Lorsque les premiers scans de photos apparaissent sur les blogs, vigies infatigables de l’actualité automobile, c’est que la révélation est imminente, et le fait vient d’être une fois de plus vérifié : quelques minutes après le post de mon valeureux camarade, les vannes se sont ouvertes et voici la BMW Z4 dans toute sa splendeur.
Le gros changement le plus visible est évidemment l’abandon de la capote en toile au profit d’un toit repliable en deux parties, moins compact que l’ingénieux système utilisé sur la Mazda MX-5 mais aussi rapide dans l’utilisation que celui de la Série 3, avec 20 secondes pour la séquence complète. La carrosserie fait l’objet d’une remise à plat du style qui met fin, à l’image du reste de la nouvelle gamme, aux manifestations les plus excessives de la patte Bangle dont le précédent Z4 était un des symboles les plus voyants. Cela permet au passage d’augmenter un peu l’habitabilité intérieure en largeur comme en hauteur.
Sous le capot le downsizing n’a pas encore fait des siennes et c’est 6 cylindres en ligne à tous les étages : 2,3l et 204 ch pour la 23i, 3.0l et 258 ch pour la 30i et deux turbos en plus pour 304 ch dans la 35i qui constitue le sommet de l’offre en attendant une version M ultérieure. Les moteurs sont couplés en standard à une boîte manuelle 6 rapports, avec une boîte automatique avec palettes au volant pour les 23i et 30i et la boîte à double embrayage et 7 rapports pour la 35i.
L’électronique est présente en force, et pas seulement dans la nouvelle version du redouté iDrive; le dispositif Dynamic Drive Control permet de basculer entre trois modes Normal, Sport ou Sport+ et règle en conséquence la direction assistée, la gestion de l’accélérateur et la suspension, tandis que les systèmes Efficient Dynamics permettent à BMW de revendiquer 210 g de CO2 par km pour la plus sobre des versions.
La BMW Z4 sera dévoilée au Salon de Detroit le mois prochain pour une commercialisation au printemps.
Source : BMW
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