de chacune des trois entreprises assisteront à ces conseils mensuels.
Renault n’attendra donc pas l’arrivée de Luca de Meo , nommé mardi à la direction générale, pour bâtir son nouveau plan stratégique. « On ne peut pas attendre. Il le modifiera à sa main, mais dans le cadre que nous allons définir avec l’Alliance », souligne Jean-Dominique Senard. Autre annonce effectuée jeudi, les trois groupes demanderont à Bruxelles de les considérer comme une seule entité pour calculer leurs émissions de CO2 – et les comparer aux objectifs fixés dès cette année.
Reste à mettre en musique les grands principes annoncés ce jeudi -certains restent sceptiques. « Cela reste très vague », commente un bon connaisseur du groupe. « Chaque entreprise reste responsable de ses choix devant ses actionnaires, ce qui rend les arbitrages extrêmement complexes ».
« Il y a une volonté commune, l’atmosphère a vraiment changé », assure, de son côté, Jean-Dominique Senard. Après des mois de défiance ayant suivi l’affaire Ghosn, le changement de gouvernance chez Renault comme chez Nissan , l’automne dernier, avait créé les conditions d’une relance véritable de l’Alliance . Il faudra maintenant attendre que des décisions concrètes soient annoncées pour savoir si la confiance est réellement revenue entre les partenaires. Le sujet de l’actionnariat en est totalement absent… C’est vous seul qui amenez le sujet de l’actionnariat en conclusion de votre article. Pour quelle raison ? »
SVP, dîtes-moi où on y parle de l’actionnariat. Nulle part. Par contre, dans le dernier paragraphe, JD Senard parle d’une atmosphère qui a vraiment changé. Pourquoi vous ne le reprenez pas ?
Pour finir, cette nouvelle organisation parée plutôt censée. Que chaque marque ait le « lead » là où elle est la mieux implantée et où elle a la meilleure connaissance du marché me semble logique, non ? Qu’irait faire Renault en Chine où il est inexistant ?
Et votre conclusion « …En tout cas, tout cela fleure bon la bonne volonté et le « yaka fokon… » Donc pour vous l’alliance, qui a vendu plus 10 000 000 de véhicules en 2019, est morte. Sans autre forme de procès. Et on se demande pourquoi les français ne soutiennent pas leurs constructeurs nationaux… ils n’y sont peut-être pas beaucoup aidés.
https://www.japantimes.co.jp/news/2020/01/28/business/corporate-business/inside-nissan-renewed-push-get-renault-cut-stake/
https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-01-23/renault-weakness-hints-at-possible-nissan-stake-sale-citi-says
https://www.nasdaq.com/articles/renault-is-downgraded-to-sell.-citi-says-car-maker-is-running-out-of-cash.-2020-01-23
Au moins trois sources différentes – et sérieuses – qui évoquent l’actionnariat.
Pour le reste, vous inventez encore des mots et des propos qui NE SONT PAS dans notre article.
Veuillez vous en tenir à ce qui est marqué. C’est marqué que l’alliance est morte ? Non ! Alors pourquoi inventez-vous ???????????????
« Reste à mettre en musique les grands principes annoncés ce jeudi -certains restent sceptiques. « Cela reste très vague », commente un bon connaisseur du groupe. » >> ah merde dites-donc….donc quand nous écrivons que cela fait « yaka fokon » ont est de gros vilains, mais là vous trouvez cela suffisamment bien pour faire un copier coller ?
« Concrètement, les trois groupes, seulement liés par des participations croisées, vont se répartir les responsabilités. » >> Sauf que l’un a une participation de 43%, l’autre de 15….c’est du croisé mais l’un est « maître » de l’autre. Or, on annone un changement à égalité avec chacun le « lead »….donc…c’est un rééquilibrage…mais comme c’est les Echos vous n’allez pas leur inventer des propos ? Chanceux qu’ils sont.
L’auto chinoise Nissan qui cartone repose sur les entrailles de la Mégane.
En fait les différences s’opèrent plus entre les USA et l’Europe. Les plateformes européennes, chinoises ou d’Amérique du sud sont mieux compatibles il me semble.
La Sylphy?
Non elle repose sur une architecture Nissan, que la presse appelle CMF…
Le bon la brute et le truand ?? Qui est le truand ??
Carlos sort de la
Oui ? ?
Et pour l’Amérique du Sud? Qui est le référent?
Parlons pas de la région Amérique du Nord.
usine nissan au mexique , usine dacia au bresil.
Il n’y a qu’une usine Dacia, celle de Mioveni en Roumanie
https://group.renault.com/groupe/implantations/nos-implantations-industrielles/
Franchement, vous broyez du noir !
« l’expression d’un groupe Renault qui perd la main sur Nissan » !? 😯
Le groupe est 3eme dans un mouchoir avec les groupes VW et Toyota.
On espère enfin plus de synergie pour 2020.
Des points « nouveaux » sont même positifs en 2019 :
https://www.capital.fr/entreprises-marches/renault-a-gagne-des-parts-de-marche-en-2019-grace-a-dacia-et-lada-1359947
C’est quoi le rapport entre être troisième et voir une filiale possiblement donner des ordres (principe du leader) à la maison mère ?
Imagine-t-on Seat developper sa propre techno et l’imposer à Vw ?
Ou Opel dire à Psa finalement la Corsa-e on va la faire avec panasonic et propulsion ?
Théoriquement depuis le sauvetage de Nissan, c’est Renault qui commandait…là…le discours fait penser à 3 égaux….donc d’une perte de mainmise. Voilà tout.
C’était juste pour souligner les points positifs de l’entreprise… qui sont en réalité bien plus nombreux que les points négatifs.
Un groupe qui frôle la première place avec autant peu de synergie et une gamme relativement ancienne.
Qu’est-ce que cela promet avec une gamme renouvelée et plus de synergie.
Je parie, par exemple, que la Zoe 3 et Leaf 3 auront 80 % d’éléments communs… Comme toutes les autres autos du groupe à terme !
Thibaut, c’est vous qui interprétez de façon négative ce qui est dit dans cet article. Vous confondez actionnariat et organisation.
Si Nissan est plus adapté à la Chine que Renault et Mitsubishi à l’Asie de sud est, c’est logique qu’ils prennent le leadership « marketing et technologique » dans ces régions.
Vous croyez vraiment qu’auparavant Renault décidait de tout seul ? Çà n’est pas un groupe à l’allemande, c’est une alliance. Peugeot dit à Opel ce qu’il doit faire. Renault discute avec ses partenaires de la meilleure solution à adopter.
Derrière çà, ils y a des enjeux financiers et boursiers qui jouent un autre jeu, mais qui n’ont rien à voir dans cet article ni dans celui qui vous sert de référence.
Ah mais bien entendu qu’il y a de nombreux points positifs. On ne vend pas 10 millions de véhicules en faisant des bénef (en temps normal) et en développant des produits en ligne avec la « mode » et ce qui se vend (électrique, connecté, désormais hybride, SUV, citadine, low cost, monospace, sportives, super sportives, etc.).
Reste que l’on peut se demander pourquoi depuis 20 ans il n’y a pas plus de synergies.
Exemple l’électrique…chacun a développé dans son coin, avec des éléments différents…et sans avoir la même vision visiblement puisqu’on a une Citadine avec prise Combo CCS 2 d’un côté, vendue uniquement qu’en Europe.
Et de l’autre une voiture compatible ChaDeMo, autant dire…pour le Japon…
Côté thermique, certains modèles Nissan sont avec la boîte Xtronic alors que du côté de Renault on a de l’EDC…technos différentes pour une fonctionnalité identique….avoir une boîte automatique/automatisée.
etc.
Bref, on verra si le leader/follower fonctionne….pour le moment ce n’est pas trop cela (combien de technos développées par l’un ou l’autre et qui n’est pas reprise au sein de l’Alliance ?).
C’est pour respecter les susceptibilités japonaises ?
La fusion lente, avec douceur évite peut-être le scénario Chrysler Daimler ?
L’avantage de la méthode de faire deux techniques différentes pour la même fonction est chez les militaires une pratique courante… Quand ils ont le budget pour le faire (rarement la France).
L’Amérique et la Russie le pratiquent souvent, si un matériel pose problème sa « doublure » est déjà opérationnelle et en nombre.
Rappelez-vous du fabricant d’airbags (je me rappelle plus du nom) défaillants ou son quasi-monopole à posé d’énormes problèmes.
Ce principe de précaution se justifie parfois… Mais n’est certainement pas la plus économique.
Nissan fait -17 % au 4e trimestre aux USA.
L’occasion d’introduire des Renault dans leur réseau pour combler les pertes !?
…ça ! Cela serait un bel exemple de coopération ! 😉 😀
Comme d’habitude, la balle est dans le camp des Japonais.
Vu l’image qu’à laisser Renault en partant des US, pas sur que ce soit une bonne idée! Et puis pour y vendre quoi? L’invendable Talisman peut-être!?
Les Américains ont moins acheté de Juke. Iront ils acheter massivement des Captur à la place?
Les Américains ont moins acheté de QQ. Iront ils acheter massivement des Kadjar à la place?
Idem pour les Altima et les Talisman….
Et puis, pour vendre des Captur, des Scenic, des Kadjar et autres, Renault devra homologuer ces véhicules, voire les adapter aux normes américaines. Des opérations qui couteront plusieurs dizaines de millions $ par modèle. Pas sûr que les futures ventes de Renault aux USA permettront d’amortir ces couts.
Ben… Pourquoi pas ?
Entre une Juke et Captur, surtout pour des conservateurs comme les Américains, c’est possible !?
De toute façon, tant qu’on n’aura pas (re) essayé, en prenant soin de ne pas réitérer les mêmes erreurs.
Enfin, c’est en France peine perdue… Contrairement au dicton… L’impossible est trop Français, la culture du « c’est foutu d’avance » clore le débat… et ici ça transpire !
Pour le coût de « l’opération » le réseau Nissan existe déjà, le passage aux normes US sont 10x plus facile que les années 80… Tout est une de motivation.
Mais c’est impossible tant que les Japonais ne jouent pas « collectif ».
Mais bien-sûr que c’est encore vague et qu’ils ont un boulot énorme, c’est pas un secret ni une info. Ils commencent juste à reprendre les rênes de l’alliance. Vous croyez que çà se fait d’un claquement de doigt après le bordel que les japonais ont mis ?
Je suis désolé, mais les echos ne parlent nulle-part de rééquilibrage d’actionnariat, relisez l’article. Ils ne parlent que de réorganisation industrielle, de plateformes communes, de mises en commun plus importante et mieux gérées pour économiser. Pas un mot ni un chiffre sur les participations de chacun ou de mouvement en ce sens.
C’est vous qui le dîtes. Pas eux.
Peut-être que Renault veut, ou pas, changer les participations.
Mais RIEN dans cet article que vous reprenez des echos qui vous sert de référence n’en parle.
C’est un commentaire négatif perso et à mon avis dirigé.
Et je ne suis pas d’accord avec çà.
Et je vous le dis.
Je trouvais ça bien que la Leaf soit conçue purement par des Japonais et que la Zoe soit différente.
Ca m’a permit de profiter d’un véhicule de qualité contrairement à la Zoe qui était bof surtout dans les premières versions.
Je ne comprend rien: ce que vous annoncez avait été introduit en….2015
Donc en quoi c’ est nouveau?
Pour 100 Captur vendus dans le réseau Nissan USA, combien seraient des nouveaux clients? et combien seront du cannibalisme interne?
Si vendre des voitures Renault dans le réseau Nissan USA aboutit à des nouveaux clients gagnés pour l’Alliance, alors oui.
Mais si ça se traduit par un gros pourcentage de cannibalisme interne, alors ça revient cher la tentative. C’est comme si les dirigeants de PSA dans les années 90 auraient eu la super idée de vendre des Citroen Saxo dans les réseaux Peugeot à Sochaux….