La Seat Exeo en détails

La nouvelle Seat Exeo n’est peut être pas la plus attirante des berlines du segment, mais elle marque néanmoins l’entrée de la marque espagnole sur le marché des familiales du segment D/M2. Et même si les mauvaises langues peuvent dire que Seat fait les poubelles d’Audi, cette ancienne A4 a encore de beaux restes…

Seat ne se cache d’ailleurs pas de cette récupération, évoquant ce point dans son dossier presse en précisant que le transfert des outillages depuis Ingolstadt a été achevé en 8 semaines et 1200 rotations de camions jusqu’à Barcelone.

Tout ou presque a déjà été dit sur le style de cette Exeo qui doit se contenter de retouches peu onéreuses pour forger son identité par rapport à l’Audi A4 de génération B7 dont elle est issue. Toutes les pièces de carrosserie du profil sont inchangées, et seuls capot, phares, bouclier avant, porte de coffre arrière et bouclier arrière ont été modifiés. Le changement le plus coûteux ayant probablement été le changement d’implantation des rétroviseurs, désormais du type drapeau comme sur les autres Seat. Cela dit, le résultat n’est finalement pas désagréable à l’oeil, pas non plus démodé et la parenté avec l’Ibiza est flagrante, avec le nouveau style Seat en flèche.

C’est sans doute à bord que la parenté avec la gamme Audi est la plus flagrante. Malgré un volant Seat, difficile de ne pas reconnaître une Audi avec cette planche héritée directement de l’A4 en déclinaison cabriolet avec ses aérateurs circulaires. Cela permet à Seat d’afficher d’emblée une qualité de finition du plus haut niveau.

La gamme comporte trois niveaux de finition, Reference, avec intérieur gris et noir, Style, proposée en gris / noir et beige / noir, et enfin Sport dotée d’une ambiance intégralement noire, y compris les inserts décoratifs laqués. L’équipement de série comprend dès la version de base les multiples airbags, au nombre de sept dont un airbag de genoux pour le conducteur, les airbags latéraux arrière restant en option sur toute la gamme. Il faut aussi y ajouter la climatisation à 2 zones, l’ordinateur de bord ou l’autoradio CD. L’essentiel, mais sans fantaisie.

La version Style gagne un siège passager réglable en hauteur, le régulateur de vitesse, un éclairage intérieur plus complet, les rétroviseurs rabattables, l’aide au stationnement arrière, le fonctionnement automatique des essuie-glaces et des phares, un pare-brise acoustique avec bande surteintée, volant cuir, accoudoir central, tapis de sol, compartiment réfrigéré dans la boîte à gants, alarme, système de surveillance de pression des pneus, jantes alu 16″. Un équipement qui est donc déjà nettement plus complet.

La Sport part de la version de base et y ajoute les jantes 17″, le volant cuir, le siège passager réglable en hauteur, l’accoudoir central, les sièges sport, le régulateur de vitesse, l’alarme et le système de surveillance de pression des pneus.

La liste des options est assez longue puisque l’on y trouve diverses jantes jusqu’au 18″, les phares bi-xénon à éclairage adaptatif, les sièges avant à réglages électriques, l’intérieur cuir, le système de navigation, les sièges chauffants, le toit ouvrant, le double vitrage latéral, les connexions USB et iPod, l’attelage…

Pour la gamme des motorisations, on retrouve d’une part une gamme essence reprise de l’Audi A4, et d’autre part des diesels remis au goût du jour. Ainsi, les trois moteurs essence sont bien connus, avec le 1.6 102 ch en entrée de gamme, suivi du 1.8 Turbo 20 soupapes de 150 ch et en moteur de pointe le 2.0 TFSI 200 ch qui faisait également les beaux jours de la Golf V GTI. L’Exeo ne bénéficie donc pas des derniers moteurs essence, 1.8 TFSI de 160 ch ou 2.0 TFSI de 211 ch que vient de recevoir la Leon. Malheureusement, tous ces moteurs seront soumis à malus, puisque le 1.6 est annoncé à 175 g/km de CO2 (7.5 l/100 km), le 1.8 à 184 (7.9 l/100 km) et le 2.0 à 179 g/km (7.7 l/100 km).

Pour le diesel, c’est bien entendu le 2.0 TDI qui est à l’honneur. Mais normes de dépollution Euro V oblige, Seat a adopté les versions à rampe commune, de 140 ch et 170, et non pas ceux à injecteurs pompe qu’utilisait l’A4. Une version 120 ch devrait venir compléter cette gamme par la suite, afin d’abaisser le tarif d’entrée de gamme en diesel et mieux pénétrer le marché des flottes, essentiel dans ce segment. Ils sont annoncés à respectivement 143 g/km (5.5 l/100 km) et 153 g/km (5.9 l/100 km) et ne seront donc pas soumis à malus écologique. La version 120 ch devrait abaisser ces chiffres, et donc abaisser son niveau de taxe sur les véhicules de société.

Une lacune à souligner, l’absence totale de version dotée d’une boîte automatique ou même DSG.

La composition détaillée de la gamme comporte 12 versions, avec le 1.6 indisponible en version Sport, et les 2.0 TFSI et 2.0 TDI 170 ch non proposés en version de base Reference. Les tarifs en France seront connus à l’approche de la commercialisation, prévue à la fin du mois de mars.

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