La Lexus CT200h en détails

Si elle  était bien présente au salon de Genève, la Lexus CT200h n’était guère accessible au commun des mortels. Le salon de Paris coïncide avec son lancement commercial, et elle tiendra la vedette du stand de la marque, dont elle marque l’entrée dans le fructueux segment C Européen.

Pour faire son entrée sur ce nouveau segment, sur lequel sont déjà bien installé d’autres constructeurs premium, Lexus a choisi une voie, celle de l’hybride. Pas question, comme ce fut le cas pour l’IS, de copier les recettes d’un concurrent. Pour s’assurer une présence, il faut affirmer haut et fort son image, et celle de Lexus en Europe se construit sur l’hybride. La CT200h est donc hybride, et uniquement hybride. De version purement thermique il n’y aura point.

Face aux BMW Série 1, Audi A3 ou encore Alfa Romeo Giulietta, la japonaise pose son argument massue sur la table : 89g/km de CO2… Elle entre dans le clan fermé des moins de 90g, dans lequel on ne trouve guère que la Prius, la Smart Fortwo, et la famille Volkswagen Polo BlueMotion, Skoda Fabia GreenLine et Seat Ibiza Ecomotive…

Basée sur la plateforme de la Toyota Auris, la Lexus CT200h en reprend également la mécanique de la variante HSD, qui se trouve également être celle de la Prius. Le 4 cylindres 1.8 fonctionnant en cycle Atkinson développe 99 ch / 73 kW, et se voit assisté d’un moteur électrique de 82 ch / 60 kW, pour une puissance totale disponible de 136 ch / 100 kW.

Pas de quoi venir titiller une BMW 120i en performances, mais cette dernière ne peut pas non plus parcourir 2 km en mode tout électrique. Toutefois, Lexus affirme que le réglage du moteur et de la pédale d’accélérateur ont été étudiés pour fournir une réponse plus dynamique. Un mode Sport fait d’ailleurs son apparition aux côtés des modes EV, Eco et Normal. Pour poser des chiffres sur les performances pures, le 0 à 100 km/h est accompli en 10″3, et la vitesse maximale de 180 km/h. La consommation normalisée est établie à 3,8 l/100 km, ce qui lui vaut une homologation à 89 g/km de CO2.

La recherche de la consommation la plus basse se retrouve dans la conception du chauffage, qui fait appel à un système évolué de recirculation partielle de l’air pilotée en fonction de l’humidité et de la température du vitrage. Le fonctionnement des sièges chauffants est combiné à celui du chauffage. Ils sont automatiquement activés par temps froid pour réduire le besoin immédiat en chauffage dans l’habitacle, et ainsi réduire la charge du moteur.

Les valeurs environnementales vantées par la CT200h vont au-delà de la consommation, avec l’emploi de matériaux à base naturelle, comme des habillages de coffre réalisés avec 30% de PET réalisé à base de plantes, ou encore les membranes des haut-parleurs à base de bambou.

La CT200h fait appel à des suspensions spécifiquement conçues pour son usage. On trouve ainsi un train Pseudo McPherson à l’avant et à double triangle à l’arrière, elle se distingue par des amortisseurs venant interconnecter les fixations gauche et droite des trains avant et arrière. Un dispositif qui vient réduire le niveau de vibrations, ce qui est l’un des crédos de Lexus. Voilà pour la technique.

Le style de la Lexus CT revendique son appartenance à la tendance L-Finesse de la marque. Si la partie avant semble assez dynamique, l’arrière plus massif, qui fait quelque penser à la petite iQ, est plus massif. A l’avant, les phares feront appel en option à la technologie LED pour les feux de croisement.

A l’intérieur, Lexus semble s’être inspiré en Allemagne. Toutefois, la signature de la marque est bien présente. On retrouve l’instrumentation soignée, avec selon le mode de fonctionnement un compte tour et un éclairage rouge, ou un indicateur de puissance / mode de fonctionnement hybride avec un éclairage bleuté. L’écran 8 pouces est coordonné à la commande centrale Remote Touch dont l’ergonomie s’inspire de la souris. Si la position de conduite est revendiquée comme basse et dynamique, l’habitabilité arrière est en revanche annoncée comme particulièrement généreuse. La forme de la banquette, inhabituellement plate dans sa partie centrale, témoigne de la volonté d’accueillir réellement trois occupants. Dynamique oui, égoïste non!

Le détail de la gamme n’est pas encore connu, mais Lexus évoque un prix d’attaque sous les 30.000€ en France.

(6 commentaires)

  1. Les photos de Xavier et Pierre-Alain sont vraiment magnifiques, malgré que chacunes ont vraiment leur charme ! Ca fait plaisir aux yeux de voir d’aussi belles voitures !

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