Au lendemain de son élection à la fonction suprême, Nicolas Sarkozy, dans la fermeté qui le caractérisait déjà lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait décidé de ne pas perpétuer la traditionnelle amnistie d’après élection. Résultat : 3 millions de PV de stationnement d’un montant moyen de 30 euros qui devraient rapporter 100 millions d’euros au Trésor public. Et avec un taux de recouvrement qui atteignait déjà en 2006 80%, et même plus de 90% dans le cas des infractions constatées par radars automatiques, l’Etat devrait récupérer une très large partie de ce magot, au détriment des millions de Français qui s’étaient habitués à voir leurs PV s’envoler après la présidentielle…
Source : Le Figaro