L’alliance Renault Nissan Mitsubishi a approuvé des projets opérationnels communs

Les trois groupes ont également décidé la création d’un poste de secrétaire général de l’alliance, qui sera chargé de coordonner ces projets sous l’autorité du président de Renault Jean-Dominique Senard, a-t-on appris de même source. Ces décisions semblent marquer un nouveau départ pour ce partenariat paralysé depuis le déclenchement de l’affaire Ghosn il y a un an.

Ces décisions ont été prises lors d’un conseil de l’alliance qui s’est tenu dans la matinée de jeudi au siège de Renault à Boulogne-Billancourt (près de Paris).

Ce conseil créé en début d’année à l’initiative de M. Senard, et qui est convoqué une fois par mois, réunissait les principaux dirigeants de l’alliance. Etaient notamment présents à Paris, outre M. Senard, le nouveau directeur général de Nissan, Makoto Uchida, le président de Mitsubishi Osamu Masuko, la directrice générale par intérim de Renault, Clotilde Delbos (nommée récemment après le limogeage de Thierry Bolloré), le directeur général de Mitsubishi Takao Kato et le directeur des opérations de Nissan Ashwani Gupta.

« On a une liste de grands programmes. On a décidé de nommer un secrétaire général de l’alliance, qui aura une mission de coordination et d’accélération de ces projets », a indiqué cette source, un dirigeant proche de l’alliance. Il a évoqué « une personnalité de très haut niveau », « issue des équipes » de l’alliance et ayant l’expérience des trois entreprises.

Les nouveaux projets lancés jeudi concernent en particulier « la programmation commune des véhicules, le dispositif industriel, les programmes de connectivité, la convergence des technologies », a précisé ce responsable. Ils viseront à mutualiser davantage les coûts entre les trois entreprises de l’alliance afin d’améliorer leur rentabilité.

Par AFP

(18 commentaires)

  1. Je demande à voir.
    L’initiative de Senard est louable mais il est le premier à reconnaître dans une entrevue qu’il a donné à l’usine nouvelle que le conseil de l’alliance qu’il préside n’a aucun pouvoir chez Nissan.
    Selon moi ce comité Théodule va permettre aux deux anciens alliés de reprendre leur souffle.
    Renault doit rapidement en tirer les conclusions.
    Au passage on ne remerciera jamais assez Le Maire pour avoir savonné la planche de Senard.
    PSA lui dit un grand merci.

    1. Je ne pense pas que Lemaire est savonné la planche, au contraire l’époque était mal venue pour créer une fusion entre Renault et FCA du fait que ‘Alliance Renault/Nissan n’allait pas bien. Au final c’est plutôt un acte de sagesse de Renault d’avoir (devoir) laissé tomber cette proposition et FCA, qui avait visiblement besoin d’un pigeon (pardon; d’un sauveur), s’est vite effacé du reste.

    2. Renault n’était pas dans la même urgence que PSA pour signer un accord. La fusion PSA/FCA est un accord d’obligation pour ces deux grands constructeurs: l’un pas assez mondial, l’autre en manque d’investissement et de renouvellement, de fait chacun s’y retrouve. Renault est loin d’être dans cette configuration.

  2. Youpi, peut être une Zoe et Leaf avec les mêmes gênes.
    Il aurait donc fallu la troisième génération pour peut etre avoir la même base.

  3. Pourquoi « Mitsubishi » figure dans le nom de l’Alliance (anciennement Renault-Nissan) ?

    Pourquoi ne pas avoir ajouté « AvtoVAZ » également ?

    1. Nissan détient 37% (de mémoire?) de Mitsubishi, Renault n’en est pas actionnaire direct. AvtoVAZ est détenu pour moitié par Nissan et surtout Renault, donc; oui votre questionnement m’interpelle aussi. Peut-être par le biais des groupes: AvtoVAZ fait parti de Renault mais Mitsubishi ne fait pas parti de Nissan … ? Merci, Bolauto de nous apporter des éclaircissement ou des pistes…

        1. Le but étant, comme lors du rachat de Nissan, de ne pas froisser la susceptibilité du racheté, ie. Mitsubishi.

          1. @ Thibaut Emme

            Si tu admets qu’il y a susceptibilité de la part des Japonais alors tu n’es pas loin de la vérité.
            Ca veut bien dire que ça ne coagulera jamais entre Renault et ses alliés !

        2. Merci Thibault pour cet éclaircissement, j’avais oublié que Renault avait racheté les parts de Nissan. Pour Mitsubishi, je ne savais pas.

  4. Je pense que l’Alliance semble (devoir) évoluer dans le bon sens après les renouvellements à la tête de Renault et Nissan, il était temps car depuis 1 an ça filait mal !

  5. Je pense que si l’Alliance travaille en bonne entente, ils pourront rapidement retrouver leurs premières place rapidement… Ils ont largement le potentiel.

    1. @SGL. Premier ne les intéresse pas ni pour Renault ni pour Nissan. Ce sont les marges et les synergies qui primeront. Carlos voulait être premier et un autre Carlos veut être premier …

    2. Un Franco-Libanais nommé secrétaire général de l’alliance Renault-Nissan.
      Hadi Zablit, un ingénieur franco-libanais actuellement chargé de l’innovation de rupture pour Renault-Nissan-Mitsubishi, a été choisi pour occuper le nouveau poste de secrétaire général de l’alliance automobile franco-japonaise
      Faute de pouvoir remettre Carlos Ghosn, c’est le meilleur choix possible, il n’est pas vraiment Français et ne pense donc pas comme un Français, ce n’est pas un perdant face à Nissan Mitsubishi qu’il faut dompter.

    3. @ SGL
      Tu exprimes un vœux pieux !
      NISSAN ET RENAULT c’est comme mélanger l’eau et l’huile tant que Carlos Ghosn était la pour touiller ça tenait.
      SENARD à prévenu en 2020 il faudra en tirer les conclusions ceci dit tu peux toujours rêver.

  6. Avec le lancement dès l’an prochain d’un crossover électrique Nissan embarquant le moteur d’origine Renault ….. Mitsubishi Electric Corp va faire la gueule à Mitsubishi Motors/Nissan….. d’avoir installé du Français dans du Japonais….. une honte ….

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