Toute proportion gardée, la prise en main d’une Ferrari moderne paraît totalement déconcertante de facilité (mais aller vite reste une autre paire de manches, quelles que soient l’époque et la technologie embarquée). Mais dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, dompter une voiture de sport à l’ancienne n’était pas une évidence.
Dans les pas de Magnum
Les cours de conduite se déroulent directement sur le circuit de Fiorano dans le cadre d’un stage de deux jours qui propose un vaste programme. L’acquisition des techniques de conduite se fait au volant des Ferrari 308 GTS, 308 GTBi et Mondial 3.2. Dans cette partie pratique, accompagnés évidemment d’un pilote instructeur, les stagiaires seront confrontés à diverses situations de conduite avec une difficulté croissante et des épreuves complexes, comme par exemple réaliser un contre-braquage à vitesse élevée et maîtriser le fameux talon-pointe. Le programme prévoit aussi une initiation aux rallyes de régularité, avec gestion du roadbook.
Pour rappel, la Ferrari 308 GTS abrite un moteur V8 de 3 litres capable de délivrer 229 ch à 7700 tr/min. La GTBi embarque un système d’injection K-Jetronic Bosch avec une diminution de puissance à 214 ch ce qui permettait de réduire les émissions afin de préserver le marché américain). La Ferrari Mondial 3.2 est équipée d’un moteur V8 de 3,2 litres d’une puissance de 270 ch qui lui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 250 km/h.
Pilotage et mémoire
Outre le stage de conduite, les participants visitent les ateliers Ferrari Classic Workshops et les archives du constructeur automobile italien, où ils pourront admirer des rapports de course, des dessins techniques et des cahiers des ingénieurs concernant la GT et les voitures de course produites à partir de 1947. Les stagiaires pourront ainsi comprendre comment ces modèles ont été conçus et produits, et voir aussi à l’œuvre les ateliers de restauration. On leur fait même mettre les mains dans le cambouis pour qu’ils se familiarisent avec les vieilles mécaniques et leurs contraintes.
L’avis de leblogauto.com
Plus le temps passe, moins les (nouveaux) acquéreurs de Ferrari anciennes auront eu une expérience des mécaniques dépourvues d’arsenal électronique. Vu le prix de ces œuvres d’art roulantes, mieux vaut connaître le mode d’emploi pour éviter de (très) mauvaises surprises. C’est donc une bonne idée, qui entretient l’image de marque et le culte du savoir-faire de Maranello.
Image : Ferrari
Tout est bon pour piquer du fric aux nouveaux riches qui se découvrent une soudaine passion pour les ferrari anciennes…a moins que ce soit une passion pour les placements financiers….:)
Quel est le coût du stage ?
La Ferrari 308 GTS a globalement la même puissance, le même poids, la même accélération et la même vitesse max que ma Peugeot 308 GT. Certes la Peugeot est bien moins « amusante » à conduire, mais bien plus efficace et sur un tour de circuit je n’ai aucun doute sur laquelle sera devant. Une banale Peugeot est devenue aussi sportive que l’était une Ferrari, tout en étant infiniment plus utilisable. Alors tout les crétins qui me parlent d’autophobie et de « c’était mieux avant » me font bien marrer.
Bonjour, combien de voitures anciennes avez vous conduit pour ce jugement. Ne pas confondre plaisir de pilotage et conduite de voiture avec une electronique qui comble les manquement du conducteur.
@Patrick : heureusement que l’on peut prendre du plaisir avec une ancienne (sinon elles pourriraient au fond d’un garage ou dans une casse). Mais il y a toujours un petit embellissement des souvenirs que l’on ne peut nier.
Bcp « regrettent » les GTI des années 90 et quand ils montent dedans la comparaison avec une voiture actuelle (même pas sportive) leur saute aux yeux immédiatement.
J’ai connu une personne qui ne jurait que par la R8 Gordini qu’il avait eu plus jeune.
Elle était meilleure que les voitures modernes. A coup de « ouais mais il faut savoir l’emmener »….jusqu’au jour où il est remonté dans une Gord…ouh là la claque 😉
Cela n’empêche pas ces voitures d’être un pied intégral pour peu que l’on se rappelle de leur âge et de leur techno.
Dire qu’une Ferrari 308 GTS a les mêmes valeurs qu’une Peugeot 308 GT n’est pas faux, surtout que DiZeL précise bien que la lionne est « bien moins « amusante » à conduire » 😉
Cela me rappelle les querelles qu’il y a eu à la sortie de la Clio 4 R.S. EDC avec certains « puristes » qui juraient que la Clio 3 R.S. Manuelle était largement devant la nouvelle….
Même avec un chrono devant les yeux ils niaient 😀
Après on peut vouloir un retour aux voitures sans aucune électronique (peugeot en rêve sans doute vu l’excellence de leur châssis qui a toujours été reconnue). Mais ce n’est pas le sens de l’histoire.
parfois, plutôt toujours Thibaut, c’est le pilote qui a vieilli davantage que la monture. Pour ça les chronos référencés d’époque sont une bonne chose.
je vous jure que c’est vrai . J’ai déjà repris à froid comme ça avec des voitures bien plus évoluées que mon bertone des portions chronométrées….25 ans plus tard…j’étais loin : à 10 sec sur 6 km exemple: là c’est pas l’auto qu’il faut incriminer: c’est le bonhomme !
Après: c’est comme le vélo: ça revient….mais il faut du roulage !
pour ça les gars qui roulent….roulent non stop !
Ça me fait penser a un épisode de Grand Tour ou une countach/Diablo fessait le même chrono qu une fiesta st. ?
@Patrick Tremel : j’adore les anciennes. Pour citer les 3 avec lesquelles j’ai passé assez de temps pour les apprivoiser : un road trip en MG-A, un autre en Morgan +4 DHC et un gros we en Type E. J’ai longtemps caressé l’idée de casser ma tirelire pour une Morgan +4 ou une TR4. Mais je n’aurais jamais le temps de m’en occuper (j’ai déjà assez de mal à sortir mon kart…).
Pour le reste Thibaut à bien expliqué le sens de mon propos.
Alors là, je suis déjà monté en passager dans Ferrari, mais je trouve qu’il s’agit d’une excellente initiative. Les gens qui ont par exemple de la 308 ne sont pas tous des gosses nés dans un berceau doré. Il y a des gens passionnés, bosseurs.
Le 8 cylindres de la Ferrari miaule dans les tours. Quand on rétrograde les rapports les arbres de boites tournent encore plus vite que le moteur. il faut savoir faire le double débrayage efficace pour protéger les synchros. C’est vital ! ( entre parenthèse c’est pareil pour la fiat nuova 500 pas synchronisée )
j’aime à le répéter qu’on voit toutes les semaines des pilotes qui se mettent en vidéo sur le web : « vroum vroum sur l’accélérateur, mais le pied gauche en appui permanent sur l’embrayage » – Donc cette initiative d’apprendre à conduire est positive.
Ensuite apprendre à régler ses pressions de pneus, freiner , conduire tout normalement : c’est très bon ! Les possesseurs de machines vont aimer.
un jour j’étais bord de piste à Chimay : Il y avait ne lotus Elan qui ramonait tout le monde.
Dans le monde il y avant de bien jolies récentes et grosses autos.
Un peu plus tard, c’est un anglais avec une austin healey rouge qui faisait la loi !
Une auto, un pilote: c’est un condensé ! un pilots qui roule toutes les semaines, entraîné + une auto qui a la fiche technique top poids puissance, pneus, suspensions: c’est ça qui fait la loi !
ce n’est pas le bulletin de naissance de la machine, de son conducteur qui vont avantager les chronos !