La 1007 patine, les intérimaires trinquent

Ca ne va pas fort pour la petite Peugeot 1007 : elle n’atteindrait ses objectifs de vente qu’à moitié, ce qui impose une réduction de production de 300 à 150 exemplaires par jour. Conséquence, on dégraisse le mammouth. 550 contrats intérimaires ne seraient donc pas reconduits fin décembre tandis que 150 CDI seraient reclassés sur le site de production, à Poissy. On n’est pas content à la CGT, où l’on estime regrettable de se débarrasser de jeunes motivés au lieu monter un plan social visant à laisser partir en pré-retraite les salariés de plus de 55 ans, exténués par le travail et nombreux. Evidemment, ça n’a pas le même coût…
Et surtout, les ouvriers ne sont pas à incriminer : ce n’est pas de leur faute si la 1007 ne se vend pas. En effet, celle-ci pâtit d’un prix élevé pour une citadine (13750 minimum), d’une habitabilité décevante, d’une finition à peine correcte et d’un poids très élevé (jusqu’à 1216 kg!) qui la rend apathique et gourmande. Sans compter un style loin de faire l’unanimité… Ca fait cher les portes coulissantes et la couleur d’habitacle personnalisable!
En outre, au vu des déboires de la Renault Modus, des ventes juste moyennes de la Fiat Idea (90% des objectifs en Europe, beaucoup moins en France) et de l’Opel Meriva qui ne cesse de chuter, on est en droit de se demander si les petites surélevées ont un avenir.

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