Sale temps pour la FR 2.0, après les championnats WEC (2009), Scandinavia (2010), UK (2011) et BARC (2014), c’est au tour de la FR ALPS de disparaitre, faute de candidats. Ce n’est qu’en 2000 que la FR 2.0 franchit les Alpes. Felipe Massa ouvre le palmarès. Ryan Briscoe (2001), José Maria Lopez (2002), Frank Perera (2003), Pastor Maldonado (2004) et Kamui Kobayashi (2005) lui succèdent. Un sacré brochette de futurs pilotes de F1 et d’Indycar !
En 2011, il fusionne avec son homologue Suisse et devient « ALPS ». Daniil Kvyat en est le premier champion. Avec la disparition de la FR WEC (ex-championnat de France), il récupère la manche en ouverture du Grand Prix de Pau, ainsi que des concurrents.
Fin 2013, Prema (tout juste titré avec Antonio Fuoco) met le cap sur la nouvelle F4 Italia. Il laisse Koiranen bien seul. L’équipe Finlandaise se promène avec Nick de Vries. En 2015, il aligne jusqu’à cinq voitures, soit le tiers du plateau ! Il y a d’autant moins de voitures, que la FR NEC roule durant les mêmes week-end. Jack Aitken s’impose au finish face à son équipier Jake Hughes. Mais Koiranen souhaite se consacrer à la F4 SMP et à la F4 Spain (dont elle est le promoteur et le préparateur exclusif.) Elle annonce donc son retrait en fin de saison.
Depuis la finale de Jerez, mi-octobre, point de signatures. Même pas un obscur second couteau. Fast Lane Promotion préfère jeter l’éponge et se concentrer sur la Clio Cup Italia. Comme d’habitude, le promoteur évoque une « pause » et jure qu’à l’avenir, la FR ALPS reviendra…
En attendant cet hypothétique retour, il n’y a plus que deux championnats européens de FR 2.0 : la NEC et l’Eurocup. La FR NEC a déjà cinq inscrits, mais ils comptent également participer à l’Eurocup. A l’instar de la F3, la FR 2.0 a du mal à mobiliser pour des championnats nationaux. A terme, la F4 pourrait bien se retrouver toute seule.
Source :
Fast Lane Promotion