L’Alfa Romeo Tonale arrive chez les Carabinieri

Alfa Romeo bénéficie aussi de la commande publique. Alors qu’en septembre, 450 Giulia 2.0 Turbo essence ont été commandées pour les offices généraux de prévention et  secours publics, la berline a fait parler d’elle ces derniers jours, puisque la nouvelle présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, est arrivée à la cérémonie d’investiture en Alfa Romeo Giulia, après de longues années où les allemandes avaient supplanté les italiennes. Mario Draghi roulait en Volkswagen et Silvio Berlusconi s’était affiché en Audi ou en BMW. L’élue italienne, après être arrivée en Audi A6 pour prêter serment, a exigé une berline italienne pour l’investiture. Le patriotisme automobile a le vent en poupe. On se souvient de la polémique quand la Gendarmerie avait commandé des Seat Leon pour remplacer les Megane RS des Brigades d’intervention, avant finalement de recommander des

Les Carabinieri vont ainsi recevoir le nouvel Alfa Romeo Tonale dans la version hybride avec moteur 1.5 160 chevaux. Ces voitures desserviront le Noyau Opérationnel et Radiomobile (RMB) de l’arme, complétant ainsi les berlines Giulia déjà fournies aux Carabinieri, dont des versions QV pour les interventions rapides. Dans cette configuration, le premier SUV hybride de Biscione est capable d’atteindre 210 km/h et d’accélérer de 0 à 100 Km/h en 8,8 secondes.

Alfa Romeo et les Carabinieri, une longue histoire

Les liens entre Alfa Romeo et les Carabinieri sont anciens et aussi fort que ceux qui ont pu exister entre Alpine/Renault et notre Gendarmerie. La tradition des forces de l’ordre a été inaugurée dès les années 50 avec des bolides Alfa Romeo connus sous le nom de « volanti ». Les citoyens se sont vite habitués à les voir autour d’eux, leur donnant bientôt d’autres surnoms : ceux utilisés par la police d’État étaient appelés « Panthères » et ceux des Carabinieri, ou police militaire, étaient appelés « Gazelles ». Deux métaphores qui ont souligné leur puissance et leur agilité.

La toute première « Panthère » fut une Alfa Romeo 1900, construite en 1952. Lui ont succédé ensuite la Giulia Super en 1968, ainsi que sa variante break « combinata », puis les Alfetta 2.0 « Protetta », 90, 75, 155, 156, 159, Giulietta, Giulia, etc. juqu’au Tonale désormais.

 

 

 

(3 commentaires)

  1. Meloni n’est certainement pas ma tasse de thé, mais pour le coup elle a raison : que les dirigeants italiens roulent en allemandes alors que les Alfa Giulia existent était un vrai scandale ! Même en France, où nous ne produisons aucune berline digne de ce nom, nos politiques roulent en voitures françaises

  2. Lourde, sous motorisée et uniquement traction : la police italienne a eu bien mieux.
    Fait amusant, j’ai croisé des Carabinieri à la frontière roulant en… Seat !

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