Les 24 heures de Spa 2024 ont été dantesques, à cause d’une météo qui n’a pas dérogé à la réputation du célèbre tracé belge. L’épreuve a dénombré 17 Safety-Car et 22 Full Course Yellow, pour un total de 9h16 de neutralisation !
Ferrari, c’est souvent l’ascenseur émotionnel pour les tifosis, mais c’est plutôt en F1 que nous sommes habitués à connaître un « roller coster » avec des joies immenses ainsi que de terribles désillusions. En GT et en Hypercar, Ferrari cumule les succès et était bien parti pour ces 24 heures, mais un fait de course improbable a tout chamboulé dans la dernière heure.
La Ferrari 296 GT3 n°51 AF Corse d’Alessandro Pier Guidi, Alessio Rovera et Davide Rigon, repassée par la voie des stands avant ses deux dernières rivales sur une stratégie décalée, la BMW M4 GT3 n°998 du ROWE Racing et l’Aston Martin Vantage GT3 n°7 du Comtoyou Racing, avait pu reprendre la tête en piste, en faisant des dépassements dans la ligne droite de Kemmel. La Ferrari n’a ensuite pas baissé de rythme, Pier Guidi se constituant un petit matelas d’avance suffisant pour maintenir la concurrence à distance.
Bloqué dans les stands !
Mais à 15h42, au moment de son dernier arrêt, la Ferrari de tête a la mauvaise surprise de tomber sur.. une Lamborghini Huracan GT3 EVO2 immobilisée à l’entrée de la voie des stands, qui est très étroite à Spa ! Incroyable, la Lambo en panne (pas de théorie du complot s’il vous plaît !) a bloqué l’infortuné Pier Guidi, qui devait effectuer son ultime pit stop. La minute perdue ruine les espoirs italiens d’un cinquième succès, vu qu’il ne restait pas beaucoup de temps avant l’arrivée.
Et pour sa première sortie sur la course, l’Aston Martin Vantage version 2024 réussit son entrée. La n°7 du Comtoyou Racing de Mattia Drudi – Marco Sørensen – Nicki Thiim franchit la ligne en vainqueur, faisant triompher Aston aux 24 heures de Spa pour la première fois depuis 1948 !
Polémique
On peut comprendre la colère qui régnait chez Ferrari. Visiblement, les officiels n’ont pas informé les équipes de cet incident, sinon on ne peut compendre que la Ferrai se soit engagée dans ce piège « abracadabrantesque ».
« C’est dur à décrire, confesse Alessandro Pier Guidi après l’arrivée. Je n’ai jamais vu une course se perdre comme cela. Ca peut arriver qu’une voiture s’arrête dans l’entrée de la voie des stands, mais l’équipe aurait dû être informée par la direction de course.
Pour AF Corse, la pilule est difficile à avaler…c’est à voir sur cette vidéo, vers 4h17 :
D’une manière générale on peut pas dire que Ferrari soit vernie, y compris en f1 (sans même parler du crashgate, dont Briatore, Alonso et consorts sont récompensés en ayant toujours leur place en f1…)
Ferrari, un sketch à eux seuls. C est les boso du cirque automobile. On en a pour notre argent. ?
@Maurice P : en l’occurrence, le sketch ce n’est pas AF Corse, ce sont les commissaires qui pioncent sur leur poste de travail et n’agitent pas de drapeau avant plus d’une minute.
Le sketch c’est une direction de course qui ne prévient personne alors qu’ils ont la vue sur tout le circuit.
Le sketch c’est une entrée de pitlane plus étroite que 2 GT de large…
Bref, avant de dire que Ferrari (c’est AF Corse hein……au cas où) sont des « Boso », il faut savoir de quoi on parle sous peine de passer soi même pour un Boso ?
Ferrari ne va pas jouer les pleureuses, ils ont été plutôt favorisés par les commissaires au Mans. Portière mal fermée: 6 tours pour les faire rentrer et un ravitaillement en moins.
Sans compter la 51 de Pier Guidi qui a éjecté la
Toyota 8 de tête et qui n’a écopé que de 5 s de pénalité