Selon les dirigeants de la planification économique, la croissance du marché automobile chinois est inférieure aux investissements engagés sur le secteur. Le risque est d’arriver, à moyen terme, à une surproduction impossible à absorber sur le marché intérieur. Les analystes du gouvernement de Pekin tablent sur une surcapacité dangereuse dès 2010. A cette date, la production est estimée à 20 millions de véhicules alors que les ventes ne devraient pas dépasser les 9 millions.
Cette année déjà, la surproduction est une réalité puisque, des 8 millions d’autos produites , seulement 5.5 seront vendues. Et pourtant l’investissement des compagnies étrangères ne faiblit pas, au contraire.
VW, General Motors et Toyota, par exemple, consacrent 15 milliards de dollars en vue du triplement de leur capacité de production ce qui amènerait ces 3 seuls groupes à fabriquer 7 millions de véhicules dès 2008.
Pour éviter l’emballement, le gouvernement chinois a déjà pris des mesures limitant l’accès au crédit ce qui n’a pour effet que de juguler la croissance aux alentours de 15% par an. Il faut dire qu’en 2003, le marché avait quasiment doublé.
Dans ces annonces, ne faudrait il pas voir un moyen de limiter l’arrivée trop massive des compagnies étrangeres sur le territoire chinois alors que dans le même temps les constructeurs locaux acquièrent une importance qui leur permet de se payer des firmes historiques en difficulté, voire même d’effrayer VW et Porsche qui se sont alliés pour pallier à toute tentatvive de prise de contrôle inamicale venant d’Asie.
Et dans le même temps une surcapacité recurrente justifierait, auprès de l’OMC, une exportation massive des autos chinoises dans les contrées de l’Ouest.
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source Autoactu.com