La Maserati Ghibli n’aura pas de descendance

Lancée en 2013 et reprenant le nom utilisé précédemment par deux coupés, la Ghibli avait l’ambition de rivaliser avec le premium allemand et de faire du volume, selon le plan de l’ère Marchionne, mais, en dépit d’une belle robe, elle choqua les puristes avec l’apparition d’une version diesel et fut longtemps desservie par l’absence d’hybridation, à laquelle la timide Mild hybrid de 2020 n’a que faiblement remédié. Dans ses meilleures années, vers 2015/2016, la Ghibli se vendait aux alentours des 4000 unités par an en Europe et 7000 unités aux USA, mais elle vivote désormais autour de quelques centaines d’unités.

Comme le confirme dans le média australien Drive Grant Barling, directeur général de Maserati Australie, la Maserati Ghibli disparaîtra des concessions en 2024, signifiant sans doute aussi le clap de fin pour les V8 biturbo.  Comme les actuelles Quattroporte et Levante (également destinées à être remplacées par un nouveau modèle en 2025), ce seront les derniers véhicules à utiliser le moteur bi-turbo de 3,9 litres d’origine Ferrari, dont la fourniture ne sera pas renouvelée.

La Ghibli et la Quattroporte seront fusionnées en un seul modèle dans quelques années, la prochaine génération de Maserati Quattroporte adoptant en fait un gabarit similaire à la Ghibli. « Pour être honnête, ce segment [des grosses voitures] a beaucoup baissé », a déclaré Barling à Drive.« Notre volume [de ventes] est en baisse (…) Le segment de la Quattroporte est encore plus en baisse (…) Le plan à long terme est que la Ghibli sera remplacée par la Quattroporte ».

Dans le cadre du plan annoncé plus tôt cette année, Maserati passera au 100% électrique d’ici la fin de la décennie, proposant pour chaque modèle une version électrique d’ici 2025. Les versions électriques de la Grecale et des GranTurismo et GranCabrio de nouvelle génération devraient faire leurs débuts en 2023, ainsi que la version zéro émission du MC20.

 

Source : Drive

(6 commentaires)

  1. Je ne la regretterais pas. Cette voiture etait indigne de la marque, produit symbole de l’ ere Marchionne qui voulait du volume aux depends de l’ image de marque et la profitabilite, et concurrencer les Serie 5, Classe E et Audi A6, descendant en gamme par la meme occasion et tentant de percer sur le marche des flottes. Pour rappel en 2013, son prix de base selon les marches oscillait entre 55000 et 60000€
    Bref on etait a mille lieues du positionnement quasi-luxe de Maserati. Accessoirement, la finition etait quelconque, les equipements pas au niveau, et son design sans originalite (on se moque des poupees russes chez VW, mais la c’ etait une Quattroporte compressee).

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