L’Alfa Romeo Giulietta en détails

La remplaçante de la 147 a été dévoilée pour la première fois au public à l’occasion du salon de Genève. Comme à son habitude, ce n’est qu’à l’approche de sa commercialisation qu’Alfa Romeo nous révèle toutes les caractéristiques détaillées de sa nouvelle Giulietta.

Il n’est guère nécessaire de revenir sur le style de cette Giulietta, qui en étant plus longue, plus large et plus basse (4m35 de long, 1m80 de large, 1m46 de haut) que la 147 adopte une attitude plus posée sur la route. Des proportions plus dynamiques qu’elle confirme en dissimulant, comme toutes les Alfa Romeo à 4 portes depuis la 156, sa poignée de porte arrière dans le montant. Un choix d’autant plus logique qu’elle ne sera pas proposée en variante à 3 portes.

Une carrosserie au design très typé, qui repose sur une nouvelle plateforme. Car contrairement aux Fiat Bravo et Lancia Delta, la Giulietta ne reprend pas la base C-EVO issue de la plateforme apparue sur feu la Stilo. Elle inaugure la nouvelle plateforme baptisée « Compact » du groupe, et qui donnera naissance par la suite à bien d’autres modèles, y compris dans les gammes Chrysler, Dodge ou Jeep. Plus moderne, cette plateforme est censée être aisément adaptables en termes d’empattement et de voies, pour donner naissance à une plus large variété de modèles. Sur le plan des suspensions, si elle reste fidèle à un schéma pseudo-McPherson à l’avant, avec une partie des composants en aluminium, elle adopte un train arrière multibras lui aussi composé en partie d’aluminium.

Sur le plan de la sécurité active, la nouvelle Alfa adopte à son tour le système DNA (ADN en Français…) qui permet au conducteur de sélectionner l’un des trois modes Dynamic, Normal et All Weather. Des modes qui vont modifier le calibrage de la réponse du moteur, du contrôle de stabilité ou de l’assistance de direction. Un système qui se complète ici du PreFill sur le circuit de freinage. Un nouveau système qui vient en fait détecter un levé de pied rapide et met alors le circuit de freinage en pression (sans freiner bien entendu) avant même que le conducteur n’ait posé le pied sur la pédale.

La gamme mécanique est exclusivement composée de motorisations turbocompressées et dotées de Stop&Start, et fait la part belle à l’essence. Une gamme qui début donc avec le connu 1.4 Turbo de 120 ch et 206 Nm, annoncé pour 195 km/h en vitesse maxi, 9″4 pour le 0 à 100 km/h, 6.4 l/100 km en consommation de cycle mixte et 149 g/km d’émissions de CO2. La véritable star de la gamme est le 1.4 Turbo Multiair. Avec ses 170 ch et 250 Nm, il revendique 218 km/h, 7″8, 5,8 l/100 km et 134 g/km.

La gamme est chapeautée par la variante Quadrifoglio Verde, reprenant le 1750 TBI, un 1.8 Turbo avec injection directe. Une version sportive donnée pour 232 km/h, 6″8, 7.6 l/100 km et 177 g/km. Un moteur déjà apparu voici quelques temps sous le capot de la 159 ou de la Brera.

En diesel, on retrouve le 1.6 JTDm de 105 ch et 280 Nm (320 avec le DNA en mode Dynamic). Un moteur qui brille surtout par sa faible consommation : 4.4 l/100 km en cycle mixte, soit 114 g/km pour ses émissions de CO2. Il revendique aussi 185 km/h et 11″3. Le 2.0 JTDm est bien plus performant avec ses 170 ch et 350 Nm. 218 km/h en vitesse maxi et 7″8 de 0 à 100 km/h. Cela dit, sa sobriété n’est pas prise en défaut, car il annonce aussi 4.7 l/100 km et 124 g/km.

Si tous ces moteurs sont associés à une boîte manuelle à 6 rapports, les deux versions de 170 ch, essence ou diesel, pourront aussi adopter la nouvelle transmission Alfa TCT. Il s’agit d’une boîte à double embrayage (de type sec).

La gamme de la Giulietta est relativement simple, puisqu’il n’y a en tout et pour tout que deux versions Progression et Distinctive, chacune proposée avec 2 packs baptisés Pack Sport et Pack Premium. La version « de base » comprend déjà l’essentiel de l’équipement, dont le DNA, et la Distinctive se réserve la climatisation régulée, le volant cuir avec commandes de la radio CD MP3, le régulateur de vitesse, l’accoudoir central, le régulateur de vitesse ou encore les phares antibrouillard. En termes de style, cette version plus huppée se distingue par le chrome cerclant les vitres latérales, ou encore la finition de la planche de bord façon magnésium. Un élément qui sera au choix remplacé en option par un autre blanc glacier, rouge Alfa ou en aluminium brossé.

Le Pack Sport permet d’adopter une suspension plus ferme, des jantes 17 ou 18″, bas de caisse latéraux, pédalier sport, sièges sport habillés de cuir et micofibre, insert de tableau de bord en aluminium et masques de feux foncés. Le Pack Premium se concentre sur le contenu plus que sur le style : phares bi-xénon adaptatifs, système Blue&Me avec Bluetooth, prise USB, aide au stationnement arrière, rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement et rétroviseur intérieur électrochrome. Cela sans compter les 8 types de jantes, les 9 teintes de carrosserie et le catalogue d’options dans lequel le client piochera son toit panoramique, le GPS intégré ou le Blue&Me TomTom, le système audio Bose.. La version Quadrifolgio Verde est un modèle à part entière.

Source : Alfa Romeo

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