Dans le marasme actuel des bagarres de Ken Livingstone, le Maire de Londres, le procès que Porsche lui fait, les motards qui veulent rouler dans les voies de bus et les taxes anti-voitures qui fleurissent, il était temps que la collectivité prenne des décisions constructives
Largent du péage urbain de Londres va ainsi servir à séquiper de 10 bus à hydrogènes, ce qui est indiscutablement une excellente décision. Ils serviront à des tests en condition réelle et embarquent en fait deux technologies.
Ces bus Mercedes sont ainsi à combustion dhydrogène pour cinq dentre eux, lhydrogène faisant fonctionner un moteur à combustion adapté comme les BMW série 7 expérimentales. Un système moins coûteux globalement mais au rendement énergétique et écologique fort discutable, lhydrogène étant généré à partir délectricité et lensemble de lopération ayant des pertes importantes.
Les cinq autres sont équipés de batteries électriques et de pile à combustible pour les recharger. Ce sont donc des bus hybrides électricité/hydrogène, lhydrogène compressé servant à faire fonctionner la pile à combustible, prolongateur dautonomie des batteries électriques.
Le système est très onéreux aujourdhui, mais à condition que lhydrogène soit produit de manière écologique, cest la solution quasi idéale quand une autonomie très importante est nécessaire (sinon il vaut mieux tabler sur le tout électrique).
Et cette opération de la Mairie de Londres nest pas quune annonce puisquelle sest accompagnée dun marché public pour limplantation dune station service dhydrogène dans Londres réservée à ces services publics, marché qui a été remporté par le géant de la chimie Air Products. Le tout sera en service en 2010, accompagné de 60 voitures à pile à combustible pour les services municipaux.
Selon la Mairie de Londres ces transports publics sont actuellement responsables de 22% des « émissions » de la ville de Londres, ils doivent donc subir les mêmes « restrictions » que le reste des automobilistes.
Sources : Mairie de Londres, Air Products, Autobloggreen
N’empêche que l’idée de la roue qui s’abaisse peut être géniale: imaginer une voiture hybride qui abaisse une toute petite roue (encore plus petite que celle la) qui, en tournant, rechargerai les batteries… Cela permettrai de récupérer pas mal d’énergie non??? Bien sur il faut que le frottement de la roue et la perte d’énergie qu’elle provoque soient inférieurs à l’énergie qu’elle produit. Mais ça, je sais pas trop si c’est possible…
@apoux: Ben non, il suffit d’intégrer les récupérateurs d’énergie dans les 4 roues normales!!!! Pas besoin d’une 5°… Comme BM et Mini(efficient dynamic), entre autre!!!
@ apoux 25/03/2008 @ 17:19 :
La récupération d’énergie ne peut se faire que en descente ou au freinage.
Abaisser la roue pour récupérer de l’énergie électrique alors qu’on est à vitesse stabilisé est peu judicieux: on rajoute inutilement de la charge au moteur thermique, + frottements roue-route, etc …
on ne peut pas créer d’énergie …
Personnellement, je ne vois pas comment l’ajout d’une 5e roue peut être bénéfique: il y a déjà un moteur/générateur électrique sur l’insight, non ??
je ne vois pas ce que cette 5e roue apporte (à part des frottements).
@ Lo 25/03/2008 @ 17:27
effectivement, mais l’efficient dynamic de BMW récupère un peu d’énergie lors des freinages, descentes, etc … cette électricité sert alors à faire fonctionner toutes les charges de la voitures « non-motrices » (clim, autoradio, etc …)
(si je ne me trompe pas).
salut pour moi par exemple je me demandais si il n’y avait pas non plus moyen de créer de l’énergie en intégrant dans des parties non voyantes de la voiture mais où le vent passe, des genres de « turbines » ou hélices qui tournent (genre mini-éoliène si on peut dire) avec le vent quand la voiture roule et prolongeant l’autonomie élèctrique (un peu comme on dire les dynamo créant de l’énergie sur les vélos)
@Anthony : dans l’absolu, ca freine le véhicule… Sinon, on arriverai au mouvement perpetuel 😉