La Koenigsegg Jesko est en soi une hypercar, pardon une « megacar » déjà hors normes, et encore plus spectaculaire dans savariante Attack qui met l’accent sur une force d’appui élevée et les temps au tour les plus rapides possibles. Koenigsegg ne construit que 125 exemplaires du Jesko et un exemplaire entièrement recouvert de fibre de carbone noir brillante avec des accents d’or 24 carats vient de quitter son usine, rien que ça ! La « Odin » rend ainsi hommage au principal dieu du panthéon nordique et germanique.
Le constructeur automobile suédois a dévoilé le remplaçant de l’Agera en 2019 et il semble que la personne qui a commandé cet exemple s’est inspirée d’une Agera RS particulièrement célèbre. Cette Agera, connue sous le nom de « Phoenix », a été construite à l’origine pour le magnat de l’immobilier américain Manny Khoshbin et baignée de panneaux de carrosserie apparents en fibre de carbone avec des accents dorés.
Il est l’or, mon signor !
Dans le cas de ce Jesko, chaque pièce de l’extérieur est fabriquée à partir de carbone exposé avec une couche transparente qui semble contenir des taches d’or. Divers accents extérieurs ont ensuite été recouverts de véritables feuilles d’or 24 carats. Attention aux rayures ! Cela comprend les différents déflecteurs avant, les bras de rétroviseurs extérieurs, un élément central sur le carénage avant, les éléments aérodynamiques sur les jupes latérales et les plaques d’extrémité des ailes arrière. D’autres éléments dorés incluent les différents insignes et lignes Koenigsegg qui courent le long du toit. L’intérieur d’Odin est en Alcantara Desiato avec des coutures dorées dans le motif Drift. Le logo Jesko brodé en or est visible côté passager. Il y a également des garnitures en feuille d’or autour des bouches d’aération de la climatisation, une belle continuité avec les spécifications extérieures. La voiture est équipée en option du G-Force Meter, un dispositif mécanique qui montre au conducteur les forces qu’il subit lorsqu’il conduit sa Jesko
Performances « divines »
Cette version de l’hypercar à moteur central est axée sur les performances sur piste et, à ce titre, dispose d’une suite de composants aérodynamiques agressifs conçus pour améliorer l’appui. Ceux-ci incluent l’aileron arrière susmentionné, le séparateur avant plus spectaculaire et le diffuseur distinctif. Koenigsegg vend également le Jesko sous la forme « Absolut », conçue comme la version à grande vitesse, dépourvue d’aileron arrière et théoriquement capable d’atteindre plus de 480 km/h.
Toutes les versions du Jesko sont propulsées par le même V8 biturbo de 5,0 litres capable de produire 1 280 ch à l’essence à la pompe ou 1 600 ch à l’E85. Couplée au moteur, la transmission multi-embrayage à 9 rapports de Koenigsegg entraîne les roues arrière. 90 kilos plus légère que la précédente (!), celle-ci permet des passages de rapports quasiment instantanés (de l’ordre de 20 à 30 milisecondes) et utilise une technologie dénommée « UPOD » (Ultimate power on demand): en clair, le système sélectionne l’engrenage optimal pour bénéficier de l’accélération la plus performante
Cette voiture ne me provoque aucune émotion positive. Bien dommage quand on sait la technicité cachée d’ailleurs.
Chez Koenigsegg, seule la Gemera m’attire. Beaucoup même ! Mais il en faut pour tous les goûts.
Quoique la feuille d’or sur une megacar me semble plus vulgaire que délicat même sur un croissant.
Pour avoir vu en showroom la Lotus Evija qui en photo me plaisait mais avec quelques questions, en tôle et en acier, enfin, en carbone et en cuivre, si votre bon cœur ne cherche qu’une seule à m’offrir, ne cherchez plus (et tant pis si elle fait wizzzz et pas vrouap !)