Le gouvernement allemand aurait-il remis les pieds sur terre ? Il vient de revoir à la baisse ses prévisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Renonçant ainsi à un objectif considéré souvent comme irréaliste.
Un objectif aux enjeux politiques
« Au cours des dernières décennies, il y a eu des échecs en matière de politique climatique qui ne peuvent être résolus en peu de temps », a concédé la ministre de l’Environnement Svenja Schulze (SPD) dans un communiqué présentant le nouveau plan climat allemand. Laissant ainsi entendre que les renoncements – voire les revirements – actuels étaient dus aux erreurs passées et aux prédécesseurs.
L’objectif des 40 % avait été mis en doute en février dernier durant les négociations menées en vue d’établir une coalition gouvernementale. Néanmoins, durant la campagne, les conservateurs d’Angela Merkel et les sociaux-démocrates du SPD s’étaient engagés à le respecter.
L’atteinte de l’objectif de plus en plus complexe
Désormais, Berlin table sur une baisse de 32 % de ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990, contre 40 % auparavant. En 2016, la baisse observée n’était que de 28 %.
Décidément peu optimiste, le gouvernement allemand prévient d’ores et déjà que l’écart entre l’objectif de départ et sa révision pourrait même s’accentuer.
Raisons invoquées : la surestimation de l’effet des premières mesures prise en faveur du climat, mais également la solide croissance de l’économie et de la population du pays. Histoire de démontrer que tout est loin d’être négatif dans cette histoire … et qu’on ne fait pas de bonne omelette sans casser de bons et bels œufs …
Pas de nouvelle échéance
Si Svenja Schulze indique que le gouvernement allemand doit « de toute urgence » se « remettre sur les rails » pour atteindre son objectif de 40 % « le plus tôt possible », aucune nouvelle échéance n’a toutefois été fixée.
Pour elle les solutions permettant d’atteindre le but sont connues : il s’agit notamment des énergies renouvelables ou de l’électro-mobilité.
Quant à l’avenir des motorisations thermiques, et notamment du diesel intimement lié à l’industrie allemande, c’est un autre et vaste sujet.
Sources : AFP, Le Point
A bien merde alors on nous aurait menti !
ils arrêtent l’exploitation du charbon. !!!
deutsche limitat