La FIA déboute Ferrari et Sainz

Dans un communiqué, Ferrari prend acte de la décision de la FIA de ne pas accéder à la demande d’appel de la sanction. Tout en expliquant accepter la décision souveraine de la FIA, Ferrari n’hésite pas à faire un tacle glissé à la Fédération. En effet, Ferrari demande à ouvrir des discussions avec la FIA, la F1 et les autres écuries pour avoir des règles plus justes et équilibrées sur les pénalités.

Surtout, Ferrari souligne par là que les pénalités ne sont jamais les mêmes. Un reproche déjà fait par le passé, comme par Alonso par exemple. Ici, Sainz estime que pour une même action il y a eu plusieurs décisions. Par exemple Gasly n’a pas été pénalisé pour avoir percuté Ocon provoquant l’abandon des deux Alpine.

Pour un système de sanctions plus cohérent

Prenant un cas plus ancien, similaire au cas de Sainz et Alonso en Australie, Ferrari pensait montrer qu’une même action avait amené à deux décisions très différentes. En théorie, la FIA ne doit pas regarder les conséquences mais la faute elle-même. Ici, Alonso avait pu reprendre sa place et terminer sur le podium du Grand Prix d’Australie 2023. Mais, l’absence de conséquence n’a pas, et ne doit pas, joué sur la sanction.

Et c’est le point précis de Ferrari qui estime que plusieurs accidents similaires ont amené à différentes sanctions. Bon, pour le coup, Sainz ne sera pas réintégré à sa 4e place et va devoir faire avec. La sanction est définitive. Reste à voir ce qu’il sortira de la demande de Ferrari de travailler sur un système de sanctions plus juste et cohérent. Bon courage.

(2 commentaires)

  1. Ce n’est pas nouveau, les instances dirigeantes ont des jugements relatifs à la gravité de l’accident et aux pilotes impliqués.
    Le meilleur exemple est la punition débile infligée à Gasly à Suzuka. Gasly, c’est personne médiatiquement.
    Tant que la GPDA ne s’érige pas en contre-pouvoir, il y aura toujours des décisions absurdes et arbitraires.

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