La berline premium Genesis G70 restylée pour 2022

Air de famille

La G70 hérite de la nouvelle identité stylistique initiée par le facelift de la grande berline G90 en 2018, puis repris cette année par la G80 restylée et le nouveau SUV GV90. On retrouve ainsi cette grande calandre évasée et en pointe dans sa partie basse, et surtout cette signature optique particulière avec deux bandes de phares horizontales soulignées par des LED et séparées l’une de l’autre, sur l’avant comme sur l’arrière. Les nervures du capot et des ailes, les larges prises d’air, les galbes de la poupe et les échappements chromés ovales donnent à cette G70 une allure dynamique et modernisée par rapport à sa devancière. Sous certains angles, la partie arrière, avec son pavillon plongeant, ses courbes et son béquet intégré au coffre, prend des petits airs de Mercedes.

L’intérieur s’articule autour d’une architecture centrée sur le conducteur de type cockpit, avec un nouveau système d’infodivertissement de 10,25 pouces prenant en charge les dernières mises à jour sans fil en direct (OTA, mise à jour wifi), le mode Valet et CarPay. L’ensemble est sobre, bien fini, fonctionnel mais sans originalité particulière.

Quoi sous le capot ?

Rien n’a encore filtré sur les motorisations, mais l’abandon de la boîte manuelle, qui ne représente qu’une infime part des ventes, semble se dessiner. Pour ses marchés habituels, en Amérique notamment, la G70 de base disposera vraisemblablement du quatre cylindres en ligne 2,5 litres turbocompressé de 290 chevaux utilisé par la G80 à la place du moteur turbo 2,0 litres de 252 chevaux du modèle actuel. Le V6 3,3 litres pourrait aussi remplacé céder sa place au V6 biturbo de 3,5 litres du G80, mais cela n’a pas encore été confirmé. Quoi qu’il en soit, on scrutera les annonces de Hyundai/Genesis sur son offre moteur et sur une éventuelle hybridation. Cela semble indispensable pour espérer pénétrer le marché européen, une des ambitions affichées par le constructeur.

Notre avis, par leblogauto.com

Pas évident de se faire une place dans le premium, quand on voit le travail de longue haleine qui a été nécessaire à Lexus et l’échec final d’Infiniti. Genesis est encore très jeune et, en Europe, doit partir de zéro, en se construisant une image.

Source : Genesis

(14 commentaires)

    1. Exact Nicolas, pour le moment, Genesis, ce n’est que de l’artillerie lourde. Pas de diesel, evidemment, mais pas d’hybride non plus.
      Jamais pu monter dans une voiture de leur marque, mais tous les essais que j’ai pu lire sont elogieux.

  1. Pénétrer le marché européen ? Pas en Europe de l’Ouest en tout cas.
    Je trouve qu’il y a vraiment un peu trop de BAM sur cette voiture, un curieux mélange des 3 d’ailleurs.
    De profil l’avant d’une Audi, pilier C c’est du BMW et feux arrière ex Merco Benz.
    La calandre avant oui bon euh passons c’est pas du tout mon truc, ça rend peut-être mieux en vrai.
    La question est surtout de savoir si les prestations valent celles d’une BAM en finition, confort et « handling » comme disent les Ricains, et là c’est l’expérience des ingénieurs qui compte.
    C’est une voiture qui se vendra bien aux USA mais que les acheteurs européens regarderont de haut.

    1. Tout a fait, vu a quel point la noblesse du blason prime sur les qualités intrinsèques pour les acheteurs ouest Européens elle est (hélas) condamnée a une diffusion confidentielle comme Lexus et Infinity…..Honda a été bien inspirée de ne pas tenter d’implanter Acura sur le vieux continent.

  2. Vivement un petit comparatif avec la DS9 Made in China flagship du luxe et de l’innovation à la française: en trois cylindres 1.2 avec moteur électrique et 200kg de batterie qui en font un panzer III une fois vidée (au Guinness Book pour la vitesse de décharge selon L’Argus) contre des V6 turbo pour la G70.

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