Cette Continental GT va inaugurer pour la marque la nouvelle motorisation « Ultra Performance Hybrid powertrain ». Elle combine le V8 thermique et un moteur électrique pour une puissance de 782 chevaux et 1000 Nm de couple. Pour canaliser toute cette écurie, Bentley dote sa Continental d’un châssis revu et corrigé avec les dernières technologies dont on a hâte de découvrir la liste à la Prévert.
Surtout, cette Continental GT pourra rouler 80 km en tout électrique et afficher des émissions sous les 50 g/km. Plus de malus CO2 en France, à priori, mais sans doute un gros malus au poids. En un peu plus de 20 ans, ce sont plus de 100 000 Continental GT qui ont été produites. Qui l’eut cru quand VW s’est retrouvé sans Rolls Royce et a décidé de tout miser sur Bentley en relançant et rajeunissant une marque endormie ?
Repousser d’un cran le luxe sportif
Bentley promet pour sa nouvelle GT encore plus de luxe à l’intérieur, du « fait main » et des matériaux nobles. Et pour la mécanique, l’hybridation permet de passer à un niveau supérieur en matière de performances. La Continental sera 4 roues motrices avec gestion active, contrôle du couple, mais aussi 4 roues directrices pour dynamiser ce joli paquebot. Elle aura un différentiel à glissement limité électronique, mais aussi un contrôle anti-roulis actif 48 V et de nouveaux amortisseurs à double valves.
La Continental GT a su, au fil des générations et des réglementations, s’adapter. Née avec le W12 6 litres, la 2de génération introduit un V8 twin turbo en plus de 4 litres en 2012. Exit le W12 et bonjour l’hybridation rechargeable. Esthétiquement, on peut voir que la Continental GT perd ses doubles feux ovales à l’avant pour un feu simple avec une barrette d’extension comme sur les derniers concepts ou sur la Bentley Batur. On trouve cela dommage, car la double optique était LA signature Bentley.
Pour le reste, rondouillarde à son lancement, la Bentley Continental GT conserve ses ailes arrière très marquées mais désormais plus sculptées, et sa grande grille de calandre à l’avant. L’arrière évolue lui aussi en douceur avec des feux ovales qui s’étirent un peu plus et des canules d’échappement qui ne sont plus totalement ovales. L’allure générale est conservée. Rendez-vous en juin pour la découvrir en entier ainsi que sa fiche technique.
Celle qui a effectivement sauvé Bentley. Seule sur son créneau à ses début, il y a désormais de nombreuses concurrentes.
Je pense que l’hybridation PHEV est le seul système qui pourrait faire durer les motorisations thermiques au-delà de 2035 en l’associant avec les e-fuel.
oui mais le tarif de la double techno restera dissuasif (sauf chez bentley et autres marques de luxe)
Sans PHEV interdiction dans l’avenir de rejoindre les hôtels de grand luxe du centre-ville des grandes capitales !! Gros chagrin !!
Pour des zigotos (comme ceux de T&E) le PHEV était déjà mort et enterré !!
c’est une solution techniquement mauvaise mais qui plait. En effet on embarque les 2 technos (thermique+électrique), la batterie fait des cycles complets chaque jour, elle est sous dimensionnée donc chauffe (elle est vidée intégralement en quelques minutes), la batterie a une durée de vie réduite sur les PHEV contrairement aux BEV