Mieux vaut tard que jamais : révélée en 2019, la version de production de la supercar « Akula » du constructeur britannique Ginetta est enfin lancée. Elle marque le 20e anniversaire de l’acquisition de Ginetta par le Dr Lawrence Tomlinson. Fortement influencée par le programme de course GT de Ginetta, l’Akula est un pur produit artisanal typique de ce que les anglais sont capables de créer.
Une conception héritée de la compétition
Bon, le terme « élégant » employé dans le communiqué est à relativiser…les goûts et les couleurs. Si vous permettez de rester dubitatif sur l’élégance de la supercar, on ne peut nier son aspect spectaculaire et agressif.
Avec ses faux airs de Panoz, Le coupé supercar « batmobile » deux portes est doté d’une monocoque en carbone ultra-légère avec des sous-châssis avant et arrière en carbone. Le package aérodynamique est dérivé de la voiture de course Ginetta G61-LT-P1 LMP1. La combinaison d’un plancher plat en fibre de carbone avec un séparateur avant, des aubes directrices, un aileron arrière et un diffuseur arrière minimise les turbulences de l’air et produit des niveaux élevés d’appui pour permettre des vitesses de virage exceptionnellement élevées et stables.
Du vrai, du pur, du dur
Avec moins de 1200 kilos sur la balance, le V8 atmosphérique de 6,4 litres basé sur un bloc-cylindres en aluminium et doté d’un train de soupapes en titane, catapulte la supercar, qui dispose de 600 ch à 7 200 tr/min et 670 Nm de couple à 5 100 tr/min. Cela suffit à permettre à l’Akula d’accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 2,9 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de plus de 290 km/h.
Les clients auront le choix entre, pour les « vrais », une boîte manuelle à six rapports couplée à un embrayage à triple disque ou une boîte automatique à double embrayage à sept rapports. La puissance est transmise aux roues arrière de l’Akula via un différentiel à glissement limité Ginetta qui assure une traction optimale même lorsque la sortie sur circuit à Spa se transforme en déluge.
En version « standard », des étriers à quatre pistons et des disques en acier ventilés de 360 ’’mm montés à l’avant et à l’arrière, associés à un système ABS avancé, offrent une puissance de freinage robuste. En optant pour le pack Akula Race, le système de freinage est amélioré avec des freins en carbone-céramique pour des performances de freinage encore supérieures et une résistance à l’évanouissement dans les conditions de conduite sur piste par temps chaud les plus extrêmes, avec l’avantage supplémentaire d’une masse non suspendue réduite.
Un châssis de course
En plus des freins en carbone-céramique, tous les composants « à masse importante » de l’Akula sont contenus entre les essieux, ce qui confère à cette supercar un moment d’inertie polaire particulièrement faible, améliorant considérablement sa capacité à changer de direction. Le positionnement du moteur V8 au milieu de la voiture, repoussé derrière l’essieu avant, a permis aux ingénieurs de réaliser un changement radical dans la conception de la suspension avec l’installation de triangles de suspension plus longs. Cette approche a ouvert une gamme beaucoup plus large de configurations géométriques possibles et a considérablement amélioré la plage de fonctionnement cinématique de la suspension.
Le moteur V8, placé au centre, assure une répartition parfaite du poids à 50:50 pour une bonne maniabilité dans les virages, avec la liberté supplémentaire d’un meilleur aérodynamisme à l’avant et à l’arrière.
Une envie de GT, mais une âme de GT3
Avec un réservoir de carburant de 100 litres offrant une autonomie estimée à 700 kilomètres et un coffre de 473 litres offrant suffisamment d’espace pour les bagages, l’Akula se prend un peu pour une GT. Néanmoins, l’ambiance intérieure est résolument « course ».
Les sièges sont intégrés à la monocoque en carbone, avec un rembourrage moulé sur mesure pour épouser parfaitement la forme de chaque pilote. Une colonne de direction et un pédalier à réglage électronique permettent au propriétaire de varier la position de conduite s’il souhaite s’asseoir plus près du volant multifonction en fibre de carbone du sport automobile sur la piste et adopter une posture plus détendue sur la route.
Un système d’infodivertissement à écran tactile développé par Ginetta prend en charge l’intégration complète d’iOS, tandis qu’un pare-brise chauffant, des porte-gobelets et un chargeur de téléphone sans fil sont également de série. Des détails en aluminium usiné, notamment poignées de porte, ventilation, console centrale égayent un habitacle course avec un volant de type compétition parsemée de molettes de réglages et un écran d’instrumentation digne d’une GT3.
Je me demande qui achèterait cette voiture.
Ginetta avait des produits un peu originaux et brutaux (dans mon souvenir).
Les constructeurs établis ont pléthore de produits GT parfaitement développés et la ligne de celle ci n’est ni élégante ni vraiment particulière.
Le prix n’est pas particulièrement attractif.
Et en parlant d’attractivité, je ne lui trouve pas charme anglais.
des collectionneurs hypra riches !
Après avoir fait leur marché chez Gordon Murray, Arash, Brabham etc ?
Ben pourquoi ?
Encore TVR , j’aurais bien aimé qu’elle aboutisse, mais cette Ginetta, quand on a la collection d’audessus, pourquoi vouloir le bas du panier ?
1200 kg
Et Bvm
Incroyable en 2024
D’où sort le V8 ? C’est maison ou c’est un GM retravaillé ?
Du pur artisanat UK en effet : un châssis maison, une carrosserie spectaculaire et tout le reste c’est de l’assemblage de matériel existant, plus ou moins de course, plus ou moins adapté (comme le système d’info-divertissement).
600 cv sur les seules roues arrière en BVM, faudra pas sortir les jours de pluie !
20 exemplaires c’est déjà bien s’ils les vendent. Une Ferrari Roma de 620 cv est à 220 000€, pour information.
Ce n’est pas très élégant, les anglais nous ont sur ce que l’on voit en 1er habitué a mieux, se fait mettre au moins 40km/h dans la vue par une Hayabusa presque 20x moins cher sans même passer les symboliques 300kmh.
Cela ne me semble vraiment pas en phase avec le prix.
En tout cas 100l pour esperer faire 700km et sans doute a une moyenne de diesel atmo des années 80… la Ginette elle suce.
Ou sont passées les mignonnes g27, g33 etc…
Le designer c’est franchement gaufré, dommage de mettre si cher pour cela.
D’ailleurs comment arrive t’on a un tel prix avec de la technologie des années 80? Un V8 atmo et une boîte manuelle!
A part les éléments de carrosserie et châssis en fibre carbone le reste est daté