La signature avait fait l’objet d’une cérémonie officielle en présence de représentants politiques chinois et allemands. Après plusieurs mois de discussions et de rumeurs, BMW et Greatwall annonçaient une coopération concernant le véhicule électrique, et la marque Mini. Mais rien n’est figé, surtout avec un marché chinois en plein naufrage. La coopération ne plus être sur des rails aussi droits que prévu.
Premier obstacle, le gouvernement chinois. Depuis quelques mois, de nouvelles règles d’attribution des autorisations de production ont été mises en place. Les autorités souhaitent avant tout éviter de nouvelles implantations industrielles alors que la crise du marché accentue le problème des surcapacités. L’autorisation pour la coentreprise entre BMW et Greatwall ne semble ainsi plus aussi simple à obtenir.
Officiellement, tout va bien, mais les échanges seraient proches du point mort. Plusieurs missions de coopération auraient ainsi été annulées, et les dissensions se font jour. Les exigences pour la plateforme commune envisagées ne seraient au final que difficilement compatibles.
L’avis de Leblogauto.com
L’absence d’autorisation de production pourrait au final arranger BMW. Car du côté de Münich, on commence à se demander si le jeu en vaut la chandelle, dans la situation actuelle du marché et au sein d’une coentreprise. D’autant que depuis le 1er janvier, les constructeurs produisant des véhicules électriques sont autorisés à s’installer sans la lourdeur de ce système…
La Chine souffre de son développement, de son environnement et de ses conflits dont le plus importants est celui avec les États-Unis et comme souvent le marché automobile est le premier impacté. Alors, comme en plus, après avoir facilité les VE, la Chine est obligée de réduire les aides aux entreprises internes comme aux ménages, les ventes se rétractent. Cependant la Chine veut imposer toujours plus d’implantation de constructeurs européens ou autres, mais dans un marché en chute libre ceux-ci investissent plus de moins en moins et les coentreprises souffrent ou vont disparaitre ou être mort-nées.
Produire toujours plus rapporte de moins en moins car les marchés se réduisent comme peau de chagrin et la Chine n’y échappera pas.
Le principale risque pour les européens, c’est qu’elle décide de venir chez nous!!!
S’associé avec les asiatiques c’est très compliqué , il suffit de voir PSA avec DongFeng , Renault et Nissan etc…
PSA et Toyota, comment est leur association???
ça a l’air de bien fonctionner, non?
Uniquement dans les utilitaires(dans les citadines c’est fini) 😉
Eldorado quand tout va bien et Bérézina quand le vent tourne, au final la Chine est tout comme les USA.
Tout dépend du constructeur , BMW peux se permettre d’investir des sommes colossales ça et la , grâce à ses bons résultats financiers et ses ventes toujours en constante hausse , années après années depuis maintenant plus de 10 ans ….. Dans des cas comme BMW , crois moi ils ont surement bien plus gagné d’argent en ventes que les investissement qu’ils ont fait sur place ( encore ce dernier mois de juin , BMW en Chine c’était pratiquement 40 000 ventes en un seul mois et BMW seul sans compter Rolls Royce ou Mini ) , c’est probablement rentabilisé en 4 ou 5 ans max , ?
BMW s’en fiche, ils ont Jaguar Land Rover comme partenaire(au détriment de PSA d’ailleurs 🙁 )
quel partenaire? au détriment de quoi?
c’est juste un fournisseur/client de moteur
GM, Ford et Chrysler proposent aussi leur big bloc V8 à qui le veut, tant à des particuliers, des petits constructeurs ou des grands constructeurs. Faut juste signer les chèques qui vont avec…
c’est fini, mais pendant toutes ces années, leur association fonctionnait très bien, sans aucun ombre… Est ce que cette relation Toyota-PSA ressemble à celle de Nissan-Renault? ou VW-Suzuki?
ils ne se sont pas séparés parce qu’ils ne s’entendaient plus
ils se sont séparés parce que désormais, l’époque est aux plateformes modulaires multi-modèles. PSA a cette plateforme (CMP) pour pouvoir concevoir des petits véhicules à moindre couts. Il n’est plus nécessaire de se regrouper à plusieurs pour amortir une plateforme spécifique.