Bon, la base technique reste la même. Mais, ici, on n’a pas juste un petit maquillage du parechoc avant pour une appellation « nouvelle » très mercatique. Ici, Toyota a développé le moteur, changé la boite, repensé l’extérieur mais surtout l’intérieur avec une nouvelle (moche) planche de bord. Par contre, les normes castratrices européennes nous privent de pas mal d’équidés dans cette nouvelle GR Yaris.
Extérieurement, elle est plus agressive avec des ouvertures latérales plus expressives, ceintes par de larges parties noir laqué. La « bouche » reste béante, pour bien faire respirer le moteur. A l’arrière, pas de modification. On a toujours le plan coupé du bouclier arrière pour bien décoller le flux d’air. En fait, si, il y a des modifications à l’arrière : les feux antibrouillards ne sont plus dans le bouclier mais dans les blocs feux, et une ouverture dans le bord inférieur du bouclier permet à l’air du dessous de la voiture de sortir plus facilement. Cela améliore le refroidissement de l’échappement.
A l’intérieur, la planche de bord passe au minimalisme. Elle est exclusivement tournée vers le conducteur/pilote avec un arc de cercle autour de lui qui met tous les boutons et écran à même distance. C’est moche, mais cela doit être plus efficace.
Veinards les Japonais !
Techniquement, cette nouvelle GR Yaris utilise une version améliorée du moteur 1.6l turbo. La puissance dépend du marché de vente. Au Japon, ils auront droit à 304 chevaux et 400 N.m de couple (contre 272 et 370 N.m pour la version actuelle). En Europe, aux normes plus castratrices, ce sera 280 chevaux (contre 271) et 390 N.m de couple au lieu de 360 N.m. Le moteur est accouplé à une nouvelle boîte automatique « ultra-rapide ».
La « GAZOO Racing Direct Automatic Transmission » à huit rapports sera disponible en option, en remplacement de la boîte à vitesses manuelle 6 rapports de série. Cette boîte permet une meilleure utilisation de la plage idéale du moteur et permet au conducteur de se concentrer sur la conduite. Il y aura des fans, et d’autres préfèreront toujours jouer du levier de vitesse. La boîte automatique adapte les changements de rapport non seulement aux classiques accélérations, force G, freinages, etc. mais aussi en anticipant tout cela en fonction du style de pilotage du conducteur.
Selon Toyota, cette boîte a permis de réaliser de meilleurs temps au tour sur circuit que la boîte manuelle. La GR Yaris a aussi de série des différentiels à glissement limité Torsen, à l’avant comme à l’arrière. La GR Yaris possède trois modes de conduite : Eco, Normal et Sport qui adapte les réponses de la boîte automatique mais aussi de l’accélérateur. La transmission aux quatre roues adopte une commande électronique dite « GR-FOUR » qui peut être gérée par trois modes : Normal, Sport et Track ce qui permet de doser la motricité entre avant et arrière. Le mode track est plus typé propulsion quand le mode normal est plus traction.
Dans les choses qui se voient moins, on a une rigidité accrue par des soudures par points en augmentation de 13% sur la caisse et 24% en plus d’adhésif structurel (collage rapide qui renforce la rigidité entre deux pièces NDLA). Toujours dans les détails, le bord supérieur du tableau de bord est 50 mm plus bas, le rétroviseur est modifié. Cela participe à un champ de vision plus grand. Le siège conducteur est abaissé de 25 mm. Dans le détail qui n’en n’est pas un, le levier de commande de vitesse est inversé : on pousse pour rétrograder les rapports, on tirer pour monter les rapports. Comme en compétition en fait.
On est bientôt au départ du rallye Monte Carlo (du 25 au 28 janvier 2024) et cette GR Yaris y sera présentée avec des séries spéciales inspirées par le rallye. On aura une série spéciale Sébastien Ogier, et une série spéciale Kalle Rovanperä.
Notre avis, par leblogauto.com
Toyota fait avec cette Yaris ce que l’on a longtemps espéré de Citroën ou de Peugeot quand ils étaient en rallye (et victorieux) : une vraie voiture de sport/rallye pour la route. Alors oui, en France le malus tue les ventes. A 186 g/km (chiffre de la version actuelle faute d’avoir les chiffres de la nouvelle version NDLA), la GR Yaris a un malus CO2 2024 de 35 346 € ! Pour une voiture qui coûte à partir de 37 400 €…voilà voilà.
Mais en Europe, il s’en est écoulé 18 000 depuis son lancement. Cela participe aussi à l’image de la marque Toyota au même titre que la GR Supra ou la GR 86. Imaginez si on avait eu une « vraie » Citroën C4 Sébastien Loeb méchante…
Longueur (mm) |
3 995 |
Largeur (mm) |
1 805 |
Hauteur (mm) |
1 455 |
Empattement (mm) |
2 560 |
Voie avant (mm) |
1 535 |
Voie arrière (mm) |
1 565 |
Nombre de places |
4 |
Poids à vide (kg) |
1 280 ou 1 300 (GR Direct Automatic T/M) |
Moteur |
3 cylindres en ligne turbo avec échangeur |
Type |
G16E-GTS |
Alésage x Course (mm) |
87,5 x 89,7 |
Cylindrée (cm3) |
1 618 |
Puissance maxi (ch/kW @ tr/mn) |
280/206 @ 6 500 |
Couple maxi (Nm @ tr/mn) |
390 @ 3 250 – 4 600 |
Boîte de vitesses |
Manuelle 6 rapports iMT ou auto 8 rapports GAZOO Racing Direct Automatic Transmission |
Transmission |
GR-FOUR AWD, avec embrayage électronique multi-disques et 3 modes sélectionnables |
Différentiels avant et arrière |
Torsen LSD© |
Suspension avant |
MacPherson |
Suspension arrière |
Double triangulation |
Freins avant |
Disques ventilés de 18 pouces avec étriers à 4 cylindres |
Freins arrière |
Disques ventilés de 16 pouces avec étriers à 2 cylindres |
Roues |
BBS 8.5J en aluminium forgé |
Pneus |
225/40ZR18 Michelin Pilot Sport S |
Réservoir de carburant (l) |
50 |
Comme le dit l’article, c’est l’éloge de la laideur ce tableau de bord. Bon, a voir en vrai et quoiqu’il en soit, quel terrible engin !
Le prix d’une citadine électrique, c’est ça pour ce concentré de technologie ? Ça va me faire hésiter entre sauver la planète et trouver le bonheur. Dilemme !
Hop demi-tour :on s’arrête ici ! je pense que la nouvelle boite auto doit être formidable . Poids contenu . Donc oui un bijou