La finalisation de la vente d’Opel traîne

Prévue à deux reprises la semaine dernière dans un cabinet de notaires de Francfort, la signature du contrat avait été repoussée à mardi ou mercredi. Il n’en est rien aujourd’hui.

Mercredi, le directeur général de General Motors, Monsieur Fritz Hendersion a estimé une signature « possible » cette semaine.

Depuis le mois de février, le dossier Opel n’a cessé d’aller de rebondissement en rebondissement, retard dans la transaction ….

Fin de semaine dernière, la Commission européenne est intervenue pour critiquer indirectement la façon dont l’Allemagne s’est immiscé dans le choix de Magna comme repreneur.

Le canadien et la banque russe Sberbank ont toujours été les favoris de Berlin.

Sur le front syndical, les négociations n’avaient pas non plus abouti mercredi … le plan de cession d’Opel prévoit prennent 10% du capital –Magna/Sberbank acquérant 55% et GM conservant 35%– mais les discussions achoppaient sur les droits de cogestion y afférant. Les syndicats veulent notamment obtenir un « quasi droit de veto » sur les délocalisations et les suppressions d’emplois.

Cela « ressemble à un thriller avec de multiples intrigues mais où la conclusion ne semble jamais vraiment remise en question », écrit le Financial Times dans son édition de mercredi.

Chaque retard dans cette affaire ne montre qu’une chose : la situation économique d’Opel est de plus en plus fragile.

Pour retrouver quelques épisode de la saga Opel, cliquez ici et ici

Source : AFP

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