La version présentée par Kia est la « GT-Line ». Evidemment, elle n’a de « grand tourisme » que le nom car c’est toujours la puce de 3,60 m que l’on a là. C’est d’ailleurs l’une des dernières survivantes d’une taille qui aura bientôt disparu en thermique.
Selon Kia, l’extérieur a été redessiné avec « fun ». Le « fun » c’est un côté Niro ou Sportage, deux SUV à la face avant déconstruite. Ici, les feux avant sont en forme d’étoile à trois branches avec la partie verticale pour les feux eux-même, et le reste pour la signature lumineuse à trois branches aussi. Ce style chez Kia porte le nom de « Opposites United » (les opposés unis).
Le bouclier est massif avec une grande (fausse) ouverture basse et deux entrées d’air latérales. Il mêle du noir brillant avec du ton carrosserie. Ce n’est pas vilain dans l’ensemble, mais c’est très chargé, surtout pour une citadine. D’aucuns diront que c’est « du caractère » ou de l’agressivité demandée par les clients.
L’arrière aussi est revu. Moins qu’à l’avant, on a tout de même des lignes plus droites que la Picanto actuelle. Les feux sont désormais reliés par un bandeau et le bouclier prend de l’épaisseur. Dans le détail, les feux en partie basse sont plus simples que les triangulaires actuels. Le « diffuseur » (faux) est redessiné et plus visible.
La précédente GT Line avait des liserés rouges que ne semble plus avoir cette nouvelle phase. Mais elle garde les atours d’une « sportive » avec des jantes 16 pouces diamantées. A l’intérieur, visiblement il n’y a que le combiné des instruments de bord derrière le volant qui évolue. Enfin si, il y a de nouvelles couleurs intérieures comme ce « Iced Illusion » des photos avec ces surpiqures blanches et ses inserts de la même couleur.
Notre avis, par leblogauto.com
Ah elle veut se faire plus grosse que le boeuf cette Picanto avec sa face avant tarabiscotée. Mais, en dernière des Mohicans (ou presque) elle a son épingle à tirer du jeu. Et en se démarquant ainsi, elle peut attirer des acheteurs qui ne veulent finalement pas d’une voiture passe-partout, banale. Les temps changent et même les petites citadines de moins de 70 chevaux veulent se montrer.
Dans la galerie, on a ajouté les visuels de la version Coréenne, la Morning sans les atours de la GT Line. Ce n’est guère plus sobre.
Toujours les petits moteurs
Côté motorisation on retrouve le 1.0 et le 1.2 essence. Les deux sont disponibles en boîte manuelle 5 rapports ou « manuelle automatisée » (ou robotisée) à 5 rapports aussi. Kia ne parle pas des puissances qui dépendront des marchés. En France, la Picanto GT-Line est disponible aussi avec le 1.0 T-GDi de 100 chevaux. Mais le communiqué n’en parle pas. Il ne resterait que le 1.0 DPi de 67 chevaux et le 1.2 DPi de 84 ch ?
Mais, plus que les moteurs, là où Kia fait fort sur le segment, c’est sur l’équipement électronique. En plus du contrôleur électronique de stabilité (ESC) obligatoire, Kia ajoute par exemple un « torque vectoring » par application des freins. En gros dès qu’une roue commence à patiner à l’accélération ou dans les virages, la voiture va freiner cette roue. Ce n’est pas nouveau, mais pas forcément répandu dans les voitures de moins de 3,60 m de long.
Evidemment il y a un écran tactile 8 pouces avec Android Auto et Apple Car Play. Il y a aussi « Kia Connect App » qui fait que le smartphone est une extension du système de la voiture et vice-versa. Enfin, il y a surtout les ADAS ou aides à la sécurité (Advanced Driver Assistance Systems) comme les freinages automatiques à détection de piéton et de cycliste, la détection des angles morts, l’alerte de franchissement de ligne, la surveillance de l’attention du conducteur, le limiteur de vitesse « intelligent » ou le maintien dans la voie.
On peut aussi citer le « Rear Cross-Traffic Collision-Avoidance Assist » (RCCA) ou le « bip bip et frein » quand on recule et qu’une voiture arrière du côté. On ajoute l’allumage automatique des feux de détresse lors d’un freinage d’urgence (Emergency Stop Signal – ESS) ainsi que l’aide au démarrage en côte (Hill-start Assist Control – HAC) et on a une voiture « suréquipée » comme on dit dans la publicité.
va falloir assumer un tel facies… un peu comme si Jean Lefebvre avait la Gueule de Michel Constantin
ouille , ça pique comme vous dites. après un niro très laid, kia harmonise sa gamme. Je crois que je préfère encore une voiture fadassissime comme la polo, que cette horreur sur roues.
Ben ils restylé not souvent leurs autos Kia et Hyundaï… sur les dernières présentations ça se voit un peu trop. Le spectaculaire devant atténuer le fait que c’est un replâtrage.
Bah au moins, on ne pourra pas dire qu’elle manque de caractère. De finesse (pas De Funès, pendant qu’on est dans les illustres génies français), par contre…
J’adore le diffuseur, c’est devenu une constante des stylistes, qui ne savent plus comment habiller autrement les bas de caisses arrières. Ça renforce le côté « sport » d’une citadine qui n’en fera certainement jamais.
L’intérieur est plus agréable que l’extérieur.
Elle en fait des tonnes, mais au moins elle a le merite d’ exister. Ce qui fait le plus mal au final, c’ est le prix.
Je n’arrive pas à comprendre comment ce genre de face avant peu passer les chocs piétons de l’EuroNCAP. Un avant trop profilé, ça tape fort au niveau des genoux, mais là le piéton se prend un mur. Le fait de répartir l’énergie de la voiture sur tout le corps plutôt qu’uniquement sur les jambes ça fait moins de dégâts?