Une gamme complète
Après avoir lancé Zarooq Motors aux Emirats Arabes Unis puis Laffite Supercars aux Etats-Unis, Laffite Automobili, comme le laisse deviner son nom, est basé en Italie. Très ambitieuse, et n’hésitant pas à annoncer une vraie « révolution », la marque a révélé pas moins de cinq modèles de supercars et hypercars électriques, des « modèles de compétition homologués pour la route ». En effet, quoi de mieux que le cadre d’un grand prix de F1 pour lancer une marque qui porte le nom d’un pilote emblématique des années 70-80.Chacun des modèles doit être construit entre 24 et 26 exemplaires, assemblés en Italie sur la base de monocoques en fibre de carbone et dont le design provient d’un certain Giugiaro. Et oui…
« Pour Bruno comme pour moi » déclare Pascal Cohen, cofondateur et CEO de Laffite Automobili « notre volonté première a été de créer une marque qui réunisse la grande famille du sport automobile. C’est quelque chose d’unique, d’historique. C’est pourquoi j’ai eu tout de suite à coeur de ne pas produire une, mais trois voitures et de constituer immédiatement cette gamme transversale de produits aussi exceptionnels. Nous sommes les seuls à ce jour à offrir ces trois types de voitures dont deux sont positionnées dans deux segments totalement novateurs, la LM1 et l’Atrax. Nous voulions répondre aux attentes très différentes de nos collectionneurs.
Du gros SUV des sables à l’hypercar échappée des Hunaudières
Dans la famille Laffite Automobili, vous trouverez l’Altrax, qui reprend sans nul doute des bases des Zarooq Sand Racer et du G tech XRoad dévoilé en 2020.Il développe 1167 chevaux et 2500 Nm de couple pour 2,2 tonnes. Si l’intérieur est minimaliste, l’extérieur se veut intimidant. Une sorte de gros SUV coupé de 5 mètres de long, 2 mètres de large et 1.50 mètre de haut, campé sur d’énormes roues, avec une roue de secours sur la version de base et une version « Stradale » offrant plus d’espace de rangement. La garde au sol est réglable tandis que l’aileron arrière et le diffuseur sont mobiles. Les portes s’ouvrent en élytre et dévoilent une rangée de trois sièges. La fiche technique annonce 240 Km/h, le 0 à 100 en 3.8’’.
La Barchetta Roadster, existant aussi en coupé, est moins puissante d’après la fich technique (586 ch, Couple de 990 Nm) mais offre le design le plus déroutant, digne d’un concept car. D’ailleurs, ce n’est pas étonnant, cette Barchette s’inspirant fortement du concept Bandini Dora présenté en 2020 par le bureau de style GFG des Giugiaro père et fils. Elle se caractérise par une ligne très basse et surtout deux arches qui joignent les extrémités de la voiture, tandis que sur le coupé, les deux places conducteur et passager s’apparentent à des cockpits de prototypes avec une bulle en aluminium s’inspirant du Halo implanté sur les F1. Pesant 1700 kilos, elle promet 390 kilomètres d’autonomie.
Enfin, le clou du spectacle est l’Hypercar LM1, un véritable prototype de type LMP1 avec sa ligne surbaissée (5.20 mètres de long et 1.06 mètre de haut !), ses pontons, ses prises d’air multiples, son immense aileron arrière flanqué d’un aileron de type requin et des passages de roues aérodynamiques. Annoncé à 2,4 millions $, la LM1 promet 1151 chevaux, 1600 Nm de couple, 350 Km/h de v-max et un 0 à 100 en 1.98’’. Par contre, 410 kilomètres d’autonomie, on peut en douter…
C’est probablement faux l’ami Pierre …du moment que le pognon est là …l’industrie auto sait faire…et les clients à pognon sont là aussi !!
Pensez industrie !!
Au vu de l’expérience de ses gars, et à leurs noms…c’est imprudent de parler d’arnaque !
la version avec les arches pique vraiment les yeux XD