Cette dernière arborera une livrée F.A.T International blanche et rouge, rendant hommage à la victoire dans la Sarthe, en 1994, de la Porsche 962 Dauer de Yannick Dalmas, Hurley Haywood et Mauro Baldi, qui était ornée de cette même décoration. Dans les années 80 et 90, les Porsche d’usine du Joest Racing utilisaient cette livrée bien aux 24 Heures du Mans qu’aux 24 Heures de Daytona. F.A.T. International était une entreprise française de logistique.
Le blanc et le rougede FAT accompagnera donc tout au long de la saison le Suisse Neel Jani, le Français Julien Andlauer et le Britannique Harry Tincknell, les trois pilotes de l’écurie Proton Competition qui a terminé troisième de l’édition 2023 du Petit Le Mans devant les 963 officielles du Porsche Penske Motorsport.
Une 962 Dauer très maline
En 1994, Porsche avait été très malin. L’histoire de la 962 LM remonte à 1993, lorsque Jochen Dauer présente au Salon de Francfort une version homologuée pour la route de la 962 C, l’ultime version du prototype que le constructeur avait engagé en Groupe C à partir de 1984. Ce prototype avait signé la victoire aux 24 Heures en 1986 et 87, avant d’être peu à peu débordé par les nouvelles Sauber-Mercedes, Peugeot 905 et autres Jaguar XJR. Baptisée Dauer 962 Le Mans, cette supercar extrême, pas vraiment à mettre entre toutes les mains, attire l’attention de Norbert Singer, l’homme qui a conçu toutes les Porsche victorieuses au Mans jusqu’alors.
La marque va tirer parti d’un changement de réglementation. En effet, le Groupe C ayant sombré en 1993 avec l’explosion des coûts, la désertion des constructeurs et la disparition du championnat du monde, la réintroduction au Mans des voitures dérivées des GT de route, la catégorie GT1, offre l’occasion à la 962 de se relancer, par un subterfuge technique qui n’est pas sans rappeler la naissance de la légendaire Porsche 917 en 1969. A cette époque, 25 exemplaires devaient être construits pour son homologation en catégorie « sport », contournant ainsi la limitation de la cylindrée des prototypes à trois litres. En 1994, l’ACO a été très permissif et a tout fait pour attirer de nouvaux concurrents…un seul exemplaire de route suffit pour l’homologation ! Chez Porsche, on a toujours su exploiter les failles. Comment remporter la course avec une vieille voiture, amortie depuis longtemps, et faire un joli pied de nez à la FIA, qui avait tout fait aussi pour casser la domination Porsche !
Un accord est conclu avec Jochen Dauer pour l’engagement en 1994 de deux 962 LM, dont l’exploitation est confiée à Reinhold Joest. Sans concurrence dans la catégorie, et la classe LMP1 n’ayant pas attiré de gros constructeurs sauf Toyota, la première participation en tant qu’équipe d’usine de Porsche depuis 1988 s’achève sur une treizième victoire, grâce à Yannick Dalmas/Mauro Baldi/Hurley Haywood, et la troisième place de Thierry Boutsen/Danny Sullivan/Hans Joachim Stuck.
Au final si Toyota avait gagné en 94, ça serait aussi une Groupe C qui aurait gagné, sauf que celle la est pas déguisé
Désolé !
Le PREMIER métier d’un Ingénieur est de lire le Règlement !!!
TOUT ce qui n’est pas Formellement interdit est autorisé .
il est de la responsabilité de ceux qui écrivent le Règlement de prévoir toutes les Turpitudes…
Gordon MURRAY + LAUDA + BERNIE = ALFA Ventilateur !!
Version + récente , Ross BROWN + Jenson ….Y en a-t-il un qui soit NUL ? NON bien sûr.
PS : Pour les + jeunes, la Photo des 25 PORSCHE 917 à la UNE de l’AUTO JOURNAL fût un choc.
MAis quand on a vu STOMMELEN et ELFORD quitter la grille en épi, ce fût Géant.
à bientôt pour les souvenirs de vieux qui ont eu la Chance de le voir en direct !
Et je vous épargne le double Chassis de la LOTUS 78
Sympa
?