La Rolls-Royce Hyperion ( encore ) en photos

Cette année, le concours délégance de Pebble Beach aura été loccasion de découvrir deux des autos les plus folles de tous les temps. Bugatti venait avec sa Veyron Grand Sport et Pininfarina y amenait son modèle unique confectionné pour un client sur base de Rolls-Royce DropHead, lHyperion.

Hyperion était le nom dun Titan dans la mythologie grecque et il faut bien avouer que la référence nest vraiment pas usurpée : En prenant comme base lénorme DropHead, on pouvait être sûr  que le résultat allait être grand, très grand.

Cependant, après les overdoses successives des deux DropHead vues plus tôt ( la dorée puis la jaune ), cette DropHead là est à mille lieux dêtre vulgaire : Et pour cause, elle est le fruit de la division des produits spéciaux de Pininfarina, déjà auteur de la sublime P4/5 commandée par James Glickenhaus il y a quelques années sur base dEnzo.

Commandée par Roland Hall – qui est connu pour son admiration envers la marque à la petite statue sur le radiateur – lHyperion devait évoquer les grandes heures de lautomobile des années trente. Cette évocation passait par un arrière tronqué et une ligne de toit très basse. Lhabitacle perd ses deux places arrières mais le tableau de bord reste strictement identique à celui dune DropHead standard. Identique à un détail près : Le petit chronomètre construit spécialement par Girard-Perregaux qui orne linstrumentation de bord et qui peut être porté comme montre avec son bracelet correspondant.

La mécanique est elle aussi identique à celle dune DropHead normale : On retrouve le V12 de six litres trois quarts qui, grâce à ses 453 chevaux et malgré un poids sans doute pachydermique, permet au monstrueux cabriolet de passer de 0 à 100 kilomètres / heure en seulement 5,6 secondes.

Un magnifique objet unique qui pose maintenant dans un cadre typiquement anglais entre gazon, nuages et épais brouillard.

Et vous, comment auriez-vous vu votre Rolls-Royce?

Galerie : La Rolls-Royce Hyperion

Source : Motorauthority

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