La Polestar 2 entre en production, les usines chinoises redémarrent

  • Polestar 2 : Production uniquement en Chine, lancement en Europe à l’été 2020 dans certains pays

  • Reprise progressive de la production de toutes les usines automobile en Chine, mais inquiétudes dans le réseau

Au salon de Genève 2019, Polestar dévoilait son second modèle. Une Polestar 2 qui est en réalité le premier modèle de grande diffusion de la marque lancée par Volvo et Geely. Le coupé 1 est en effet particulièrement élitiste dans ses tarifs, et limité en volume de production.

Un peu plus d’un an après cette présentation, c’est le début de production. Un démarrage retardé de quelques semaines en raison de la crise sanitaire. C’est que le crossover électrique ne sera assemblé que dans l’usine chinoise de Luqiao. Polestar, dont on ne sait plus trop s’il s’agit d’une marque suédoise ou chinoise, est en effet totalement implanté en Chine : siège, usine…

Reprise d’activité en Chine

Ce démarrage pourrait être anecdotique, en n’étant que le lancement d’une production parmi tant d’autres. Même s’agissant d’une nouvelle marque ou in-fine du premier modèle électrique de Volvo. Mais il est surtout symbolique d’un progressif retour à l’activité des usines automobiles en Chine.

Fin janvier, les usines sont mises à l’arrêt pour les traditionnels congés du passage à la nouvelle année. Et dans la foulée interviennent les diverses mesures sanitaires liées à l’épidémie de cornavirus, avec des régions entière confinées. Depuis mi-février, certaines usines ont repris leur production. Y compris dans les zones confinées, mais avec des contrôles sanitaires très strictes.

Les premiers à reprendre, pour donner l’exemple, ont été les grands constructeurs chinois, Greatwall, Geely, BYD. Ou des marques implantées dans la région symbolique de Pékin. A l’approche de la fin du mois de mars, 90% des usines ont redémarré. Mais à un rythme moins soutenu.

C’est qu’il faut à présent que les clients reprennent la route des concessions. Après une chute du marché de 80% en février, mars ne devrait guère être plus florissant. Et une guerre des prix s’annonce. Les constructeurs vont en effet tous chercher à relancer leur machine industrielle en assurant des volumes. Greatwall a d’ailleurs déjà indiqué qu’il ne comptait pas s’impliquer dans une telle guerre des prix. C’est que certains constructeurs chinois ont déjà toutes les peines du monde à faire grimper le prix de leurs modèles au fil des ans, et ne souhaitent pas sacrifier tous ces efforts…

Notre avis, par leblogauto.com

Alors que les constructeurs européens ou américains sont tous « paralysés » depuis le début du mois de mars et l’annulation du salon de Genève, l’activité reprend peu à peu en Chine. La production reprend, les nouveautés prévues pour le salon de Pékin sont de sortie. Reste donc à convaincre les clients. Pour cela, les autorités commencent à mettre en place des mesures de relance, dont le maintien des aides à l’achat pour véhicules électriques.

(28 commentaires)

  1. Pas de production en Belgique? Même avec la guerre commerciale entre les USA et la Chine?
    Seulement XC40 pour les belges en attendent les L&C.

    1. Bah oui quand même… car malgré le bashing habituelle autour de la marque DS, la DS9 à donner globalement une très bonne impression au milieu automobile.
      Donc, malgré la « tare » d’être fabriqué en Chine, la base de la 508 est excellente et les modifications spéciales DS ne sont pas moins bonnes.
      Difficile de faire une mauvaise voiture dans ces cas-là !

  2. Le Maire a dit d’acheter français

    Auriez-vous LBA une liste des autos fabriquées en France ?

    Kangoo
    Master
    308
    Micra
    Yaris
    etc….

    Et moteur-boite qu’on puisse faire notre choix

      1. J’espère que stagiaire sera réveillé quand le livreur DHL sera là, pour réceptionner les moteurs qui viennent d’Allemagne.

      2. Par ordre alphabétique de marques (grands constructeurs uniquement) :

        Alpine A110
        Bugatti Chiron
        Citroën Jumpy / Space Tourer
        Citroën C5 Aircross
        DS 3
        DS 7
        Fiat Talento
        Mercedes Citan
        Nissan Micra
        Nissan NV250
        Nissan NV300
        Nissan NV400
        Opel Grandland X
        Opel Movano
        Opel Vivaro
        Peugeot 308
        Peugeot 3008
        Peugeot 5008
        Peugeot Expert / Traveller
        Renault Kangoo
        Renault Master
        Renault Trafic
        Renault Scenic
        Renault Talisman
        Renault Espace
        Renault Zoe
        Smart Fortwo
        Toyota Yaris
        Toyota ProAce

        Après reste la question fondamentale : entre la production en France d’un modèle conçu à l’étranger et la conception en France d’un modèle produit à l’étranger. Le mieux est un modèle conçu en France et produit en France bien entendu…

        1. Qui fabrique les modèles en France aussi ? Si c est pour r que ça parte au Maghreb pas la peine . On le voit très bien avec les soucis rencontres des agriculteurs . Pas de saisonniers payés au lance pierre pour faire le taf. Et c est pas Lemaire qui va convaincre les sans emplois d aller les aider …

    1. Acheter français… c’est aussi, voire plus encore, acheter la conception française !
      La R&D est fondamentale !
      …dans ce cas, une Dacia Logan c’est 50 %, au minimum, français …et peut être plus encore qu’une Yaris Made in France.
      En fonction de la valeur ajoutée.

      1. @SGL : l’usine de Tanger qui produit les Dacia utilise plus de 8.500 personnes.

        Je t’invite à aller prêcher la bonne parole devant quelques ouvriers français qu’il vaut mieux de la R&D française au Technocentre qui a pour effectifs pour l’ENSEMBLE de l’Alliance :
        EFFECTIFS :
        10 893 salariés au 31 décembre 2018
        67 nationalités
        22,5 % de femmes
        66,4 % d’ingénieurs et de cadres

        Bon courage 😉

        Et si tu suis les résultats scolaires, tu découvriras que 66,4% des petits français ne sont pas amenés à être ingénieurs. Il FAUT des usines aussi en France. Quelles soient de constructeurs nationaux ou non (si les autres nations ne sont pas aussi nationalistes que toi)

    2. @axsport. Perso je suis pour la fabrication nationale, mais dans notre monde tout est un global, alors pourquoi pas acheter européen à défaut de trouver du 100% français. Perso une Renault avec de l’acier italien, des élément allemand un assemblage espagnol et une technologie française me va bien.
      Après quid des véhicules européen, en sachant que toute façon plein de matériaux viennent de chine.

      1. @jdg : merci, en voici un enfin qui considère l’Europe comme une solution de marché et non pas la seule France. Car soyons réfléchis, si demain les autres pays font de même, oubliez l’expansion PSA vers les USA ou la Chine, oubliez tout simplement la viabilité des constructeurs nationaux.

        Ce qui est à sanctionner éventuellement est la délocalisation de la production pour laquelle différentes raisons/actions sont à considérer (grèves, flexibilité, coûts sociaux,..).
        Si demain l’Europe forte met en œuvre des taxes d’importation des pays hors Europe, quels que soient les lieux de production européens, le niveau de vie va finir sous une génération à s’équilibrer entre nations et la Roumanie ne fera plus concurrence interne à la France.
        Par ailleurs, il faut relativiser les surcoûts de la main d’oeuvre française sur un objet peu manufacturé mais beaucoup plus aujourd’hui robotisé. (J’avais reçu l’information d’une part de 6 à 8% lié à la main d’oeuvre sur la valeur de production d’une voiture. Une main d’oeuvre moins chère de 50% en vaut la peine, une main d’oeuvre moins chère de 10% et des frais de transport, nettement moins).

        En production pure, une voiture met moins de 24 h à être produite. Au coût horaire du/des travailleurs et superviseurs qui ont été utilisés, on est à 1000€ à tout casser sur une 308 (ce qui revient à 8% de sa valeur de construction je suppose). Une différence de coût de main d’oeuvre est-il justifié sur le prix d’achat client ?

        Maintenant, si on souhaite diminuer le prix d’achat, la vente par Internet me suffit amplement. L’avis et l’intérêt du vendeur, je le cherche toujours pour mon profil d’achat.

        1. Non mwouais
          Les 6-8%, c’est souvent l’assemblage final chez le constructeur, et non la totalité de la main d’oeuvre ayant servi à fabriquer tous les composants et assemblage de la voiture

          Exemple 1: Le conglomérat Wizz Inc
          Je suis un constructeur « à l’ancienne ». Je fabrique tout par moi même. Et donc l’acier, le moteur, la boite de vitesse, le chassis, la carrosserie, les vitres, les plastiques, les jantes, les pneus, R&D, etc… Il y a donc beaucoup d’employés dans mon groupe, donc beaucoup de main d’oeuvre. Il y a beaucoup de coût main d’oeuvre dans le cout final de la voiture que je fabrique

          Exemple 2. Je « recentre » mes activités, deviens Wizz Automotive
          Par la suite, je me modernise, et externalise un maximum de postes. Désormais, je me fournis en pneus chez Michelin, en acier chez Tata Steel, les vitres par St Gobain, les plastiques par Plastic Omnium, les moteurs par Toyota, la R&D par Segula Technologie (qui a repris le département R&D de Opel Russelheim). Tout arrive par camions vers le seul site qui me reste: l’assemblage. Désormais, le cout de la main d’oeuvre ne représente presque rien dans le cout final de la voiture…

          J’ai réussi à diminuer MA masse salariale.
          Mais la quantité de travail, de main d’oeuvre au total, ça n’a pas changé (voire même augmenté, avec ce flux de camions amenant les composants de tout l’Europe, voire au-delà)

          1. @Wizz : je parlais bien des chaînes de montage +assemblage) qui sont délocalisées hors Europe pour un avantage constructeur sur la masse salariale assez faible relativement au prix de vente du produit. Tout en restant conscient de mon biais utilisé coût MO/prix de vente.

            Évidemment qu’en supprimant les concessionnaires, on peut facilement regagner ce différentiel de 500€/voiture, évidemment aussi que la concurrence usera de la même stratégie et bénéficiera de la MO pas chère et de la vente sans concession de vente et donc que ceci n’est pas LA solution.

            LA solution est d’acheter dans une zone géographique étendue avec un mix d’acheteurs large des produits transformés par des outils, énergies, contraintes environnementales et coûts de MO similaires, càd une Europe assez large.
            Si le concept de l’Europe est joué par tous sans nationalisme (minimum de …), alors le marché s’auto equilibrera et les niveaux de vies et coûts MO seront suffisamment similaires.
            Répartir les usines de production deviendra stratégique avant d’être financièrement intéressant. Au bénéfice de tous (personne ici pour dénoncer Toyota en France comme n’ayant rien à faire en France, non ?).

      2. les matériaux ne viennent pas de Chine : une voiture est composée en majorité d’acier, bien européen

      1. Je pense que le gars qui met un -1 à cette question doit être proche de la déficience mentale. (pour rester poli)
        La question était aussi sincère et sans arrières pensés.

      2. Cela dépend des surfaces. Visiblement il résiste plusieurs jours sur le verre ou l’acier…

    1. TKT les voitures sont stockées sur le parking de l’usine le temps d’en avoir assez, puis envoyées par bateau, puis transportées par camion. Alors ca doit bien prendre plus d’un mois 🙂

    2. ça dépend si tu connais (le test) les personnes qui ont amené les voitures depuis le parking au bateau, puis si tu connais les marins, puis si tu connais les dockers à l’arrivée, puis si tu connais le chauffeur du camion….

      yapakeu les Chinois qui ont le virus

      1. Les vendeurs de voitures ont d’ailleurs d’autres virus, je ne leur sers que le plus rarement la main 😉

  3. Ils disent avoir mis des mesures strictes pour la production de cette voiture en Chine même si la construction d’automobiles sont arrêtes à cause du Covid-19.

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